Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront …
Pendant toute notre aventure scripturaire auprès du Bon Berger, nous avons vu et même senti au fond de nous l’immense sollicitude de notre propriétaire bienveillant. Avec cet avant dernier verset, on vois éclaté la gratitude amoureuse de notre belle et bonne brebis et repris en écho par le troupeau entier. De quoi d’ailleurs notre ovidé devrait-il se soucier puisqu’il est persuadé que son Pasteur compatissant, aimant et plein de ressources sera mettre tout en œuvre pour son bonheur et son avantage! Ce cri n’est pas qu’un éclat de joie, mais une authentique profession de Foi.
Combien d’entre-nous, chrétiens, avons cette foi en Sa sollicitude indéfectible? Bien sûr c’est l’enfance de l’art quand tout nous réussit, mais qu’en est-il quand nous « semblons » marcher seul et dans les sombres vallées de la pauvreté, de la maladie, de l’abandon ou de l’incompréhension des siens ou autre fléaux. Mon passé de pâtre me rends sensible (par l’émulation que j’y découvre vis-à-vis de mon Maître) à sa compassion que n’a pas son pareil. Par contre je ne suis ni meilleur ni pire que n’importe qui. Parfois donc mes tendances naturelles aux « pourquoi » ou ma présomption m’ont fait chutés plus d’une fois. Ainsi c’est avec une immense reconnaissance que je rends grâce à sa patience et sa tendresse infini pour moi et ce en dépit de mon entêtement tenace et récurant. Ainsi je suis plus en mesure de discerner le bonheur et la grâce qu’Il apporte dans mon quotidien.
Je l’aime, car le premier, Il m’a aimé. Et le plus beau de la chose est que cette sollicitude se renouvelle constamment et engendre, avec le temps, cette Foi confiante en Sa bonté pour moi. Peut importe que je me sente indigne ou non, Son Cœur déborde d’amour. En un mot nous avons ici la claire manifestation de l’essence du psaume entier. Nous pouvons bien ruminer cette parole de Jésus : « Je suis le Bon Berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Certains pourront aussi rendre le même témoignage que Jean : « À ceci nous avons connu l’amour, c’est qu’il a donné sa vie pour nous. »
À partir de ce flot de bonheur et de grâce, on peut se demander si je dois simplement le garder comme un trésor pour moi, ou s’il ne conviendrait pas plus à l’esprit de mon Berger que je le partage à mon tour? Songeons seulement que les brebis mal traitées peuvent être un des pire agent de destruction d’un pâturage et que l’inverse se vérifie de plusieurs façon pour les animaux heureux et en santé. La littérature parle des moutons comme les animaux aux sabots d’or, tellement l’enrichissement qu’apporte les brebis saines sont nombreux et éblouissants. Elles ont carrément le pouvoir de rendre la fertilité à des pâturages autrefois quasi-stériles. Ici l’évidence s’impose de soi en ce qui concerne le parallèle brebis et chrétien. Efforçons-nous donc de rayonner autour de soi les grâces si généreusement prodiguer. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » nous demande humblement notre Bon Berger.
Un bon moyen de savoir si nous sont de bons disciples est de se demander si, comme les mouton qui laisse derrières eux laisse bénédiction et fertilité, si notre passage laisse comme un parfum de bonté et de grâce ou si nous laissons amertume et ou déception? Je me souviens d’un bon mot de ma femme. Deux amis passèrent à la maison et l’un d’eux, après que nous ayons quittés la maison, croyait avoir oublié son chapeau. Je téléphone à ma femme qui après avoir cherché vainement ce précieux objet répondit : « J’ai retourné la maison de fond en comble, sans trouvé trace du chapeau. La seule chose que ses messieurs aient laissé après eux est une grande bénédiction! »[1] À la lumière de cette tranche de vie il est bon de se demander si ce que nous « laissons après nous » est :
« PAIX OU TOURMENT? »
« PARDON OU AMERTUME? »
« SATISFACTION OU CONFLIT? »
« FLEURS DE JOIE OU FRUSTRATION ? »
« AMOUR OU RANCŒUR? »
On devrait pouvoir dire de chacun de nous ce qu’on disait dans les premières histoires de la vie de Jésus : « Il allait, faisant le bien! »
Une autre chose qui m’impressionnait beaucoup était l’onction de miséricorde et de compassion que je trouvais en Jésus à chacun de ces actes ou rencontres. Avons-nous la même suavité dans les nôtres? En reconnaissance envers mon Maître, je devrais faire tout en mon pouvoir pour agir avec le même esprit que Lui agir envers moi. Ne le prions-nous pas tout les jours : « pardonne-nous nos offenses, comme nous le pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
Souvent ceux qui ont bénéficiés de la miséricorde divine comme par miracle à leurs yeux, sont plus apte à rendre la réciproque autour d’eux et le font aussi avec plus de ferveur. Ceci sera d’un grand profit pour tous, pour l’Église et sera aussi une bénédiction pour Dieu. Oui pour Dieu! La vie chrétienne n’est pas à sens unique. Je me souviens de la grande satisfaction (et des bienfaits) que me procurais mon troupeau heureux et en santé. La satisfaction de chaque brebis mettais un baume à mon cœur et récompensait grandement tous mes peines que j’avais soufferts pour leur bonheur. Un bon troupeau et une bonne terre (grâce en partie à leurs bienfaisances) réjouissais mon cœur en j’y trouvais contentement et épanouissement personnel. Alors pourquoi en serait-il pas pour Dieu aussi? Pensons s’y un peu plus souvent; nous pouvons être un baume de consolation pour Lui aussi!!!
[1] P. 129 de notre livre.
mercredi 29 juillet 2009
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