lundi 28 décembre 2009

2009 est devenu "2000 vieux"



Il ne reste plus qu'un tritiums de jours avant de changer de calendrier et donc de grisonner un peu plus. Je suis en train d'écouter la belle pièce de musique "503" du la trame sonore du films Anges et démons. Je me dit (surtout qui suis poète et donc sensible à mon environnement) que la musique influençait beaucoup notre humeur du moment. En pensant aussi à mon roman qui continu de voir le jour qui était lui influencer par mes humeurs du moment. Je suis rendu presque à la fin de l'histoire du songe de Joseph. Notre charpentier se lève de sa nuit mouvementée et se prépare à renouer avec sa bien-aimée pour la prendre en épousailles.

Avec ce célestin événement de ma randonnée en kayac du mois d'août dernier, je me demande jusqu'à quel point cet année m'a modelé et, à l'inverse, comment ai-je pu contribuer à influer sur les événements? Une simple question que je lance dans l'air du temps! Et si... et si je pouvais exercer un certain contrôle dans le court de ma vie? On dit parfois qu'on est le propre artisan de notre vie. Je me question sur le degré de véracité de cet axiome. Où et comment trouver réponse juste et pragmatique à ce dilemme cornélien???? Sans doute que 2010 m'apportera ses perles et fera de moi un homme plus humain, plus spirituel et surtout plus sage et heureux. Je me souhaite de sortir de se passage à vide de la mi-vie et de pouvoir déployer mes ailes à leur pleine grandeur et envergure. Que la belle et douce sainte Philomène me vienne en aide ainsi que notre bon patriarche de Nazareth et mon cher saint de la onzième heure (le Bon Larron). AMEN et UDP !!!

dimanche 20 décembre 2009

Méditations sur les Ps. 31 & 84



Dieu me guide souvent par des clins d'oeil ou des taquineries. Hier je parlais avec Évelyne à propos de méditation que je mettais dans la bouche de saint Dismas, le héro de la première partie de mon roman Éclipse. Il méditait sur le psaume 31(32) et sur la fin du psaume 84(85). Elle m'encouragait de mettre cet extrait ici. Je restais un peu sur mon quant à soi. Ce matin en ouvrant la radio j'entend (tout de suite après le chapelet) qu'on récite ce psaume. J'ai dit : OK mon Jésus puisque tu le souhaite !!! Voici donc ces réflexions spirituelles de Dismas(moi):

PSAUME 31 :

« Heureux l’homme dont la faute est enlevée, et le péché remis! Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense, dont l’esprit est sans fraude! » (versets 1-2) Ô oui bienheureux les humbles qui se voit tel qu’ils sont. Ils peuvent, à cause de leurs petitesses, scruter sans peur la grandeur de la majesté divine et soutenir, comme l’aigle, de leurs regards limpides, le saint éclat du Soleil de Justice. La pureté du cœur des amis de Dieu appel Sa Pureté en eux! On devient ce que l’on chérie plus que tout.

« Je me taisais et mes forces s’épuisaient à gémir tout le jour : ta main, le jour et la nuit, pesait sur moi; ma vigueur se desséchait comme l’herbe en été. » (versets 3-4) Orgueil, orgueil tu es vraiment l’empereur des ténèbres infernales de la mauvaise conscience. Tu éloignes notre âme de notre vie et de la lumière de notre bonheur. Ta mauvaise magie nous faire croire que la main de Dieu nous rejette, alors qu’il cherche à nous guider vers le Bien!

« Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts. J’ai dit ‘ Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés.’ Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute. » (verset 5) Miséricorde est ton nom le plus divin. En se la donnant à soi-même ou en la donnant en partage à nos prochains, on la reçoit de toi. L’Humilité seule nous établit dans la Vérité. Par elle nous avons accès à notre véritable nature et en ton infini bonté.

« Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives; même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre. Tu es un refuge pour moi, mon abri dans la détresse; de chants de délivrances, tu m’as entouré. » (versets 6-7) Tel est la foi du juste et la voie du saint. Espérer malgré la noirceur, aimer même au-delà des mers houleuses. Le soleil rayonne toujours et les nuages n’y peuvent rien changer. Le seigneur diurne triomphe à jamais de ses auvents vaporeux à la force de douceur patiente et tranquille.

« Je vais t’instruire, te montrer la route à suivre, te conseiller, veiller sur toi. N’imite pas les mules et les chevaux qui ne comprennent pas, qu’il faut mater par la bride et le mors, et rien ne t’arrivera. » (versets 8-9) Sagesse ineffable offert aux petits et aux humiliés, seuls assez perméables à la simplicité. Le roseau seul s’épanoui par tout les temps. Ô Dieu, préserve-moi de la gloire mortifère, de la folie des grandeurs et que mon cœur s’ouvre à ta Voix!

« Pour le méchant, douleurs sans nombre; mais l’amour du Seigneur entourera ceux qui comptent sur lui. Que le Seigneur soit votre joie! Exultez, hommes justes! Hommes droits, chantez votre allégresse! » (versets 10-11) Oui, Hommes justes et femmes saintes soyez dans l’allégresse que ce monde vous rejette. Venez à Dieu, notre seul Père qui inscrit vos noms en son cœur. Que le vôtre qui est limpide rayonne de Sa Sainteté.


PSAUME 84

« Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. » (versets 11-12) Ô Seigneur Dieu, de tout temps tu as toujours couplé ensemble amour et vérité ainsi que justice et paix. Seul la vérité peut rendre l’amour pleinement possible et ce n’est qu’en faisant le bien, en accomplissant toute la justice, qu’on peut trouver la paix en soi et avec Toi. Ce n’est que par l’humilité (la terre) que l’on peut totalement être vrai à nous-même et que le Bien en nous ne peut venir que de Toi, ô souverain du Ciel.

« Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. » (verset 13) Notre bonheur ne peut être qu’en Toi et par Toi.Tu es notre fécondité puisque tu es le Seigneur de la Vie et des Vivants.

« La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin. » (verset 14) Ce n’est qu’en calant nos pas dans les tiens qu’on peut cheminer sans crainte vers le pardon et la sainteté !!! Soit bénis partout et toujours ô Père saint!

Ave Maria de Vigneault



Hier juste avant qu'Évelyne me surprenne par un téléphone surpirse, j'écoutais la grande messe de Gilles vigneault et Bruno Fecteau. J'aime beaucoup leur Ave Maria qu'ils ont composer comme pièce d'offertoire. En voici le texte (dommage que je ne sache pas écrire la musique) :

Je vous salue Marie
Ô Mère de Jésus
Car vous êtes bénie
Entre toutes les femmes
Et je salue en vous
Et ma mère et ma mie
Ô Mère de Jésus
Je vous salue Marie

Je vous salue Marie
Ô Mère du Sauveur
Servante de la vie
Douce étoile des âmes
Priez pour nous pécheurs
Ces pécheurs qui vous prient
Ô Mère du Sauveur
Je vous salue Marie

Je vous salue Marie...

samedi 19 décembre 2009

maman-oiseau & bonhomme de neige ! 0:)



Aujourd'hui j'ai reçu deux courriels qui m'ont fait chaud au coeur. Le premier vient d'un frère de Montréal. Il s'agit d'une belle histoire (voir ci-bas) qui réconforte. L'autre est de ma plus "MEILLEURE" amie, Évelyne. Elle se désolait qu'il neige un peu trop chez elle à Chambray-les-Tours. Cette histoire, ma chouette, t'es particulièrement destiné! Bisous et câlins !!!

Un petit quelque chose pour mettre les choses en perspective......

Après un feu de forêt dans le parc national de Yellowstone, les gardes forestiers commencèrent leurs randonnées en montagne pour évaluer les dommages du brasier.

Un garde trouva un oiseau littéralement pétrifié en cendres, sur le sol au pied d'un arbre. Quelque peu écœuré par la sinistre vue, il donna un petit coup sur l'oiseau avec un bâton. Quand il le frappa doucement, 3 petits oisillons détalèrent de dessous les ailes de leur mère morte. La tendre maman, attentivement consciente du désastre imminent, a transporté ses rejetons à la base de l'arbre et les a rassemblés sous ses ailes, sachant instinctivement que la fumée toxique se lèverait.

Elle aurait pu voler en sécurité mais a refusé d'abandonner ses bébés. Alors l'incendie est arrivé et la chaleur a fait roussir son petit corps, la maman est restée résolue..... parce qu'elle était prête à mourir pour que ceux qui étaient sous le couvert de ses ailes vivent.

'Il te couvrira de Ses plumes, et tu trouveras un refuge sous Ses ailes'
(Psaumes 91:4)

Être aimé comme cela ferait une différence dans votre vie. Souvenez vous de Celui qui vous aime, et soyez différent à cause de cela.

Passez ce message à ceux que vous voulez bénir aujourd'hui.

Le temps n'attend personne. Chérissez chaque moment que vous avez. Vous le chérirez même plus quand vous le partagerez avec quelqu'un de spécial.
Vous réalisez la valeur d'un ami............ quand vous en perdez un.

vendredi 11 décembre 2009

La Pénitence ou l'art de la Transfiguration !




Ce matin je réfléchissais à la suite à donner au déroulement du récit de la 1er partie ( sur le Bon Larron) de mon roman "Éclipse" . Jésus est mort à la fin du chapitre 5. En relisant le magnifique psaume 31(32) que je metterai dans la bouche de mon "héro" (lisez-le avant de poursuivre la lecture de ce petit éditorial spirituel; vous serez grandement édifier tout comme moi), je me dis que nos contemporains ont grandement tort et se font du mal en refusant de suivre "humblement" le chemin de la pénitence. Je découvre toute la sagesse de ce sacrement que je néglige beaucoup trop. Même au niveau purement humain, on y trouve tout le cheminement d'une vie épanouie et comblée qui passe par le coin des rues "Bonne Foi" et "de l'Humilité" ! 0:)

Que se passe-t-il quand nous péchons? On se dédouble par de fausses excuses qu'on cherche à s'imposer pour faire taire notre bonne conscience (qui en faite est la voix de notre moi réel qui nous maintient dans "LA" Vérité). On se met un masque de faux semblants pour ne pas avoir mal et/ou éviter d'avoir honte à ses propres yeux. On devient un pâle imitation de nous-même, notre orgueil monte en flèche et finalement on s'emprisonne dans la vie d'un autre que la nôtre.

Maintenant que se passe-t-il si on affronte notre conscience en se mettant à son école. On se sent mal et humilié pour un temps, mais on reste dans la Vérité en admettant et en assumant nos erreurs. Assez rapidement on se rend compte qu'on est plus que ces erreurs et la honte disparaît.On assimile une nouvelle leçon de vie, on cherche un nouvelle équilibre dans nos actes, nos pensées et nos conceptions de notre vie et également de notre environnement. On cherche, en somme à se ré-harmoniser avec notre être porofond et notre véritable cheminement de vie. On apporte les correctifs souhaités pour retrouver son équilibre. On devient plus indulgent envers soi-même, par une prise de conscience de nos limites, et on reprends la marche de façon plus terre à terre. On est plus ancré dans notre vie concrète et moins dans nos fantasmes plus ou moins égocentriques. Bref on mûrît au lieu de stagner dans le passé révolue et on se libère d'un présent chimérique et faux.

Imaginons maintenant tout cela mais avec la grâce divine au surplus! En écrivant cet histoire de saint Dismas, je médite beaucoup, et surtout de façon beaucoup plus "intimiste", l'évangile de Luc (23, 39-43). Je me surprends de moins en moins de la générosité de Jésus vis-à-vis ce grand saint de la onzième heure. Pour le moment je m'arrêt ici, car le silence sera toujours meilleur prédicateur que je ne le serait jamais.

"Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits!"(Ps. 102(103), 1-2). ¨"Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre!"(Ps. 8, 1).

dimanche 6 décembre 2009

Visite chez Sylvain



Je reviens d'une belle et surtout agréable visite chez mon petit frère Sylvain. Le souper fut excellent et je sens que mon amitié avec Marie-Nicoles et lui est intact. Mais en l'observant et en constatant des changements chez-lui, ça m'a curieusement permis de "visualisé" ma propre évolution depuis l'été dernier et de mesurer un peu tout les changements depuis le début de mes travaux d'écriture.

Je le sens heureux, un peu plus sûr de lui, mais aussi plus tendu intérieurement. Je pense qu'il a vécu plusieurs changements de caps, (que ses valeurs et priorités sont en train de changer), qu'il les assume plus aisément et qu'il est en période d'ajustement. Je suis un peu inquiet des ces tensions internes que je sens chez-lui, mais je sais que s'il se met à l'écoute de son intériorité, il possède toutes les ressources pour tirer le meilleurs de lui-même.

C'est quand il m'a appris qu'il pratique maintenant le yoga et la méditation que je me suis rendu compte que je découvrais un peu plus "mon propre décors intérieur" depuis qu'il est venu me chercher avec son auto. Je me sens un peu plus sûr de moi, plus stable (ou en paix avec moi-même), plus serein (sauf pour mon émotivité qu'il me reste à conquérir)et je me rends compte que j'assume un peu plus la sagesse que je possède. Je suis un peu plus en possession (et donc en maîtrise) de mes ressources spirituelles et j'assume un peu plus également qui je suis et le déroulement de ma vie. Je devrais donc sans doute pouvoir me faire plus confiance et être plus en mesure aussi de construire mon bonheur avec Dieu en étant plus centré sur Lui (et donc moins sur mon ego) et être aussi (via un humilité plus mature)plus perméable au don et à l'action sanctifiante de ses grâces. Merci ô douce et sage sainte Philomène d'apporter ta petite touche de bénédiction pour mieux vivre et profiter pleinement du fil de mes jours ! Je suis donc plus apte à vivre ma vie pour ce qu'il est vraiment; c'est-à-dire : "PRÉSENT DE DIEU ET CHEMIN DE SANCTIFICATION !!!"

samedi 28 novembre 2009

journée aigre-douce !


Aujourd'hui je fut tour à tour en enfer et au Ciel. Par un courriel Évelyne m'avouait qu'elle m'aime encore et n'était pas sûr de vouloir devenir vierge consacré. Bien maladroitement j'ai voulut lui dire que je partagait un peu sa croix. Mais les mots m'ont manqués. Ne pouvant pas davantage faire face aux exigences pour vivre cette amour, je fut forcé de constater que je ne sait pas vraiment aimer comme elle le mériterai. Puis je suis partie pour le 25e anniversaire de mariage de Mario et Céline Larivière après avoir prier sainte Philomène en commençant une neuvaine pour Évelyne.

Dans l'autobus une gentille fillette d'un an et demi environ, me caressa le dos à deux reprise(elle était assise derrière moi avec sa mère). Sa mère lui dit de ne pas le faire. La douceur de ces caresses m'ont un peu réconfortées. Pas pour moi, non j'ai une pléthore de vieux péchés à faire pardonner. Alors souffrir un peu n'est que justice. Mais je me suis senti (à cause de la pureté de ces caresses délicates)soutenu par Jésus dans ma peine et quelque part j'ai su aussi qu'il avait entendu ma prière de pardon pour faire souffrir Évelyne à ce point et aussi longtemps. Puis pendant la cérémonie, je me suis ENCORE UNE FOIS senti élu comme religieux. Pour une fois, je n'était pas jaloux du bonheur conjugal des autres, mais mon envie de leur vie remplit de bonheurs et de malheurs me confortait dans mon choix de vie également clair-obscure.Pourquoi je l'ignore tout à fait. Suis-je vraiment utile à quelque chose comme religieux? Par contre je suis obliger de reconnaître que cette état de vie est sans doute la meilleure pour un gars comme moi si immature malgré ma générosité et ma candeur.

Donc à défaut de savoir le pourquoi, j'offre cette croix noire comme une nuit sans lune de la carrence affective que me faudra sans doute porter pour le reste de maes jours à Jésus et à Marie. Que sa lourdeur et sa noirceur (lire honte) puisse être une offrande agréable à la divine miséricorde. Tout ce que je demande, si ce n'est pas contre la divine Providence, c'est d'alléger celle d'Évelyne. Elle ne mérite pas un tel fardeau. Que Dieu me viennent en aide pour bien vivre ces hauts et ces bas houlleux.

Donc ô sainte Trinité, veille accepter cette offrance aveugle et bien pauvre. Puis-tu en faire quelque chose de beau et digne de ton amour pour tous et chacun.

vendredi 27 novembre 2009

Vie évangélique !


"Marie conservait toutes ses choses en son coeur!" Ce refrain de l'évangile de Luc concernant notre mère bien-aimée à tous me fait sourire ce matin. Éh oui, encore grâce à la capsule "Matin Magique" je me suis éveiller à une réalité que je ne voyais plus à force de le voir dans les acquis. TOUT au niveau de la grâce comme au niveau de la psychologie humaine est déjà en soi et n'attends souvent que notre bonne volonté pour surgir au grand jour. Je vous paraphrase brièvement le jeux de Marie-Pier de ce matin :

+Quel qualité désirs-tu développer en toi (disons la confiance en soi par exemple)?
+Écrit sur un papier cinq occasions où tu as eut confiance en toi.

C'est là qu'est le petit tour de passe-passe mes amis. Si j'ai pu le faire ou plutôt l'être au moins une fois, c'est que j'en suis capable et que je connais le chemin pour y arriver. N'en est-il pas de même pour ce qui est de la grâce? La seule nuance majeur est qu'au départ la grâce est don de Dieu et que c'est Lui aussi qui la rends possible. Mais il nous appartiendra toujours de l'assumer pour notre propre compte et de l'incarner dans notre vie par nos oui.

Voilà donc de quoi ce trouver plus beau, bon et même bien. Comme le dit magnifiquement Isaïe (12, 3) : "Exultant de joie, vous puisserez les eaux aux sources du salut."

jeudi 26 novembre 2009

Vanité petite et grande !


Aujourd'hui je bat ma coulpe bien humblement. Parfois il faut faire preuve de virilité en matière spirituelle pour rester dans la grâce divine et lui être fidèle. Ce matin en lisant "Matin Magique" Marie-Pier Charron m'a éveillé à une sorte de vanité très subtile. La façon dont on vie les événements de la vies est directement lier à la façon dont on les abordent. Elle devait aller à une fête d'un inconnu. Avant de partir, elle a fait taire la petite voix en elle qui la plaignait de sacrifier une belle soirée tranquille pour aller s'ennuyer là-bas. En calmant son coeur, elle s'est encourager en se disant qu'elle allait être agréablement surprise et quelque chose de "PLUS" allait lui être donner à cette soirée. ÇA MARCHER !!!

En pensant à cette sagesse quotidienne, je me suis aperçu que je n'était pas dépourvu de petits illusions sur ma personne. Question de me flatter un peu dans le sens du poil et pour mettre un baume à la mésestime de soi dont je souffre (sûrement un peu par ma faute puisque je me soigne pas pour y porter remède) j'avais mis une devise en latin et juste avant VALE (porte-toi bien) pour faire joli. "Une faute admise est une faute à moitié pardonner" dit le proverbe! Donc l'avoue doit être suivit de contrition certes, mais plus encore de réparation. Je vais donc enlever cette dentelle et mettre un véritable voeu (en français) pour mes correspondant. Bref un peu moins de puérilité pour plus de vraisemblance! Priez donc avec moi pour que je m'ouvre un peu plus à ma véritable personnalité. UPD !

vendredi 20 novembre 2009

L'Évangile de la vie !

Ce matin j'ai lu un texte magnifique d'une "amie virtuelle" Marie-Pier Charron. Je n'est pas le plaisir de la connaître personnellement (d'où les guillemets), mais je lis chaque matin un petit message qu'elle m'envoie ("Matin Magique") par courriel. Dans ce message (que je m'autorise à reprouduire ici) on découvre une sagesse qui va très bien avec celle que nous propose le Christ dans les évangiles.


1. TOUT DONNER !

«Pour changer l'avenir, il n'y a qu'à changer le présent. Et le vrai avenir commence par un engagement triomphal dans le présent.»
~ Stuart Avery Gold

Je vais vous faire une confidence: au début de Matin Magique, et jusqu’au printemps dernier, j’investissais à peu près le quart de l’énergie que j’investis présentement dans ce projet. D’une part, je vibrais intensément à la perspective de toucher la vie d’un grand nombre de gens, mais d’autre part, je faisais les choses un peu à moitié. (Je vous avais dit que je n’allais pas me censurer…) J’écrivais les capsules assez rapidement; souvent, j’envoyais la citation et un simple «Bonne journée!», sans prendre le temps d’ajouter une note personnalisée. Un peu comme si je me retenais… Je gardais le meilleur pour plus tard, pour le jour où j’aurais des dizaines de milliers d’abonnés.

Je n’avais pas conscience de ce que je viens de partager avec vous, bien sûr. Et à partir du moment où je l’ai réalisé, tout a changé… J’ai établi que si j’écrivais des capsules intitulées «Matin Magique», il était important qu’elles soient véritablement magiques! Évidemment, on peut aimer ou ne pas aimer mon style – c’est une question de goût –, mais je me suis engagée à donner toujours le meilleur de ce que je suis. À tout donner, quel que soit le nombre d’abonnés.

Vous ne serez sûrement pas étonné d’apprendre que c’est à ce moment que le projet a «décollé»… Si Matin Magique fait une différence dans votre vie et si vous êtes inspirés à passer le mot, c’est tout simplement parce que mes écrits vous touchent. Et s’ils vous touchent, c’est parce que j’ai décidé de prendre les moyens pour que ce soit le cas. Rien de plus compliqué…

C’est l’intensité de notre enthousiasme et de notre engagement dans notre vie actuelle qui nous permettra de créer notre vie rêvée. Cela s’applique à toutes les situations que l’on souhaite changer. Le meilleur des alchimistes est l’amour – et qu’est-ce que l’excellence, sinon une forme d’amour? Tout ce qu’on décide de faire avec notre cœur se transforme en or. Évidemment, on a tous plusieurs raisons de vivre «en attendant», de ne pas tout donner maintenant… Mais lorsqu’on se retient, c’est toujours nous qui sommes perdants.

Si vous n’êtes pas comblé au travail (par exemple), peut-être vous dites-vous: «Oui, mais je ne veux même pas trop m’investir dans cet emploi et être promu au sein de cette compagnie… Ça ne vaut pas la peine.» Ce n’est pas à ce niveau. Ce n’est pas entre la compagnie et vous, ou entre vos clients et vous; c’est entre la vie et vous, entre vous et vous. Ce que vous semez en étant généreux et entier, vous le récolterez de la plus belle façon des façons que vous pourriez imaginer. (En commençant par la fierté de vous être dépassé!)

J’écrivais la liste de mes priorités, il y a quelques jours, et c’est ce qui trônait au sommet: toujours offrir le meilleur de ce que je suis. C’est là qu’elle est, la magie, et je ne veux rien de moins pour moi et pour les personnes qui me côtoient.


2. PLONGER !

«Faites-vous une image de votre réussite et imprimez-la de façon indélébile dans votre esprit. Que cette image ne pâlisse jamais, qu’elle nourrisse constamment votre esprit, qui cherchera à son tour à la développer.»
~ Dr Norman Vincent Peale

Il y a une grande différence entre espérer et décider… C’est au printemps dernier que j’ai vraiment plongé corps et âme dans la vision que j’ai partagée avec vous – celle de toucher plus de 100 000 personnes chaque matin. Je n’ai pas plongé «le jour où…», ni «éventuellement». Non, maintenant! Le nombre d’abonnés n’a pas miraculeusement grimpé à cet instant précis, mais j’ai décidé que je n’allais pas attendre après la vie, que j’allais la précéder d’un pas.

J’ai donc commencé à imaginer que je m’adressais à 100 000 personnes, chaque fois que j’écrivais la capsule du jour. C’est toujours le cas, d’ailleurs. (Bon, ça serait faux de dire que je le fais chaque fois, mais c’est très fréquent!) Je bondissais directement dans mon rêve… par la pensée. À l’époque, c’était un bond important, puisque ma «vraie réalité» était que je touchais la vie de 4 800 personnes seulement. Mais au fil du temps, ma «vraie réalité» et ma «réalité imaginée» se rapprochent délicieusement.

Je disais plus tôt que le nombre d’abonnés n’a pas grimpé miraculeusement lorsque j’ai plongé dans ma vision… C’est faux, maintenant que j’y pense. Quelques courtes semaines plus tard, j’ai eu une idée toute simple – ridiculement simple – qui a fait toute la différence. Après que je l’ai mise en application (cela m’a pris environ une journée et ne m’a rien coûté), le nombre d’abonnés est passé de 5 000 à 10 000… en trois semaines! Le bond extérieur a suivi mon bond intérieur. (Je répète: le bond extérieur a suivi – et non pas précédé – le bond intérieur.)

Les ressources dont on a besoin pour avancer sur le chemin de nos rêves se trouvent souvent juste à côté de nous… Sous la forme d’une idée géniale, d’un élan, d’une occasion. Or, il faut être en «mode réception» pour les voir, il faut déjà avoir le cœur et la tête dans le rêve en question.

La visualisation, c’est beaucoup plus qu’un exercice à faire les yeux fermés, avant de se coucher. C’est un mode de vie, une pratique de tous les instants. C’est le réflexe de cultiver maintenant l’état dans lequel on veut être et dans lequel on sera. Est-ce toujours facile? Non. C’est pourquoi il est important d’avoir un environnement qui nous soutient et qui nous rappelle constamment de nous «réaligner». Et c’est bien sûr ce type de soutien que je souhaite vous offrir par l’entremise de mes messages journaliers.



3. VIBRER !

«Le désir qui naît de la joie est plus fort que le désir qui naît de la tristesse.»
~ Baruch Spinoza


Ce troisième déclic est étroitement lié au dernier, mais je crois qu’il mérite quelques paragraphes à lui seul…

Le moment où j’ai vécu les deux déclics précédents est aussi celui où je suis tombée sérieusement amoureuse de ma vie. J’ai senti s’installer en moi un état de joie intense, un sens aigu du possible… Pas seulement par rapport à mon projet magique, mais disons que celui-ci fut aussi délicieusement atteint par mon débordement de positivité. Et je sais, au fin fond de mes tripes, que ça a été l’événement déclencheur.

Quelle est la première question que l’on se pose lorsqu’on veut accomplir quelque chose de nouveau? C’est «Qu’ai-je besoin de faire pour y arriver?»; on cherche le bon plan, les bonnes actions, la bonne stratégie... Or, j’aimerais vous proposer une question différente aujourd’hui: «Qu’avez-vous besoin de penser et de ressentir pour y arriver?» Car même le plan d’action le plus génial est saboté si nos «vibrations» sont basses et si notre état intérieur n’est pas en alignement avec ce qu’on souhaite réaliser. C’est un peu comme avancer avec un pied sur la pédale de gaz et un pied sur la pédale de frein en même temps.

Je vous invite à penser à quelques accomplissements dont vous êtes fier. Lorsque vous en aurez identifié quelques-uns, rappelez-vous les conditions gagnantes qui étaient présentes dans ces circonstances. Cela dit, voici une petite nuance: plutôt que de chercher ces conditions dans vos actions, cherchez-les dans votre état d’esprit. Oui, portez attention non pas à ce que vous faisiez, mais à ce qui vous habitait (pensées, émotions, etc.) avant et pendant. Quel était votre dialogue intérieur à ce moment? Quelles étaient vos attentes? Étiez-vous optimiste? Faites des liens... Vous remarquerez probablement que les plus belles surprises que vous avez eues et les événements qui vous ont le plus apporté ont émergé d’un état de joie. Il ne peut pas en être autrement: la joie est le fluide de vie.

L’intangible est bien réel et très puissant. Portez ne serait-ce qu’un petit 10 % de votre énergie à nourrir votre enthousiasme et vous créerez un mouvement sans même le réaliser, sans avoir à forcer. La clé est d’apprendre à cultiver ces belles pensées sur commande, sans raison précise, simplement parce que ça goûte bon et parce que vous le voulez. Vous serez renversé de voir les changements qui se produiront dans votre vie lorsque vous cultiverez cet état d’accueil et d’amour auquel rien ne peut résister.

Anges gardiens virtuels !?!


On évoque souvent, pour parler (ou complimenter) des gens qui font la différence de notre vie par "l'image" d'ange gardien. Depuis surtout (plus ou moins) trois ans saint-Joseph joue ce rôle providnetiel pour moi. Mais depuis que je suis chez les dominicains, j'ai découvert une certains nombres de sites qui me nourri à différent niveau de ma vie, mais qui ont tous en commun de me soutenir dans ma quête spirituelle (ou bien ma vie mystique pour dire le fond de ma pensée). Voici une nouvelle rubrique qui vois le jour ce matin et qui vous donne en partage les principaux "sites angéliques". Croyez-moi ça vaut le détour réellement !!!

jeudi 12 novembre 2009

"Ce qui est écrit et écrit" !!!


Cette photo de moi a été prise immédiatement après "LA" conversation que j'ai eut avec Sylvie Huard et qui marque ma véritable naissance poétique! Si j'ai opter pour cette photo, c'est que mon propos d'aujourd'hui en est un peu la suite de mon introspection. Depuis le début octobre j'écris énormément de poèmes (surtout des Haïkus). Mais depuis le début de ce mois ci (novembre) j'ai abandonner mon ancien projet de Lazare (que m'avait inspirer les recherches que je faisait pour un autre écrivain) au profit d'un autre qui est vraiment "mien". C'est un roman spirituel en trois partie. La première sur le Bon Larron, la deuxième sur le songe de saint Joseph et le dernier sur la famine de Palencia qui poussa saint Dominique à son premier acte connu d'héroïsme.

Ce qui me préoccupe aujourd'hui, c'est que l'écriture en prose et romanesque semble plus difficile à première vue. Je me demande si je ne devrait laisser aller ma plume pour écrire se roman sans stopper ma fibre poétique pour me cantonner dans la prose? La longueur du texte à écrire est difficile. Mais peut-etre s'agit-il d'un manque d'aisance et non une contradiction envers mon génie artistique. Mais je tiens à mener à terme ce projet. C'est un vieux rêve de devenir écrivain (romancier pour être plus précis). Ou bien, ma mission d'écrivain en serait une de poésie et non de "proseur". Donc ce que je me propose de faire est de continuer pour le moment en prose. Pour voir si je peut pondre une histoire à haute teneur spirituelle. Puis ensuite (ou si cela ne marche pas) d'en faire une chanson à geste (genre la chanson de Roland).

Le point de départ idéal et même unique, selon moi, est de retrouver la même béatitude ou sérénité que j'avais sur la photo et de là écouter mon coeur. La source de mon essence poétique s'y trouve. Donc mon vieux, mets-toi en maillot, détends-toi et vogue cap franc Ciel !!!

vendredi 6 novembre 2009

"HUMUS" # 1


Hier deux belles grâces m’ont été données en cadeau à mon groupe de prière. J’ai revu ma cousine Huguette après des années où nous étions chacun de son côté; j’ai pigé une série de trois petits pains de la Parole qui formait une belle suite. Dans le premier, Il (Dieu) me disait qu’Il m’aimait, dans le deuxième qu’Il me guérissait par une onction et dans le troisième qu’une force allait fondre sur moi en vue d’une prochaine libération. J’aime à penser que c’est un cadeau d’amitié de ma nouvelle amie céleste (sainte Philomène).

Revenons, pour un instants, au Bon Larron et son enseignement sur « l’art de souffrir ». D’après ce que j’ai pu comprendre, il suffit de trois choses qui semblent contraire à nos réflexes habituels pour rendre la souffrance plus supportable et enrichissante. Le Bon Larron se reconnais tel qu’il est (humilité), il confesse la divinité de Jésus malgré son état de futur défunt et surtout il « CROIT » en Sa Bonté et il ose le prier sans prétention et du fond de son cœur. J’ajouterai aussi une chose. C’est qu’il s’est mis à aimer Jésus parce qu’il découvre en Lui LE SERVITEUR SOUFFRANT !!! C’est-à-dire que Jésus bien que blanc comme l’agneau qui vient de naître, Il s’immole pour être « DIEU AVEC NOUS ! » A-V-E-C (= « avec cela » ou mieux encore « auprès de ») le mot magique qui vient tout changer. Je le répète encore N-O-U-S N-E S-O-M-M-E-S P-A-S S-E-U-L !!! Arrêtons donc de nous prendre pour un damné, un martyr ou pour le messie. C’est Jésus qui nous sauve et le mal fait partie de la vie simplement. Bref acceptons mieux nos limites, pleurons sincèrement, reconnaissons Dieu pour l'un des notre et PRÉSENT À NOS CÔTÉS, croyons que par ce mal on deviendra meilleur et (finalement) laissons-nous prendre par la main par Jésus pour qu'il mène Lui-même notre marche vers Son Royaume ! 0:)

jeudi 5 novembre 2009

Ça fait mal, mais ce n'est pas un mal !


Ce matin, j'ai acheté, sur un coup de tête un dépliant sur le martyr de sainte Philomène. Normalement en lisant une histoire aussi "fantastique" je refuse de la croire. Parce qu'elle voulait sauvegarder son voeu de virginité au Christ, elle as été jeter 40 jour en prison, flageller, après c'est fait soigne par des anges en une nuit, on la jeta dans le Tibre avec une ancre (des anges la délivre de ces liens et la ramène sur la rive saine et sauve), on a voulut la cribler de flèches chauffées au rouge (celle-ci retournèrent vers les archers en en tuèrent six) et finalement on la décapita le lendemain. Mais cette fois, je me suis dit "et pourquoi pas" en regardant son image. Elle a le même regard pur que mon amie Évelyne. Un coeur pur ne serait mentir me dis-je.

Je me questionne beaucoup aujourd'hui sur le réflexe que nous avons tous devant les malheurs. Pourquoi toujours culpabilisé? Je crois de moins en moins au fameux "nous sommes les artisans de ce qui nous arrive en bien ou en mal". Ni aurait-il pas de l'orgueil dans ça? Bien oui, pourquoi alors Jésus aurait souffert le martyr, puisqu'il n'y a que BONTÉ en Lui? Mes lectures récentes me porte à croire que ce mirage est faux et qu'il nous empêche de bien vivre nos souffrances. Comme Job (lire le début et la fin en prose) il serait de meilleur aloi de vivre nos coups durs avec Jésus et en les lui donnant. NOUS NE SOMMES PAS SEUL !!! C'est aussi le message du récit du Bon Larron !!! UDP ! ^^ 0:)

lundi 26 octobre 2009

Mon dernier homélie de rêve ! ^^




Depuis une vingtaine de jours (depuis le soir du 10 octobre pour être précis), ou même peut-être plus saint Dismas ou le saint Bon Larron me préoccupe beaucoup. Quelque part je pense qu’il est en partie responsable de mon éveil poétique du mois d’octobre qui restera pour moi a marquer d’une pierre blanche (j’ai écrit pas moins d’une quarantaine de haïkus et six poèmes « à saveur occidentales »). Mon attrait et surtout les échos profonds que l’évangile de Luc semble trouver en mon âme m’incitent à reprendre mon exercice homilétique du début du mois. Voici donc cet homélie funèbre « version 1.2 ».


Dans le bien du Bien !!!


+1ière lecture (Si. 15, 15-20)

Je pense qu'ici nous avons toute la grandeur de la liberté que Dieu nous donne et toute la substance de notre dignité humaine. "À combattre sans périls, on vainc sans gloire" lit-on dans le Cid. On a aussi en filigrane la raison majeur pourquoi l'humilité et la petitesse conviennent mieux à notre condition de créatures de Dieu. En bref je dirais que nous avons l’un des premiers appels directs de Dieu à la conversion.

Notre capacité de décision et surtout L'ASSUMASSION de ces dernières sont les bases de notre dignité d’homme. Je crois profondément que la sanctification passe dans ce dur chemin de faire sienne la volonté divine. Mais heureusement, la grâce est là pour suppléer à nos lacunes pécheresses. Ça sera un peu plus clair à la 2ième lecture (2Co. 12, 7-10) et à la lecture de l'Évangile (Lc. 23, 39-43).

Aujourd’hui, je crois avoir mis le doigt sur l'origine de mon onction de douceur, c’est-à-dire la confiance indéfectible en la BONTÉ de Dieu. Ce qui engendre l’onction de douceur chez moi est, entre autre, mon abandon sans condition à la BONTÉ et à L'HUMILITÉ de Dieu. C'est en épousant cette humilité nous-même que nous pouvons agir « pour le bien du Bien » (comme j’aime à dire souvent) et Le laisser Lui agir en nous, pour nous et par nous. N’avez-vous pas remarqué, d’ailleurs, que Jésus associe très souvent douceur et humilité, comme lorsqu’il parle de son cœur en nous invitant à s’abandonner à Lui. Tous ce processus de la conversion (c’est sans doute cela = BONTÉ, HUMILITÉ ET DOUCEUR) est la couleur dominante de ma spiritualités propre que je suis en train de découvrir les beautés (J’y reviendrai plus loin).


+Psaume (8)


Ce beau psaume qui dans ma jeunesse berçait mon émerveillement, que j’ai perdu de vu, lorsque « je suis devenu grand » et que je viens de retrouver au début de ma quête spirituelle au printemps 2006 (par ma découverte de Plotin (traité sur le beau) et du pseudo-Denys (traité de la théologie mystique). Je remarque une belle descende déguiser en monter dans la lecture de notre psaume. Regardons brièvement chaque marche de cette élévation profonde.

On commence par s’émerveiller de la grandeur de Dieu et on finit par un idem. Pas de grand mystère, tout vient de Lui et retourne à Lui tout comme la pluie. Nous avons donc affaire ici à une quête intérieur, du genre de celle que relate, non pas tellement la « via » (voie) que nous devons suivre, que le récit des transfigurations du « viator » (cheminant) par son cheminement dans cette voie. Bref le récit d’une Illumination pur et simple.

La première strophe nous introduit dans les hauteurs que les cœurs simples atteignent du fait justement de leur petitesse. C’est exactement le type classique du héro des légendes (qu’on a rebaptiser aujourd’hui du nom d’anti-héro par opposition au héro sans peurs et sans reproches). Souvent un laissé pour compte qui avait la pureté du cœur nécessaire pour mener à bien la quête de sa vie. Rappelez-vous la prière de Jésus sur la sagesse du Père de caché aux grands ce qu’il révèle aux petits. Ou bien penser encore à la parabole du jugement dernier : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères … ». Le Bien tout comme la vérité ou mieux encore comme l’amour rayonne par lui-même sa vertu propre. Nous sommes les cierges qui permettent à Dieu de rayonner dans le monde. Le Bon Larron de notre évangile est de loin l’exemple le plus criant de ceci, non?

C’est cet abandon filial dont parle la strophe suivante. Pensez-s’y deux secondes, Ce force-t-on a aimer? Non on se laisse habiter par l’amour. En plus Dieu à fait de nous une bête sociale et intelligente, donc l’amour entre nous et la liberté SONT naturelles et va de soi, si on est vraiment authentique envers nous-même. On achève par un rappel de la grandeur de Dieu par un hommage à sa sollicitude envers nous.

Ici est le point tournant du psaume. Nous avons un teste en humilité. On vérifie, par l’énumération de notre dignité si nous avons assimilé et surtout assumer la grandeur de l’humilité. Nous sommes V .P. et non P.D.G. Par la description de notre « champ de compétence », on procède au désamorçage des piège du notre ennemis juré. Saint Paul nous le dit dans une belle formule lapidaire : « Pour les purs, tout est pur; ». Mais c’est encore Jésus qui nous met exactement sur la piste par la 2ième Béatitude : « Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! » Ce point revient quelques fois dans les livres saints : « Le Christ s’est fait pauvre, pour nous enrichir de sa pauvreté. » par exemple. Vous voyez donc la vraie nature de notre dignité : Humilité = douceur = abandon filial = liberté = paix & joie donc bonheur. Et nous revenons au début qui est en faite la finalité de toute créatures saintes. Miséricorde, penser (oui encore, j’insiste) au Bon Larron, notre « co-héro » du jour.


+2ière lecture (2Co. 12, 7-10)

On lis dans un roman aussi beau que court : « Ça fait mal, mais ce n’est pas un mal. » Ce trait de sagesse nous vient de Rose (une vielle dame) qui explique le mystère de la Croix de Jésus au petit Oscar (un jeune garçon malade de l’hôpital où elle travail). L’humilité ne nous émunise pas contre le malheur. Mais cette vertu nous aide à tout remettre dans sa juste place. Le mal devient alors ouverture vers le Bien et non plus une fermeture sur nous. Si dans la première lecture on nous met devant un choix et si dans le psaume, on oriente quelque peu dans le sens du Bien notre choix, ici on nous explique la logique interne de « l’option du Bien ». Dans l’évangile on nous montrera l’un des plus beau fleuron d’un homme qui choisit d’être doux et humble de cœur ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit en faite ici.

Le texte est assez clair en soi. Pour notre bonheur nous devons voguer entre d’une part, laisser Dieu être grand en nous et, d’autre part, ne pas se prendre pour quelqu’un d’autre que soi en cultivant la l’humilité saine pour notre estime de soi et sainte pour notre bonheur. La preuve en est que si on regarde nos vies; je mettrai ma main au feu que nos plus grands moments de bonheur ont toujours été quand nous étions simplement mais pleinement nous-même. Alors laissons-nous consumer par les feux divins en nous. C’est le chemin obliger pour être heureux dès ici-bas. Qui perds sa vie à cause de moi, la gagnera nous dit le Christ par ses messagers Ben Sirac, le psalmiste et les saints Paul et Luc.

On se trouve ici devant l’ultime secret de l’amour selon Jésus. C’est cela aimer COMME il aime. Un amour qui rayonne au lieu de simplement briller. En quoi le soleil est-il dispensateur de vie? Ce n’est pas parce qu’il brille qu’il éclaire et réchauffe, c’est sa « rayonnance » qui a cette rare vertu. Vous constater maintenant l’interaction entre la BONTÉ, l’HUMILITÉ et la DOUCEUR ! Plus j’y songe et plus je constate comment la 2ième Béatitude me convient parfaitement pour définir ma vie et le chemin que Jésus me demande de suivre pour marcher à sa suite.


+Évangile (Lc. 23, 39-43)

Ce bel évangile est à lui seul un résumer de toute le mystère de la Rédemption opéré par Jésus-Christ. Résumons; Un terroriste est crucifié avec un comparse et Jésus, tandis que leur chef (nommément Barabbas) a mis les voiles. Selon Matthieu et Marc les deux insultent Jésus, mais Luc (qui bénéficie du témoignage de Marie) distingue nos deux acolytes dans le crime. Le premier (appelons le Gestas) se joint à la masse haineuse pour calomnier Jésus. Le deuxième (Dismas), vie une véritable confession avant la lettre. Il se reconnaît pécheur (HUMILITÉ), reconnaît la « messianité » de Jésus (BONTÉ) et profession sa foi envers son Seigneur (DOUCEUR).

C’est justement ça la conversion et le désert qu’il nous faut traverser pour obtenir la Terre Promise. En se laissant illuminer par le BONTÉ, en se laissant transfigurer par Dame Humilité, il n’y a que par ce chemin illuminatif qu’on peut devenir DOUX ! Notre salut est à ce prix modique ! Que vous en semble ? Repenser aux 2 premières lectures et au psaume d’aujourd’hui ! Cela me paraît l’évidence même; seul les humbles sont dans la vérité de leurs êtres et ont la petitesse qu’il faut pour leur sanctification par la grâce agissante de Dieu. Jésus l’a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ! » Alors convertissons-vous et croyons à la Bonne Nouvelle !!!

Larron crucifié;
Humilité salvatrice,
Un cœur bourgeonne !


BONTÉ, HUMILITÉ ET DOUCEUR !!! Que dire de plus, mes frères et sœurs? Sinon qu’être doux et humble de cœur consiste simplement à s’abandonner à la BONTÉ de Dieu, en se mettant à l’école de Dame Humilité qui adoucit tout ce qu’elle touche. Priez donc pour que je burine en mon cœur ces mots de feu : « HEUREUX LES DOUX : ILS OBTIENTRONT LA TERRE PROMISE !!! »

Voici en terminant cette petite parabole poétique que je laisse à vos réflexions :


LA VOIE DE L’ÉCLIPSE !

Les jours coulent et la vie s’écoule !
Le bonheur vivote sans heurt !

Puis un ombre questionne.
L’obscurité grandissante, enténèbre les cœurs !

L’invincible lumière auréole la noirceur de sainteté;
Et l’Espérance proclame les beautés de la pauvreté.

Dame Humilité nous éclairant de son sourire,
Vêt les cœurs de joie et les couronnent de la Foi !

Mourir aux certitudes, c’est naître à la Vérité !
La conversion seule nous engendre à notre plénitude !

samedi 24 octobre 2009

défi édifiant ! ;)


À partir d'ici j'arrête de numéroter mes "improvisations". Donc pour la dernière fois celle-ci est la 4ième. Hier le frère Rick et les postulants m'avait défier pendant le déjeuner d'écrire un poème avec comme premier mot "NEIGE" et comme dernier mot "SLOCHE". Voici se qui surgit en moi presque d'un trait (sauf 2 ajustements mineur) :


Neige; céleste prophète de la simplicité de Dieu !
Ta blancheur nous prêche la pureté
et ta froidure, le combat spirituel.

Mais notre insouciance nous aveugle
et notre geôlier, l'esprit du Monde,
fait que nos pas te transforme en sloche !

vendredi 23 octobre 2009

Changement de maître de sagesse ?



Hier soir, j'ai été souper avec mon père (qui fête ces 78 ans) et mon frère Christian. Ce matin ne me levant et en écrivant, j'ai l'étrange (et un peu inquiétante) impression que je me prépare à recevoir du saint (Bon) Larron un baptême dans le Rubicon, que je n'en remonterai pas par la même rive et surtout que j'en serait aussi plus ou moins transformer voir transfigurer. Je vous ai dit (voir ci-bas "larmes et sourires") comment saint Dismas est entré de nouveau dans ma vie. Que va-t-il se passer? Pour un fois je n'essaierai pas de deviner (et donc de chercher a provoquer) la réponse. Pour le moment, je lis sur lui (l'excellent livre d'André Daigneault que je recommande d'ailleur chaleureusement la lecture à tous), de méditer son évangile (Lc. 23, 39-443), de laisser me charmer par la muse qui me mène vers lui et sans doute écrire un roman sinon pour le moins une nouvelle SPIRITUELLE sur lui. Bon bien A+ et UDP !!!

vendredi 16 octobre 2009

Un peu de tout (impro #3) !

Hier, mon amie Évelyne a mis un bel article sur l'existence et la mature des anges. Avant de me coucher, j'ai "causer" avec Gamalael et Mazarel, mes anges gardiens. On m'a dit, il y a quelques années déjà, qu'un homme qui avait le rare charisme de voir les anges de chacun, aurait dit (je résume la teneur de ses propos) : " Tous nous avons un ange qui veille sur nous et nous apporte les grâces dont nous avons besoin de la part de Dieu. Les laïcs auraient un ange; les prêtres et les religieux (je pense que ça incluait les vierges consacrés aussi) en auraient deux, les évêques quatre et le pape cinq." Donc, après un sommeil aux couleurs angélique, je me suis rendu compte que demain est la St-Ignace d'Antioche. Ça sera un peu ma fête, puisque selon le calendrier liturgique d'avant la réforme de Paul VI de 1970, cette fête tombais le 1er février jour de ma naissance ! J'ai donc remercié Dieu de la joie d'être de ce monde et de pouvoir, via mes joies et mes peines, Lui dire et prouver mon amour de Lui en Le suivant du mieux que je peux.

En écrivant, je sens monté en moi une belle action de grâce en pensant au beau cadeau de la paternité spirituelle qui me sera offert après les fêtes de fin d'année. Éh oui, j'ai donné mon nom au diocèse pour accompagner des catéchumènes en vue de les préparer soit au baptême ou à la confirmation (il ne s’agit pas vraiment de leur faire la catéchèse, mais d'un accompagnement plutôt de type spirituel). Je suis un peu nerveux, mais c'est tout de même exaltant de pensée que je serai l'instrument de Dieu pour construire la fondation de ses nouveaux frères et soeurs en terme de foi! Au sainte Dame Humilité, soit toujours en mon coeur pour le Christ seul rayonne et règne en ses rencontres !

Depuis une semaine j'ai la fibre poétique très fertile (dimanche et mardi dernier, j'ai composer (en un jet pratiquement) 7 nouveaux haïku!, ce qui me porte à croire qu'enfin je suis prêt à éclore et de sortir de ma veille carapace.

Printemps mystique,
soleil pascal en mon coeur!
J’éclos à ma vie!

dimanche 11 octobre 2009

larmes et sourires

Avant hier soir, j'ai reçu une triste et même pénible nouvelle de ma famille ! Cette "écharde", m'a fait réaliser que chacun doit veiller à son bonheur et à celui des autres également. Après un modeste torrent de larme dans la chapelle du couvent, j'ai méditer un peu sur l'évangile du Bon Larron (Lc. 23, 39-43). Mon Dieu, quel baume que ce petit récit (mais dense) à mis à ma plaire toute neuve et sanglante. "Quand je me regarde, je me désole; mais quand je me compare, je me console." nous dit le proverbe. Je comprend beaucoup plus ce que disait un évêque, dont j'oublie le nom, au J.M.J. de Rome en 2000 : "Le Christ sans la Croix, ça donne la croix sans le Christ."

Au contact du saint Larron, on se sens bien dans notre humanité souffrante et pécheresse, puisqu'on ce sait aimer, pardonner et même sanctifier par et à cause de nos peines et de nos échecs; pourvu qu'on accepte notre croix dans notre vie et qu'on laisse le Christ nous convertir en étant crucifier à nos côtés! "Heureuse faute qui nous a valut un tel Sauveur !" pourrions-nous chanter avec le cantique. Oh oui Dieu de Miséricorde louange et gloire à Toi, le 3x saint !!!

lundi 5 octobre 2009

Improvisation #2 (dernière partie)

Évangile (Mt. 1, 18-25) :

Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ.
Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ;
or, avant qu'ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste,
ne voulait pas la dénoncer publiquement ;
il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet,
lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi
Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils,
auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur
prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils,
auquel on donnera le nom d'Emmanuel,
qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse, mais il n'eut pas de rapports avec elle ;
elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus.



Voilà donc, ce que j’attends quand je dis : » c’est dans le bien du Bien ! » Ceux qui me connaisse on toujours les sourcils en accent circonflexe en attendant ce patois. Ce belle évangile du songe de Joseph que certains nomme (justement à mon sens : « l’Annonciation de Joseph » ou mieux encore « le Fiat de joseph »). Un homme tourmenter par l’impossible traîtrise de Marie la pure! Il croit tellement à sa vertu qu’il décide de « sauver les meubles » en gardant ce péché apparent au sein de la famille. Matthieu a bien capté toujours les facettes de cette nuit de la foi. Tout comme son devancier, « le patriarche Joseph l’Égyptien », notre homme juste reçoit la consolation divine par le biais d’un songe. Si on regarde la chose de façon humaine, on découvre déjà toute la noblesse de son cœur. Mais dans l’optique de la grâce, les choses on une autre profondeur :

Larmes et Songe,
Paternité prophétique !
Aube de Noël !


Comme le dit Paul dans sa lettre que nous venons de voir, c’est au sein de ce chaos que Dieu attendait de dévoiler toute sa splendeur. Joseph su voir la grâce divine en action en Marie à cause de sa petitesse, tout comme l’avait décrit le psalmiste. C’est par le chemin ténébreux du deuil que Joseph trouva toute la luminosité de la Vie.

BONTÉ, HUMILITÉ ET DOUCEUR !!! Que dire de plus, mes frères et sœurs? Sinon qu’être doux et humble de cœur consiste simplement à s’abandonner à la BONTÉ de Dieu, en se mettant à l’école de Dame Humilité qui adoucit tout ce qu’elle touche. Priez donc pour que je burine en mon cœur ces mots de feu : « HEUREUX LES DOUX, ILS OBTIENTRONT LA TERRE PROMISE !!! »

Ô gente Dame Humilité!
Permettez que je vous courtise,
Pour que Dieu consume mon âme,
Telle un cierge!

Doux Joseph,
Patriarche des temps nouveaux!
Évangéliste du divin silence,
Prends-moi comme apprentis.

Dieu bon,
Dieu beau,
Dieu bien!

Ô mon âme,
Élève mon cœur
Telle une hostie
Pour le salut du monde
Et pour sa plus grande gloire!

Il n’est que convenance,
Que Lui s’élève;
Et que moi je rapetisse!

Alléluia, Fiat!
Amen, Maranatha !

Improvisation #2 (3ième partie)

2ième lecture (2Co. 12, 7-10) :

Frères, les révélations que j’ai reçues
sont tellement exceptionnelles que,
pour m’empêcher de me surestimer,
j’ai dans ma chair une écharde,
un envoyé de Satan qui est là pour me gifler,
pour m’empêcher de me surestimer.
Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi.
Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit :
ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. »
Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil
dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C'est pourquoi j'accepte de grand coeur
pour le Christ les faiblesses, les insultes,
les contraintes, les persécutions
et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.



On lis dans un roman aussi beau que court : « Ça fait mal, mais ce n’est pas un mal. » Ce trait de sagesse nous vient de Rose (une vielle dame) qui explique le mystère de la Croix de Jésus au petit Oscar (un jeune garçon malade de l’hôpital où elle travail). L’humilité ne nous émunise pas contre le malheur. Mais ces vertus nous aide à tout remettre dans sa juste place. Le mal devient alors ouverture vers le Bien et non plus une fermeture sur nous. Si dans la première lecture on nous met devant un choix et si dans le psaume, on oriente quelque peu dans le sens du Bien, ici on nous explique la logique interne de « l’option du Bien ». Dans l’évangile on nous montrera l’un des plus beau fleuron d’un homme qui choisit d’être doux et humble de cœur ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit en faite ici.

Le texte est assez clair en soi. Pour notre bonheur nous devons voguer entre d’une part, laisser Dieu être grand en nous et, d’autre part, ne pas se prendre pour quelqu’un d’autre que soi en cultivant la l’humilité saine pour notre estime de soi et sainte pour notre bonheur. La preuve en est que si on regarde nos vies; je mettrai ma main au feu que nos plus grands moments de bonheur ont toujours été quand nous étions simplement mais pleinement nous-même. Alors laissons-nous consumer par les feux divins en nous. C’est le chemin obliger pour être heureux dès ici-bas. Qui perds sa vie à cause de moi, la gagnera nous dit le Christ par ses messagers Ben Sirac, le psalmiste et saint Paul.

On se trouve ici devant l’ultime secret de l’amour selon Jésus. C’est cela aimer COMME il aime. Un amour qui rayonne au lieu de simplement briller. En quoi le soleil est-il dispensateur de vie? Ce n’est pas parce qu’il brille qu’il éclaire et réchauffe, c’est sa « rayonnance » qui a cette rare vertu. Vous constater maintenant l’interaction entre la BONTÉ, l’HUMILITÉ et la DOUCEUR ! Plus j’y songe et plus je constate comment la 2ième Béatitude me convient parfaitement pour définir ma vie et le chemin que Jésus demande de suivre pour marcher à sa suite.

dimanche 4 octobre 2009

Improvisation #2 (2ième partie)

Voici la suite de mes réflexions sur mes "textes fondateurs". D'abord voici le texte du psaume (8) qui est le focaliseur de mes pensées.

R/ O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom
par toute la terre !

Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits :
rempart que tu opposes à l'adversaire,
où l'ennemi se brise en sa révolte.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

R/ O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom
par toute la terre



Ce beau psaume qui dans ma jeunesse berçait mon émerveillement et que j’ai perdu de vu, lorsque « je suis devenu grand » et que je viens de retrouver au début de ma quête spirituelle au printemps 2006 (par ma découverte de Plotin (traité sur le beau) et du pseudo-Denys (traité de la théologie mystique). Je remarque une belle descende déguiser en monter dans la lecture de notre psaume. Regardons brièvement chaque marche de cette élévation profonde.

On commence par s’émerveiller de la grandeur de Dieu et on finit par un idem. Pas de grand mystère, tout vient de Lui et retourne à Lui tout comme la pluie. Nous avons donc affaire ici à une quête intérieur, du genre de celle que relate, non pas tellement la « via » (voie) que nous devons suivre, que le récit des transfigurations du « viator » (cheminant) par son cheminement dans cette voie. Bref le récit d’une Illumination pur et simple.

La première strophe nous introduit dans les hauteurs que les cœurs simples atteignent du fait justement de leur petitesse. C’est exactement le type classique du héro des légendes (qu’on a rebaptiser aujourd’hui du nom d’anti-héro). Souvent un laissé pour compte qui avait la pureté du cœur nécessaire pour mener à bien sa quête de sa vie. Rappelez-vous la prière de Jésus sur la sagesse du Père de caché aux grands ce qu’il révéle aux petits. Ou bien penser encore à la parabole du jugement dernier : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères … ». Le Bien tout comme la vérité ou mieux encore que l’amour rayonne par lui-même sa vertu propre. Nous sommes les cierges qui permettent à Dieu de rayonner dans le monde.

C’est cet abandon filial dont parle la strophe suivante. Pensez-s’y deux secondes, Ce force-t-on a aimer? Non on se laisse habiter par l’amour. En plus Dieu à fait de nous une bête sociale et intelligente, donc l’amour entre nous et la liberté EST naturelle et va de soi, si on est vraiment authentique envers nous-même, non? On achève par un rappel de la grandeur de Dieu par un hommage à sa sollicitude envers nous.

Ici est le point tournant du psaume. Nous avons un teste en humilité. On vérifie, par l’énumération de notre dignité si nous avons assimilé et surtout assumer la grandeur de l’humilité. Nous sommes V .P. et non P.D.G. Par la description de notre « champ de compétence », on procède au désamorçage des piège du notre ennemis juré. Saint Paul nous le dit dans une belle formule lapidaire : « Pour les purs, tout est pur; ... » . Mais c’est encore Jésus qui nous met exactement sur la piste par la 2ième Béatitude : « Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! » Ce point revient quelques fois dans les livres saints : « Le Christ s’est fait pauvre, pour nous enrichir de sa pauvreté. » Vous voyez donc la vraie nature de notre dignité. Humilité = douceur = abandon = liberté = paix & joie. Et nous revenons au début qui est en faite la finalité de toute créatures saintes.

samedi 3 octobre 2009

improvisation #2

Ce matin je lisais sur le blog de ma meilleur amie, Évelyne Mélin, ces 2 dernières entrées. La pureté de son coeur est tout a fait désarmant, on s'y fait jamais. Ça m'a donner le goût de mettre un peu plus de spontanéité ici. Curieusement, dans la vie je suis un gars spontané, mais j'ai comme une fausse pudeur ici. Donc, go, je me lance !

Jeudi dernier, juste pour le plaisir de l'exercice j'ai décider de choisir moi-même les textes que j'aimerai qu'on lise à mes funérailles. Ni voyez rien de morbide. Je me suis dit que jetait une bonne façon de mettre un peu d'ordre dans mes idée pour mieux borner mon paysage spirituel. Bref, je désir (pour ce journal entre autre chose) à vouloir mieux définir les tenants et aboutissants de ma spiritualité propre. Donc pour aujourd'hui j'improvise quelques idées à partir du texte de "la 1ière lecture" de mes adieux (Si. 15, 15-20).

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,
il dépend de ton choix de rester fidèle.
Le Seigneur a mis devant toi l'eau et le feu :
étends la main vers ce que tu préfères.
La vie et la mort sont proposées aux hommes,
l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix.
Car la sagesse du Seigneur est grande,
il est tout-puissant et il voit tout.
Ses regards sont tournés vers ceux qui le craignent,
il connaît toutes les actions des hommes.
Il n'a commandé à personne d'être impie,
il n'a permis à personne de pécher.
Je pense qu'ici nous avons toute la grandeur de la liberté que Dieu nous donne et toute la substance de notre dignité humaine. "À combattre sans périls, on vainc sans gloire" lit-on dans le Cid. On a aussi en filigrane la raison majeur pourquoi l'humilité et la petitesse conviennent mieux à notre condition de créatures de Dieu. Je reviendrai sur ce point dans mes réflexions sur "le psaume du jour(Ps. 8)." On voit bien aussi l'origine du Bien et du mal.
Notre grandeur et la dignité de notre condition n'est-il pas dans la capacité de décision et surtout dans L'ASSUMASSION de ces dernières? Je crois profondément que la sanctification passe dans ce dur chemin de faire sienne la volonté divine. Mais heureusement, la grâce est là pour suppléer à nos lacunes pécheresses. Ça sera un peu plus clair à la 2ième lecutre (2Co. 12, 7-10) et à la lecture de l'Évangile (Mt. 1, 18-25).
Pour aujourd'hui, je crois avoir mis le doigt sur l'origine de ma douceur (avec ma profonde nature poétique), confiance indéfectible en la BONTÉ de Dieu. Ce qui permet d'être doux, c'est l'abandon sans condition à la BONTÉ et à L'HUMILITÉ de Dieu. C'est en épousant cette humilité nous-même que nous pouvons agir pour le bien du Bien et Le laisser agir en nous et par nous.

vendredi 18 septembre 2009

Magnificat perso!

Voici ce que la muse de la spiritualité fit jaillir en mon coeur ce matin. J'ai suivit la suggestion qu'Anselm Grün donne dans son livre sur la joie d'écrire son propre Magnificat. Il insiste pour que ce ne soit pas une paraphrase, mais réellement "NOTRE" Magnificat.

MAGNIFIQUE !

Magnifique es-tu oh toi mon Père,
Dieu éternellement aimant!

Tu es mon soleil et je suis ta lune.
Je rayonne de joie à Ta Sainte Lumière!

Depuis toujours, Tu veilles sur moi
Mes larmes seront perles de merci!

Je suis éternellement Ton enfant;
Amour est Ton Nom!

Tu m’ouvres Ton Cœur
Et mes masques tombent!

Tu me libères de mon ego;
Tu m’appel par mon nom!

Tu me rassasies de Tes Largesses,
Tu me dépouille de mon trop plein!

Tu me révèles à ma grandeur,
Tu me donnes Ta Douceur!

Tu fis de moi un Vivant,
Bénédiction je serais à Ton image!

samedi 12 septembre 2009

improvisation #1

Ce matin, je me suis dit que j'avais un peu trop négliger mon havre de paix. Je ne sais pas ce que ça va donné, mais une voix me dit "écris et fais moi confiance!" Me voici donc devant mon clavier en aveugle. J'ai prier ce matin mon rosaire (les mystères joyeux) et la première méditation portait sur l'Annonciation. Le seul épisode où les récits biblique et coranique sont presque concordants. La seule chose que j'ai pu offrir à mon zèle de piété comme intention ce fut : " Dieu révèle moi à mon propre mystère!"

À la fin de son homélie Michel nous invitait à demander par l'intercession de Marie (on fête aujourd'hui son saint nom) que Dieu nous ouvre à notre propre mystère. Que voulez-vous Dieu est souvent comme ça avec moi.

Oh toi mon nom
HUGUES
on dit que toi
que tu es intelligence
et
gros bon sens ou sens commun
que ton aura brille et éclaire
mon nuage de doute sur moi
tour à tour
je t'ai aimé et renier!
Toi qui me révèle aux autres
dévoile à mes yeux
mon propre mystère!
Oui, mon bon Jésus, mon divin frère,
appel moi par mon nom
et montre moi comment lire tes traces
pour que je puisse marcher allègrement
à ta suite.
++++++++++
Une chose viens de me venir en tête, souvent dans la Bible, Dieu donne un nom nouveau à ses élus juste avant de leur confier une nouvelle mission, un sens nouveau à leur vie et le nom devient ainsi le sceau qui imprègne et imbibe tout la personne et tout l'être profond de celui qui est appelé. C'est ainsi qu'ils sont plus perméables aux grâces d'en-Huaut et qu'ils peuvent accomlir leur vie selon les desseins divins. Je crois que Dieu, m'a fait passer par une nuit de sens de ma vie depuis presque 2 ans, pour me redonner mon nom que je n'assumais pas auparavant et que quelque chose de grand est en voie de germination ou même d'éclosion! Priez donc avec et pour moi frères et soeurs! Je crois, mais que Dieu vienne en aide de mon incroyance!
FIAT LUX !!!

lundi 31 août 2009

Et converse avec Dieu ...

Voici un beau morceau de poésie priante qu'il convient d'approcher avec espect et pieds nus. Germain Desjardins-Versailles à très bien capté la beauté de la scène de Joseph annoncant à sa douce Marie qu'il désirai la prendre chez-lui. J'imagine bien nos deux tourtereaux au puit du village à la barre du jour juste après le songe de notre héro de la douceur et de l,humilité. Contemplons donc et laissons-nous habiter par le silence d'adoration!


ET CONVERSE AVEC DIEU …

Je t’accepte pour femme
en Son Nom, pour Sa Gloire
je prends, Marie, ta main
dont je sais la beauté.

Marie ! je te reçois
je t’ouvre ma maison
mon cœur s’est agrandi
repose-toi ici.

Je voudrais te donner
l’univers et c’est peu …
mais je t’apporte mieux,
viens habiter mon âme

et converse avec Dieu !...


dimanche 30 août 2009

À vin nouveau; outre neuve !

Rebienvenue dans mon blog métamorphosé! Avec tout ce qui c'est passé cette dernière année, je peux dire que je ne suis plus le même homme. Si 2008 fut un "annus horibilis!", 2009 en fut une des gestation. Je sens que 2010 en sera une de Renaissance. Je renait d'en-Haut, de nouveau et surtout un peu plus à moi-même. Je pourrais donc bientôt chanté Par Lui, Avce Lui et En Lui !!!

Pourquoi ce titre?!? "LE PSAUTIER D'UNE ÂME !!!" Surtout 2 raisons majeurs. Primo; j'ai découvert que je suis, dans toutes les profondeurs de mon être et de ma personne, un poète! Il ne s'agit pas seulement d'un attrait, mais l'une des forces intimes qui anime ma vie et mon être. Deucio; Je me suis rappelé que la petite Thérèse avait intituler sa biographie : " l'histoire d'une âme", et Jean XXIII : "Journal d'une âme" je me suis donc donné la permission de suivre leurs exemples.

Voilà donc, mais bons amis habitués au "reposoir d'Angélus" le pourquoi de ce nouveau "concept" poétique de ce blog! A+

mercredi 29 juillet 2009

Viva la dolce vita !!!

Je part en vacances OUF ... ENFIN !!! ;)

Je serais de retour à la toute fin d'août. Il se pourrait que j'écrive pendant se repos bien mérité, mais ayant connu des grandes joies et des peines aussi lourde que mes joie furent célestines, je me consacrerai plutôt se doux temps à trouver un nouvel équilibre dams ma vie. Prier donc pour et avec moi s.v.p. !

Je vous annonce en primeur, que mon blog subira (au plus tard au début de septembre) de grandes mutations et peut-être même aussi carrément de nom! Pour vous mettre en appétit, je vous laisse comme indice : " frère Tuck (Toc) !" À SUIVRE donc ...

A+ :)

Psaume 23, chapitre 12

J’habiterai dans la maison de l’Éternel
jusqu’à la fin de mes jours !


Nous avons ici le comble de la joie de notre brebis chérie. Son bien-être est tel, elle se sent si « à la maison » avec son Berger, qu’elle n’éprouve pas l’ombre du désir d’un ailleurs meilleur. Le lien qui unit moutons et berger est fort à tel point que par une sorte d’osmose, le berger baignera aussi dans se bien-être face et au sein de son troupeau. Rappelons-nous que pour la mentalité hébraïque le mot « maison » n’est pas qu’une propriété, mais qu’il illustrait aussi (comme dans d’autres peuples comme les romains) le foyer, la famille et ici le troupeau du Bon Berger.

Pourquoi, nous chrétiens, ne serions-nous pas fière du Christ, comme les moutons de notre poème le sont du Berger, et le clamer haut et fort à nos voisins beaucoup moins fortunés? Ceux « du dehors de la clôture » voient-ils dans ma vie les bienfaits que me procure ma vie soumise au Christ? Mon caractère ou tempérament reflet-il une bonne image de mon Divin Berger? On trouve parfois une traduction un peu nuancée de notre verset : « J’habiterai dans la PRÉSENCE du Seigneur pour toujours. » Je pense que David avait cela en tête quand il écrivit ce remarquable chef-d’œuvre spirituel.

Ce thème de « la présence » est présent tout au long de notre texte sacré. Il évoque non seulement la vigilance de berger, mais également l’ardent désir de la brebis de vouloir vivre constamment sous le regard de son propriétaire. On pourrait appliquer cet même échange amoureux entre notre Seigneur et chacun de nous chrétien. On peut très bien résumé le tout par la phrase suivante : « Vivez toujours conscients de la présence de Dieu. »[1]

On peut percevoir cette réalité de deux manières. De façon intérieure en prenant conscience de la présence « efficace et concret » du Christ en moi par Son Esprit. Je dois être conséquent avec ma Foi et laisser la maîtrise de ma vie à cet Esprit pour bénéficier de la réelle proximité de mon Bon Berger. L’autre perception, extérieure, est orientée autour de moi et dans ma vie. Je constate Sa présence par son action par et pour moi. Oui inscrivons, comme une prière, cet ultime verset dans notre cœur et bénissons-Le par notre docilité amoureuse à sa sollicitude infinie envers nous.

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Nous arrivons donc à la fin de cette odyssée spirituelle. Je remercie tout particulièrement Évelyne, ma meilleurs amie aussi généreuse que joyeuse qui m’a donné l’idée et le courage d’entreprendre cette série. Reçois donc très chère tout mon amitié aussi dévouée que profonde.


[1] P. 139 de notre livre.

Psaume 23, chapitre 11

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront …


Pendant toute notre aventure scripturaire auprès du Bon Berger, nous avons vu et même senti au fond de nous l’immense sollicitude de notre propriétaire bienveillant. Avec cet avant dernier verset, on vois éclaté la gratitude amoureuse de notre belle et bonne brebis et repris en écho par le troupeau entier. De quoi d’ailleurs notre ovidé devrait-il se soucier puisqu’il est persuadé que son Pasteur compatissant, aimant et plein de ressources sera mettre tout en œuvre pour son bonheur et son avantage! Ce cri n’est pas qu’un éclat de joie, mais une authentique profession de Foi.

Combien d’entre-nous, chrétiens, avons cette foi en Sa sollicitude indéfectible? Bien sûr c’est l’enfance de l’art quand tout nous réussit, mais qu’en est-il quand nous « semblons » marcher seul et dans les sombres vallées de la pauvreté, de la maladie, de l’abandon ou de l’incompréhension des siens ou autre fléaux. Mon passé de pâtre me rends sensible (par l’émulation que j’y découvre vis-à-vis de mon Maître) à sa compassion que n’a pas son pareil. Par contre je ne suis ni meilleur ni pire que n’importe qui. Parfois donc mes tendances naturelles aux « pourquoi » ou ma présomption m’ont fait chutés plus d’une fois. Ainsi c’est avec une immense reconnaissance que je rends grâce à sa patience et sa tendresse infini pour moi et ce en dépit de mon entêtement tenace et récurant. Ainsi je suis plus en mesure de discerner le bonheur et la grâce qu’Il apporte dans mon quotidien.

Je l’aime, car le premier, Il m’a aimé. Et le plus beau de la chose est que cette sollicitude se renouvelle constamment et engendre, avec le temps, cette Foi confiante en Sa bonté pour moi. Peut importe que je me sente indigne ou non, Son Cœur déborde d’amour. En un mot nous avons ici la claire manifestation de l’essence du psaume entier. Nous pouvons bien ruminer cette parole de Jésus : « Je suis le Bon Berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Certains pourront aussi rendre le même témoignage que Jean : « À ceci nous avons connu l’amour, c’est qu’il a donné sa vie pour nous. »

À partir de ce flot de bonheur et de grâce, on peut se demander si je dois simplement le garder comme un trésor pour moi, ou s’il ne conviendrait pas plus à l’esprit de mon Berger que je le partage à mon tour? Songeons seulement que les brebis mal traitées peuvent être un des pire agent de destruction d’un pâturage et que l’inverse se vérifie de plusieurs façon pour les animaux heureux et en santé. La littérature parle des moutons comme les animaux aux sabots d’or, tellement l’enrichissement qu’apporte les brebis saines sont nombreux et éblouissants. Elles ont carrément le pouvoir de rendre la fertilité à des pâturages autrefois quasi-stériles. Ici l’évidence s’impose de soi en ce qui concerne le parallèle brebis et chrétien. Efforçons-nous donc de rayonner autour de soi les grâces si généreusement prodiguer. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » nous demande humblement notre Bon Berger.

Un bon moyen de savoir si nous sont de bons disciples est de se demander si, comme les mouton qui laisse derrières eux laisse bénédiction et fertilité, si notre passage laisse comme un parfum de bonté et de grâce ou si nous laissons amertume et ou déception? Je me souviens d’un bon mot de ma femme. Deux amis passèrent à la maison et l’un d’eux, après que nous ayons quittés la maison, croyait avoir oublié son chapeau. Je téléphone à ma femme qui après avoir cherché vainement ce précieux objet répondit : « J’ai retourné la maison de fond en comble, sans trouvé trace du chapeau. La seule chose que ses messieurs aient laissé après eux est une grande bénédiction! »[1] À la lumière de cette tranche de vie il est bon de se demander si ce que nous « laissons après nous » est :

« PAIX OU TOURMENT? »
« PARDON OU AMERTUME? »
« SATISFACTION OU CONFLIT? »
« FLEURS DE JOIE OU FRUSTRATION ? »
« AMOUR OU RANCŒUR? »


On devrait pouvoir dire de chacun de nous ce qu’on disait dans les premières histoires de la vie de Jésus : « Il allait, faisant le bien! »

Une autre chose qui m’impressionnait beaucoup était l’onction de miséricorde et de compassion que je trouvais en Jésus à chacun de ces actes ou rencontres. Avons-nous la même suavité dans les nôtres? En reconnaissance envers mon Maître, je devrais faire tout en mon pouvoir pour agir avec le même esprit que Lui agir envers moi. Ne le prions-nous pas tout les jours : « pardonne-nous nos offenses, comme nous le pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Souvent ceux qui ont bénéficiés de la miséricorde divine comme par miracle à leurs yeux, sont plus apte à rendre la réciproque autour d’eux et le font aussi avec plus de ferveur. Ceci sera d’un grand profit pour tous, pour l’Église et sera aussi une bénédiction pour Dieu. Oui pour Dieu! La vie chrétienne n’est pas à sens unique. Je me souviens de la grande satisfaction (et des bienfaits) que me procurais mon troupeau heureux et en santé. La satisfaction de chaque brebis mettais un baume à mon cœur et récompensait grandement tous mes peines que j’avais soufferts pour leur bonheur. Un bon troupeau et une bonne terre (grâce en partie à leurs bienfaisances) réjouissais mon cœur en j’y trouvais contentement et épanouissement personnel. Alors pourquoi en serait-il pas pour Dieu aussi? Pensons s’y un peu plus souvent; nous pouvons être un baume de consolation pour Lui aussi!!!

[1] P. 129 de notre livre.

mardi 28 juillet 2009

Psaume 23, chapitre 10

Tu oins d’huile ma tête …


Il est fascinant de voir comment David suit avec rectitude le cour des saisons dans ce morceau d’anthologie poétique. Après l’hiver à la bergerie et le printemps sur les routes pour les hauts alpages, voici le cœur de l’été avec les mouches, véritable plaie d’Égypte. Les misérables bêtes en sont souvent réduit à donner de violents coups de tête contre les clôtures ou encore contre des troncs d’arbres.

L’espèce la plus meurtrière est sans doutes la « mouche nasale ». Elle pénètrent dans les museaux des ovidés et y pondent leurs œufs. Ensuite les larves remontent dans ces cavité et « ronge la chair » pour se frayer un passage jusque dans la tête de l’animal. Je vous épargne la description de la déchéance de ces bêtes infortunées vers la folie, la cécité ou vers la mort. Seul la vigilance du berger et une rapide application du remède appropriée peuvent sauver nos malheureux martyres. Pour ma part je verse généreusement sur la tête et autour du nez de mes brebis une recette personnelle à basse d’huile, de soufre et de goudron. Quelle transformation! Mes brebis, dès la simple application du remède, retrouvaient leurs sérénités et une harmonie paisible régnait de nouveau au sein du troupeau.

Dans notre vie nous avons aussi nos mouches nasales qui nous harcèlent assez régulièrement. Ce sont tous ces petits riens qui nous irrite et nous incommode sans qu’on y prenne garde au début. Tout comme les brebis, il me faut de fréquente application d’huile pour renouer avec la paix de l’âme. Ce n’est que par l’onction permanente du Saint-Esprit que ma vie spirituelle pourra de nouveau être calme et sans trop de heurs. Voici ce qu’est cette onction spirituelle : « Ce que je fais, en toute circonstance, consiste à exposer mes problèmes à mon Maître, mon Propriétaire, Jésus-Christ, en lui disant tout simplement : ‘O Seigneur, je me débats dans ces difficultés mesquines mais irritantes. Je T’en prie, oins-moi de ton Esprit. Qu’Il rende mes réactions conformes à ce que Tu désires’. Et il le fera. Vous vous étonnerez de la rapidité avec laquelle vous parviendra la réponse à cette requête formulée avec conviction. »[1]

Un autre fléau du temps estival est la gale. C’est une maladie infectieuse et très contagieuse causée par un petit parasite. Elle se propage à la vitesse de l’éclaire par simple contact entre un animal sain et un autre affecté. Les brebis sont tactiles et aime beaucoup se frotter les unes les autres et tout particulièrement elles se frotter leur têtes. L’Ancien Testament parle de cela comme d’une tache (qui est symbole du péché). C’est le sens de la prescription sur la « brebis sans taches » seule apte au sacrifice. Pour l’essentiel le remède est le même que celui des mouches (huile de soufre et autre produits chimiques). Mais ici il faut immerger complètement les animaux dans des bassins. Ce qui représente la véritable difficulté de cette corvée est l’immersion (à plusieurs reprises) de la tête des brebis. Parfois les bergers doivent eux-mêmes traiter à la main la tête de la bête réfractaire. Il m’est arriver une fois cette pénible et coûteuse aventure. Je n’est jamais aussi bien comprise la parole de David : « tu oins d’hile ma tête ». Il est utile de savoir qu’en Palestine le remède qui servait à la fois pour la gale et contre les mouches était de l’huile d’olive mélangé à du soufre et des épices.

Dans la vie chrétienne, la gale symbolise nos idées, nos pensées, nos émotions, nos choix, nos impulsions, nos désirs, nos opinions, car ici aussi il s’agit des résultantes de nos « frottements de nos têtes ». Le plus grand véhicule de la contagion est les « mass media ». Tout ces idéaux pernicieux d’aujourd’hui sont de plus en plus néfaste pour la pureté de nos âmes ou de nos cœurs. Ici encore seul le même remède peut effacer ces idées sombres de nos esprits. Je parle bien sûr de l’onction de l’Esprit divin. De même qu’il nous faut par la Foi se convertir à la seigneurie du Christ dans nos vies, ainsi nous faut-il croire en l’action directe du Saint-Eprit dans nos consciences et nos âmes.

Maintenant nous voici à l’automne qui marque la saison éprouvante du rut. Les mâles font les « avantageux », paradent et s’affrontent dans d’âpre combats qui résultes par mort d’animal parfois à cause de la violence des coups de bélier qu’ils s’affligent mutuellement. La solution est aussi simple qu’efficace pour sauver la vie de nos fanfarons. Il suffit d’enduire les têtes et les nez des béliers avec une généreuse couche de graisse. Lors de leurs combats leurs têtes glissent de façon si grotesque et frustrante qu’ils se retrouvent aussi surpris que honteux et chacun de s’empresser de s’éloigner l’un de l’autre. Ici le parallèle est évident. L’Esprit à comme entre autre bénéfice de nous rabattre notre superbe et de nous faire descendre de nos grands chevaux. De plus il pacifie notre esprit et nos humeurs. On trouve ridicule nos prétentions à être un « bélier victorieux ». Rappelons-nous les rivalités puériles des apôtres avant la Passion qui s’évanouirent comme par magie avec la venue de L’Esprit en eux.

On nous dit parfois que le bonheur est un art de vivre ou un état d’esprit. Le Nouveau Testament nous enseigne qu’il nous faut être reconnaissant pour la surabondance de la coupe de nos vies qui est débordante des grâces d’en Haut. C’est cette confiance envers la bienveillance de notre Bon Berger qui fera de notre vie une marche tranquille et ce même au cœur de nos difficultés. C’est avec cette plénitude de joie que nous retrouvons notre troupeau à l’automne (après les mouches et la gale) fin prêt à regagner la confortable existence dans les quartiers d’hiver de la bergerie.

On peut aussi comprendre « la coupe débordante » aussi d’une autre façon. Si dans le gouffre profond de ces souffrances le Christ n’avait pas trouvé sa coupe débordante de Sa vie répandue pour nous, nous aurions tous péri. Quand je marchait avec mon troupeau par temps froid ou dans les tempêtes, j’avais toujours avec moi une gourde d’alcool coupé avec de l’eau. Lorsqu’une brebis était transit de froid je lui donnais quelques cuillérées de ce doux mélange et la brebis gambadait de nouveau toute heureuse. La coupe du Christ, elle, est remplit de Son Sang salvateur toujours revigorants pour nos âmes et nos vies.

[1] Pp. 114-115.

psaume 23, cahapitre 9

Tu dresses devant moi une table …


En méditant ce verset, gardons en mémoire que nos brebis sont toujours en cheminement pour atteindrent les hauts pâturages. Ces alpages ou plateaux sont très recherchés par les bergers. Dans bien des régions, comme en Afrique, l’ouest des Etats-Unis ou encore le sud de l’Europe on appel ces hauts plateaux d’herbage « mesas » et qui veut justement dire « TABLE ». D’ailleurs le mot Kiswahili (est Africain) qui désigne une table est « mesa ». Cette région subit une forte influence portugaise et c mot désigne aussi les hauts plateaux également dans ce continent. On peut donc raisonnablement pensé que David désignais ainsi les alpages d’été où il menait paître ses troupeaux chaque année. Même si ces « tables » peuvent être éloignés et difficiles d’accès, le propriétaire dévoué et énergique déploiera donc tous les efforts nécessaires afin de préparer cette « table » avant d’y convier le troupeau.

La préparation est longue et ardue. Par exemple il fallait parcourir en tous sens les chemins possible pour bien choisir la bonne voie à suivre pour se rendre avec le troupeau à ses hauts alpages, épandre du sel et des minéraux au bons endroit, juger de la qualité des herbages des pâturages pour planifier les déplacements et du temps dans chacun des pâturages disponible. Mais la corvée sans la plus ardue était celle de parcourir chaque centimètre carré des terrains pour débusquer les plantes vénéneuses et les arracher. On avait grandement conscience de « dresser la table en face des ennemis ». Le bien-être et le bonheur des brebis était à se prix.

Le parallèle avec la vie chrétienne est clair. Comme les brebis nous voulons goûter à tous et même à ce que l’on s’est nuisible pour nous. « Juste pour nous faire une idée » et « juste un peu ne peu pas vraiment nuire ». Nous nous mettons en danger plus grave et plus réel que l’on croit au premier abord. Afin de pouvoir éviter ses impairs rappelons-nous que notre Bon Berger nous a précédé et qu’Il a connu toutes ces situations qui peuvent nous porter un préjudice sérieux. Un bel exemple de Sa sollicitude pour chacun de nous est l’incident au cours du quel Il averti Pierre que Satan veut le tenter et le cribler comme le froment. Mais, dans le même temps, Il affirme avoir prié afin que la foi de Pierre ne défaille pas lorsqu’il devra affronter l’épreuve.

Une autre tâche qui demande beaucoup d’énergie et de patience est de scruter tout les signes que laisse d’éventuels prédateurs sur les sites choisit et sur les parcours pour s’y rendrent. Le berger bien avisé doit bien connaître les mœurs et habitudes de ces animaux. Il doit aussi faire preuve de courage en développant les meilleures stratégies de défenses possibles. Ici encore le parallèle est évidant lorsque l’on sait que les Écritures compare souvent le démon à un loin rugissant et cherchant une proie facile à dévorer. Cela remet à mon esprit des souvenirs de mes luttes contre des couguars. Malgré les catastrophes évidentes dans le troupeau (bêtes blessées ou même mortes ou encore simplement « égratignées ») et toute ma science préventives ou défensives, je n’es jamais pu en voir un seul autour de mon troupeau. Leurs capacités d’attaque est stupéfiantes.

Il est donc impératif de rester le plus prêt possible de notre Berger. Le grand prédateur ou ses sbires s’attaque toujours à celles qui font les braves ou les étourdis et s’éloigne de la sécurité du troupeau ou du Berger. Comment fait-on cela? Simplement et fréquentant Sa Parole, par la prière et la contemplation de Son œuvre. Il nous faut aussi être attentif aux monitions de Son Esprit et Lui laisser la chance de s’entretenir avec nous (par la méditation).

Il reste encore une tâche ardue pour tout bon berger qui se respecte. Il faut aménager des trous d’eau pour le troupeau des ces hautes terres. Il faut nettoyer ces trous et les sources de toutes débris qui les encombrent. Il faut aussi consolider les bassins ou petits lacs artificiels pour que ces terrains puissent de nouveaux bien retenir les eaux qu’ils contiendront. Ici encore il nous suffit de pensée que notre Bon Berger est déjà passé avant nous et qu’il a tout connus nos souffrances (sans le péché). Il fut un homme Lui aussi et Il connais donc parfaitement notre nature. Il est Homme de douleur.

Il est donc totalement compatissant et ses soins n’en sont que plus justes et tendres. Ayant donc été l’un des notre, sa sollicitude est infini et efficace. Il est passé avant nous et Il est toujours à nos côtés à porter de cœur pour nous venir en aide ou même nous prévenir à l’avances des périls dans les quels on risque de tomber parfois. C’est cette attitude d’abandon et de confiance envers Sa bienveillance envers nous qui nous vaut la sérénité et le calme dans notre marche ici-bas. Oui le Christ à dresser une table pour nous.

La vie chrétienne ne fait pas de nous des surhommes ou ne nous donne pas une vie de rêve, loin de tout tracas, mais elle nous donne la joie dans nos tristesses et du soleil comme de l’ombre. Car même si Jésus nous précède toujours, les prédateurs peuvent parfois réussir dans leurs attaques ou les plantes vénéneuses peuvent repousser ou encore les tempêtes foudroyantes peuvent frapper sans préavis.

Le prix énorme que le Christ paya pour notre quiétude dans les hauts sommets ne nous apparaît pas toujours clairement. Repassons simplement tous les épisodes tragiques et lourds en souffrances de Sa Passion. Son agonie à Gethsémani, la trahison de Judas, son arrestation, l’abandon des siens, ces procès, les tortures qu’il subit, son chemin de Croix vers le Calvaire, son crucifiement et sa mort. Arrêtons-nous un moment pour y méditer…


En ai-je vraiment conscience lorsque je m’approche de la table qu’Il prépara pour chacun de nous du prix en amour et en dévouement qu’Il a payé? Nous avons ici le plus grand amour qu’il nous est possible de voir ici-bas. « Car Dieu s’est penché sur la triste humanité qui se débattait dans le péché et fut ému de compassion devant ces brebis errantes. En dépit du prix qu’il Lui en coûtait pour les délivrer, Il a choisi délibérément de descendre parmi elle afin de les délivrer. »[1] Peut-il y avoir Amour plus « DIVIN » et plus total que celui dont fit preuve Jésus-Christ? Ineffable mystère, insondable pour nos pauvres cœurs mortels. Trouver la table du Seigneur, c’est découvrit quelque chose de l’Amour de mon Berger pour moi.

[1] Citation intégrale de la page 109 de notre livre.