jeudi 25 février 2010

psycho-odyssée spirituelle !!!


Hier arpem j'ai été rencontrer un psychothérapeute. Il s'appel Gilles Bradette, il est prêtre. Au premier contact, son regard, son sourire et sa voix m'ont tout de suite plu et mis en confiance. Déjà en sortant de l'autobus, en marchant vers l'institut, en y entrant et en attendant Gilles, j'ai ressenti des bouleversements intérieurs, non pas tant violents ou intenses, mais "réels" et non plus lointain (comme en rêve). En parlant de mon expéreince mystique de 77 je me suis mis à pleurer en contant la fin quand je tombe dans les bras de ma mère. Je me suis ouvert comme jamais.

Ça et "l'ambiance générale" (jusqu'aux décors même des 2 salles où j'étais) et d'autres choses que je lui ai dit (surtout dans la façon que je lui parlais)me font sentir comme au début d'une quête (de celle qu'on lit dans les récits "graaliens").Je sais que j'entreprends à ce jour, "LA" quête qui est mienne depuis toujours, que je peut y rester, mais une foi venu d'ailleurs me dit que je suis "L'ÉLU" et que les temps sont mûrs et accomplis. Je fus créé pour cette quête. D'où la chute (ci-haut) qui semble irréelle de par sa beauté fluide.

Me voilà donc purifié aux cataractes de mes larmes. Je dois y retourner puisque hier je n'ai pu tout à fait lâcher prise entièrement. Au solstice du printemps je serais adouber chevalier de Colombs. Tout est providence. Ces prochains jours je dois réévaluer mes priorités et mon quotidien pour favorisé le plus possible le bon déroulement de cette spycho-odyssée spirituelle. Saint Irénée n'aura pas prononcer cet oracle en vain : "DEVIENS QUI TU ES!!!"

Je me dois d'être moi, je le dois à Dieu, à moi-même et à l'univers entier! Je ferai sans doute des choix impopulaires pour certains, mais ma Vie en dépend. Pour s'engager à la suite de Dieu, nous devons nous obliger aussi à la Vérité de son être profond et a rechercher la voie du bonheur. La quiétude et la béatitude de l'âme constituent aussi que de bonnes bornes pour nous indiquer la voie de notre destinée. Puisqu'on a été créé pour "UNE" quête en particulier (celle de la Vie et de Sa Vie), elle doit correspondre, jusqu'au niveau de l'ontologie même de notre être, à une parfaite symbiose! Nous sommes notre quête qui devient elle-même notre plénitude d'être.

Bon Père Éternel, je dépose à Tes Pieds mon être, mon âme, mon corps, ma volonté et ma vie pour te faire don de mon coeur. Qu'il acquièrt la vaillance de la pureté, le courage de marcher sur tes pas et la transparence de l'accomplissement ici-bas et en Ton Royaume, de Ta Volonté Sainte, essence de ma substance! AMEN !!!

mardi 23 février 2010

L'Illumination du papillon !




L’ILLUMINATION DU PAPILLON!?!


Sait-on vraiment l'origine de l'instinct qui pousse la chenille à s’enfermer dans son cocon? Et s'il y avait plus que le simple besoin de sommeil et de chaleur quand l'air du temps se rafraîchit? S'il y avait comme un appel à l'espérance?

Que se passe-t-il dans le cocon? Quelle transsubstantiation quasi alchimique nous cache la nature pudique et qui nous incite à humilité devant la grandeur de ces merveilles à la signifiance les plus hautes?

Quelle foi en sa nouvelle essence pousse le papillon à entreprendre aveuglément les travaux de sa délivrance aux doux jours revenus? Quel élan intérieur l'éveil à la conquête de sa liberté tout d'azur et de vent?

Une fois arrivé dans l'au-delà de lui-même, quel savoir pousse ce fils de la beauté à l'envol de la sublime charité de la lumière? Oh! papillon, estampe soyeux de la gloire du Christ pascal, nous diras-tu ta mystique de l'abandon?

Il vous faut mourir à vos semblances, pour naître de votre ETRE! Foi, humilité et force sont la soie de votre guérison. Amour, prière et accueil, sont les prémices de votre transfiguration. L'Union, l'unicité et la transcendance sont les fruits de votre épiphanie,de votre chrsimation. Sachez ceci doux soleil rayonnant du grand astre divin; il ne serait avoir assomption sans dormition et d'illumination sans descente au très bas de votre coeur.

La couleur du blé, le coucher de soleil et l'invisible luminescence révélatrice ne serait être sans le grand saut amoureux du soi au Soi!!! Éveillez-vous donc dormeurs et vous serez engendré d'en-Haut! Ne devient-on pas ce que l'on contemple ?!?

samedi 20 février 2010

La couleur du Blé 1



Aujourd'hui, après une belle journée de désert alimenté de la belle sagesse de mon amie Virignie (celle qui m'a montré comment regarder un mimosa en fleur), j'ai décidé de mettre mon grain de sel en deux parties. Vue la longeur du texte que je vous propose (le chapitre XXI du Petit Prince), je ne metterai que ce texte que je vous invite à lire avec le coeur. Comme un sourire n'est bien que si les yeux s'harmonise avec les lèvres, ainsi en est-il pour une véritable lecture ou les yeux se mettent au service du coeur! À plus tard pour la suite :

C’est alors qu’apparut le renard :
« Bonjour, dit le renard.
- Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
- Je suis là, dit la voix, sous le pommier…
- Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli…
- Je suis un renard, dit le renard.
- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! pardon », fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta :
« Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
- Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu?
- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
- C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… ».
- Créer des liens?
- Bien sur, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde…
- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…
- C’est possible dit le renard. On voit sur la terre toutes sortes de choses…
- Oh! ce n’est pas sur la terre », dit le petit prince.
Le renard parut très intrigué :
« Sur une autre planète?
- Oui.
- Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?
- Non.
- Ça, c’est intéressant! Et des poules?
- Non.
- Rien n’est parfait », soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
« Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les homes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappel rien. Et ça, c’est triste! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé… »
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
« S’il te plait... apprivoise-moi! Dit-il.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses è connaître.
- On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
- Que faut-il faire? dit le petit prince.
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… »
Le lendemain revint le petit prince.
« Il eut mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites.
- Qu’est-ce qu’un rite? dit le petit prince.
- C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est un jour merveilleux! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances. »

Ainsi, le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche :
« Ah! dit le renard… Je pleurerai.
- C’est de ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
- Bien sur, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
- Bien sur, dit le renard.
- Alors tu n’y gagnes rien!
- J’y gagne à cause de la couleur du blé. »
Puis il ajouta :
« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. »

Le petit prince s’en fut revoir les roses :
« Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. »
Et les roses étaient bien gênées,
« Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sur, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose. »

Et il revint vers le renard :
« Adieu, dit-il…
- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
- L’essentiel est invisible pour les yeux répéta le petit prince, afin de se souvenir.
- C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
- Je suis responsable de ma rose… », répéta le petit prince, afin de se souvenir.