lundi 5 octobre 2009

Improvisation #2 (3ième partie)

2ième lecture (2Co. 12, 7-10) :

Frères, les révélations que j’ai reçues
sont tellement exceptionnelles que,
pour m’empêcher de me surestimer,
j’ai dans ma chair une écharde,
un envoyé de Satan qui est là pour me gifler,
pour m’empêcher de me surestimer.
Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi.
Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit :
ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. »
Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil
dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C'est pourquoi j'accepte de grand coeur
pour le Christ les faiblesses, les insultes,
les contraintes, les persécutions
et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.



On lis dans un roman aussi beau que court : « Ça fait mal, mais ce n’est pas un mal. » Ce trait de sagesse nous vient de Rose (une vielle dame) qui explique le mystère de la Croix de Jésus au petit Oscar (un jeune garçon malade de l’hôpital où elle travail). L’humilité ne nous émunise pas contre le malheur. Mais ces vertus nous aide à tout remettre dans sa juste place. Le mal devient alors ouverture vers le Bien et non plus une fermeture sur nous. Si dans la première lecture on nous met devant un choix et si dans le psaume, on oriente quelque peu dans le sens du Bien, ici on nous explique la logique interne de « l’option du Bien ». Dans l’évangile on nous montrera l’un des plus beau fleuron d’un homme qui choisit d’être doux et humble de cœur ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit en faite ici.

Le texte est assez clair en soi. Pour notre bonheur nous devons voguer entre d’une part, laisser Dieu être grand en nous et, d’autre part, ne pas se prendre pour quelqu’un d’autre que soi en cultivant la l’humilité saine pour notre estime de soi et sainte pour notre bonheur. La preuve en est que si on regarde nos vies; je mettrai ma main au feu que nos plus grands moments de bonheur ont toujours été quand nous étions simplement mais pleinement nous-même. Alors laissons-nous consumer par les feux divins en nous. C’est le chemin obliger pour être heureux dès ici-bas. Qui perds sa vie à cause de moi, la gagnera nous dit le Christ par ses messagers Ben Sirac, le psalmiste et saint Paul.

On se trouve ici devant l’ultime secret de l’amour selon Jésus. C’est cela aimer COMME il aime. Un amour qui rayonne au lieu de simplement briller. En quoi le soleil est-il dispensateur de vie? Ce n’est pas parce qu’il brille qu’il éclaire et réchauffe, c’est sa « rayonnance » qui a cette rare vertu. Vous constater maintenant l’interaction entre la BONTÉ, l’HUMILITÉ et la DOUCEUR ! Plus j’y songe et plus je constate comment la 2ième Béatitude me convient parfaitement pour définir ma vie et le chemin que Jésus demande de suivre pour marcher à sa suite.

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