mercredi 29 juillet 2009

Psaume 23, chapitre 12

J’habiterai dans la maison de l’Éternel
jusqu’à la fin de mes jours !


Nous avons ici le comble de la joie de notre brebis chérie. Son bien-être est tel, elle se sent si « à la maison » avec son Berger, qu’elle n’éprouve pas l’ombre du désir d’un ailleurs meilleur. Le lien qui unit moutons et berger est fort à tel point que par une sorte d’osmose, le berger baignera aussi dans se bien-être face et au sein de son troupeau. Rappelons-nous que pour la mentalité hébraïque le mot « maison » n’est pas qu’une propriété, mais qu’il illustrait aussi (comme dans d’autres peuples comme les romains) le foyer, la famille et ici le troupeau du Bon Berger.

Pourquoi, nous chrétiens, ne serions-nous pas fière du Christ, comme les moutons de notre poème le sont du Berger, et le clamer haut et fort à nos voisins beaucoup moins fortunés? Ceux « du dehors de la clôture » voient-ils dans ma vie les bienfaits que me procure ma vie soumise au Christ? Mon caractère ou tempérament reflet-il une bonne image de mon Divin Berger? On trouve parfois une traduction un peu nuancée de notre verset : « J’habiterai dans la PRÉSENCE du Seigneur pour toujours. » Je pense que David avait cela en tête quand il écrivit ce remarquable chef-d’œuvre spirituel.

Ce thème de « la présence » est présent tout au long de notre texte sacré. Il évoque non seulement la vigilance de berger, mais également l’ardent désir de la brebis de vouloir vivre constamment sous le regard de son propriétaire. On pourrait appliquer cet même échange amoureux entre notre Seigneur et chacun de nous chrétien. On peut très bien résumé le tout par la phrase suivante : « Vivez toujours conscients de la présence de Dieu. »[1]

On peut percevoir cette réalité de deux manières. De façon intérieure en prenant conscience de la présence « efficace et concret » du Christ en moi par Son Esprit. Je dois être conséquent avec ma Foi et laisser la maîtrise de ma vie à cet Esprit pour bénéficier de la réelle proximité de mon Bon Berger. L’autre perception, extérieure, est orientée autour de moi et dans ma vie. Je constate Sa présence par son action par et pour moi. Oui inscrivons, comme une prière, cet ultime verset dans notre cœur et bénissons-Le par notre docilité amoureuse à sa sollicitude infinie envers nous.

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Nous arrivons donc à la fin de cette odyssée spirituelle. Je remercie tout particulièrement Évelyne, ma meilleurs amie aussi généreuse que joyeuse qui m’a donné l’idée et le courage d’entreprendre cette série. Reçois donc très chère tout mon amitié aussi dévouée que profonde.


[1] P. 139 de notre livre.

1 commentaire:

Grenouillette a dit...

Je rends grâce au Seigneur, de cette évangélisation que tu as faites fr. Hugues ! Quel bonheur, de te rappeler fr. Hugues ! J'aime le fr. devant le prénom ! Et bonnes vacances à toi !
Evelyne