vendredi 11 décembre 2009

La Pénitence ou l'art de la Transfiguration !




Ce matin je réfléchissais à la suite à donner au déroulement du récit de la 1er partie ( sur le Bon Larron) de mon roman "Éclipse" . Jésus est mort à la fin du chapitre 5. En relisant le magnifique psaume 31(32) que je metterai dans la bouche de mon "héro" (lisez-le avant de poursuivre la lecture de ce petit éditorial spirituel; vous serez grandement édifier tout comme moi), je me dis que nos contemporains ont grandement tort et se font du mal en refusant de suivre "humblement" le chemin de la pénitence. Je découvre toute la sagesse de ce sacrement que je néglige beaucoup trop. Même au niveau purement humain, on y trouve tout le cheminement d'une vie épanouie et comblée qui passe par le coin des rues "Bonne Foi" et "de l'Humilité" ! 0:)

Que se passe-t-il quand nous péchons? On se dédouble par de fausses excuses qu'on cherche à s'imposer pour faire taire notre bonne conscience (qui en faite est la voix de notre moi réel qui nous maintient dans "LA" Vérité). On se met un masque de faux semblants pour ne pas avoir mal et/ou éviter d'avoir honte à ses propres yeux. On devient un pâle imitation de nous-même, notre orgueil monte en flèche et finalement on s'emprisonne dans la vie d'un autre que la nôtre.

Maintenant que se passe-t-il si on affronte notre conscience en se mettant à son école. On se sent mal et humilié pour un temps, mais on reste dans la Vérité en admettant et en assumant nos erreurs. Assez rapidement on se rend compte qu'on est plus que ces erreurs et la honte disparaît.On assimile une nouvelle leçon de vie, on cherche un nouvelle équilibre dans nos actes, nos pensées et nos conceptions de notre vie et également de notre environnement. On cherche, en somme à se ré-harmoniser avec notre être porofond et notre véritable cheminement de vie. On apporte les correctifs souhaités pour retrouver son équilibre. On devient plus indulgent envers soi-même, par une prise de conscience de nos limites, et on reprends la marche de façon plus terre à terre. On est plus ancré dans notre vie concrète et moins dans nos fantasmes plus ou moins égocentriques. Bref on mûrît au lieu de stagner dans le passé révolue et on se libère d'un présent chimérique et faux.

Imaginons maintenant tout cela mais avec la grâce divine au surplus! En écrivant cet histoire de saint Dismas, je médite beaucoup, et surtout de façon beaucoup plus "intimiste", l'évangile de Luc (23, 39-43). Je me surprends de moins en moins de la générosité de Jésus vis-à-vis ce grand saint de la onzième heure. Pour le moment je m'arrêt ici, car le silence sera toujours meilleur prédicateur que je ne le serait jamais.

"Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits!"(Ps. 102(103), 1-2). ¨"Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre!"(Ps. 8, 1).

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