mercredi 29 juillet 2009

Viva la dolce vita !!!

Je part en vacances OUF ... ENFIN !!! ;)

Je serais de retour à la toute fin d'août. Il se pourrait que j'écrive pendant se repos bien mérité, mais ayant connu des grandes joies et des peines aussi lourde que mes joie furent célestines, je me consacrerai plutôt se doux temps à trouver un nouvel équilibre dams ma vie. Prier donc pour et avec moi s.v.p. !

Je vous annonce en primeur, que mon blog subira (au plus tard au début de septembre) de grandes mutations et peut-être même aussi carrément de nom! Pour vous mettre en appétit, je vous laisse comme indice : " frère Tuck (Toc) !" À SUIVRE donc ...

A+ :)

Psaume 23, chapitre 12

J’habiterai dans la maison de l’Éternel
jusqu’à la fin de mes jours !


Nous avons ici le comble de la joie de notre brebis chérie. Son bien-être est tel, elle se sent si « à la maison » avec son Berger, qu’elle n’éprouve pas l’ombre du désir d’un ailleurs meilleur. Le lien qui unit moutons et berger est fort à tel point que par une sorte d’osmose, le berger baignera aussi dans se bien-être face et au sein de son troupeau. Rappelons-nous que pour la mentalité hébraïque le mot « maison » n’est pas qu’une propriété, mais qu’il illustrait aussi (comme dans d’autres peuples comme les romains) le foyer, la famille et ici le troupeau du Bon Berger.

Pourquoi, nous chrétiens, ne serions-nous pas fière du Christ, comme les moutons de notre poème le sont du Berger, et le clamer haut et fort à nos voisins beaucoup moins fortunés? Ceux « du dehors de la clôture » voient-ils dans ma vie les bienfaits que me procure ma vie soumise au Christ? Mon caractère ou tempérament reflet-il une bonne image de mon Divin Berger? On trouve parfois une traduction un peu nuancée de notre verset : « J’habiterai dans la PRÉSENCE du Seigneur pour toujours. » Je pense que David avait cela en tête quand il écrivit ce remarquable chef-d’œuvre spirituel.

Ce thème de « la présence » est présent tout au long de notre texte sacré. Il évoque non seulement la vigilance de berger, mais également l’ardent désir de la brebis de vouloir vivre constamment sous le regard de son propriétaire. On pourrait appliquer cet même échange amoureux entre notre Seigneur et chacun de nous chrétien. On peut très bien résumé le tout par la phrase suivante : « Vivez toujours conscients de la présence de Dieu. »[1]

On peut percevoir cette réalité de deux manières. De façon intérieure en prenant conscience de la présence « efficace et concret » du Christ en moi par Son Esprit. Je dois être conséquent avec ma Foi et laisser la maîtrise de ma vie à cet Esprit pour bénéficier de la réelle proximité de mon Bon Berger. L’autre perception, extérieure, est orientée autour de moi et dans ma vie. Je constate Sa présence par son action par et pour moi. Oui inscrivons, comme une prière, cet ultime verset dans notre cœur et bénissons-Le par notre docilité amoureuse à sa sollicitude infinie envers nous.

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Nous arrivons donc à la fin de cette odyssée spirituelle. Je remercie tout particulièrement Évelyne, ma meilleurs amie aussi généreuse que joyeuse qui m’a donné l’idée et le courage d’entreprendre cette série. Reçois donc très chère tout mon amitié aussi dévouée que profonde.


[1] P. 139 de notre livre.

Psaume 23, chapitre 11

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront …


Pendant toute notre aventure scripturaire auprès du Bon Berger, nous avons vu et même senti au fond de nous l’immense sollicitude de notre propriétaire bienveillant. Avec cet avant dernier verset, on vois éclaté la gratitude amoureuse de notre belle et bonne brebis et repris en écho par le troupeau entier. De quoi d’ailleurs notre ovidé devrait-il se soucier puisqu’il est persuadé que son Pasteur compatissant, aimant et plein de ressources sera mettre tout en œuvre pour son bonheur et son avantage! Ce cri n’est pas qu’un éclat de joie, mais une authentique profession de Foi.

Combien d’entre-nous, chrétiens, avons cette foi en Sa sollicitude indéfectible? Bien sûr c’est l’enfance de l’art quand tout nous réussit, mais qu’en est-il quand nous « semblons » marcher seul et dans les sombres vallées de la pauvreté, de la maladie, de l’abandon ou de l’incompréhension des siens ou autre fléaux. Mon passé de pâtre me rends sensible (par l’émulation que j’y découvre vis-à-vis de mon Maître) à sa compassion que n’a pas son pareil. Par contre je ne suis ni meilleur ni pire que n’importe qui. Parfois donc mes tendances naturelles aux « pourquoi » ou ma présomption m’ont fait chutés plus d’une fois. Ainsi c’est avec une immense reconnaissance que je rends grâce à sa patience et sa tendresse infini pour moi et ce en dépit de mon entêtement tenace et récurant. Ainsi je suis plus en mesure de discerner le bonheur et la grâce qu’Il apporte dans mon quotidien.

Je l’aime, car le premier, Il m’a aimé. Et le plus beau de la chose est que cette sollicitude se renouvelle constamment et engendre, avec le temps, cette Foi confiante en Sa bonté pour moi. Peut importe que je me sente indigne ou non, Son Cœur déborde d’amour. En un mot nous avons ici la claire manifestation de l’essence du psaume entier. Nous pouvons bien ruminer cette parole de Jésus : « Je suis le Bon Berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Certains pourront aussi rendre le même témoignage que Jean : « À ceci nous avons connu l’amour, c’est qu’il a donné sa vie pour nous. »

À partir de ce flot de bonheur et de grâce, on peut se demander si je dois simplement le garder comme un trésor pour moi, ou s’il ne conviendrait pas plus à l’esprit de mon Berger que je le partage à mon tour? Songeons seulement que les brebis mal traitées peuvent être un des pire agent de destruction d’un pâturage et que l’inverse se vérifie de plusieurs façon pour les animaux heureux et en santé. La littérature parle des moutons comme les animaux aux sabots d’or, tellement l’enrichissement qu’apporte les brebis saines sont nombreux et éblouissants. Elles ont carrément le pouvoir de rendre la fertilité à des pâturages autrefois quasi-stériles. Ici l’évidence s’impose de soi en ce qui concerne le parallèle brebis et chrétien. Efforçons-nous donc de rayonner autour de soi les grâces si généreusement prodiguer. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » nous demande humblement notre Bon Berger.

Un bon moyen de savoir si nous sont de bons disciples est de se demander si, comme les mouton qui laisse derrières eux laisse bénédiction et fertilité, si notre passage laisse comme un parfum de bonté et de grâce ou si nous laissons amertume et ou déception? Je me souviens d’un bon mot de ma femme. Deux amis passèrent à la maison et l’un d’eux, après que nous ayons quittés la maison, croyait avoir oublié son chapeau. Je téléphone à ma femme qui après avoir cherché vainement ce précieux objet répondit : « J’ai retourné la maison de fond en comble, sans trouvé trace du chapeau. La seule chose que ses messieurs aient laissé après eux est une grande bénédiction! »[1] À la lumière de cette tranche de vie il est bon de se demander si ce que nous « laissons après nous » est :

« PAIX OU TOURMENT? »
« PARDON OU AMERTUME? »
« SATISFACTION OU CONFLIT? »
« FLEURS DE JOIE OU FRUSTRATION ? »
« AMOUR OU RANCŒUR? »


On devrait pouvoir dire de chacun de nous ce qu’on disait dans les premières histoires de la vie de Jésus : « Il allait, faisant le bien! »

Une autre chose qui m’impressionnait beaucoup était l’onction de miséricorde et de compassion que je trouvais en Jésus à chacun de ces actes ou rencontres. Avons-nous la même suavité dans les nôtres? En reconnaissance envers mon Maître, je devrais faire tout en mon pouvoir pour agir avec le même esprit que Lui agir envers moi. Ne le prions-nous pas tout les jours : « pardonne-nous nos offenses, comme nous le pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Souvent ceux qui ont bénéficiés de la miséricorde divine comme par miracle à leurs yeux, sont plus apte à rendre la réciproque autour d’eux et le font aussi avec plus de ferveur. Ceci sera d’un grand profit pour tous, pour l’Église et sera aussi une bénédiction pour Dieu. Oui pour Dieu! La vie chrétienne n’est pas à sens unique. Je me souviens de la grande satisfaction (et des bienfaits) que me procurais mon troupeau heureux et en santé. La satisfaction de chaque brebis mettais un baume à mon cœur et récompensait grandement tous mes peines que j’avais soufferts pour leur bonheur. Un bon troupeau et une bonne terre (grâce en partie à leurs bienfaisances) réjouissais mon cœur en j’y trouvais contentement et épanouissement personnel. Alors pourquoi en serait-il pas pour Dieu aussi? Pensons s’y un peu plus souvent; nous pouvons être un baume de consolation pour Lui aussi!!!

[1] P. 129 de notre livre.

mardi 28 juillet 2009

Psaume 23, chapitre 10

Tu oins d’huile ma tête …


Il est fascinant de voir comment David suit avec rectitude le cour des saisons dans ce morceau d’anthologie poétique. Après l’hiver à la bergerie et le printemps sur les routes pour les hauts alpages, voici le cœur de l’été avec les mouches, véritable plaie d’Égypte. Les misérables bêtes en sont souvent réduit à donner de violents coups de tête contre les clôtures ou encore contre des troncs d’arbres.

L’espèce la plus meurtrière est sans doutes la « mouche nasale ». Elle pénètrent dans les museaux des ovidés et y pondent leurs œufs. Ensuite les larves remontent dans ces cavité et « ronge la chair » pour se frayer un passage jusque dans la tête de l’animal. Je vous épargne la description de la déchéance de ces bêtes infortunées vers la folie, la cécité ou vers la mort. Seul la vigilance du berger et une rapide application du remède appropriée peuvent sauver nos malheureux martyres. Pour ma part je verse généreusement sur la tête et autour du nez de mes brebis une recette personnelle à basse d’huile, de soufre et de goudron. Quelle transformation! Mes brebis, dès la simple application du remède, retrouvaient leurs sérénités et une harmonie paisible régnait de nouveau au sein du troupeau.

Dans notre vie nous avons aussi nos mouches nasales qui nous harcèlent assez régulièrement. Ce sont tous ces petits riens qui nous irrite et nous incommode sans qu’on y prenne garde au début. Tout comme les brebis, il me faut de fréquente application d’huile pour renouer avec la paix de l’âme. Ce n’est que par l’onction permanente du Saint-Esprit que ma vie spirituelle pourra de nouveau être calme et sans trop de heurs. Voici ce qu’est cette onction spirituelle : « Ce que je fais, en toute circonstance, consiste à exposer mes problèmes à mon Maître, mon Propriétaire, Jésus-Christ, en lui disant tout simplement : ‘O Seigneur, je me débats dans ces difficultés mesquines mais irritantes. Je T’en prie, oins-moi de ton Esprit. Qu’Il rende mes réactions conformes à ce que Tu désires’. Et il le fera. Vous vous étonnerez de la rapidité avec laquelle vous parviendra la réponse à cette requête formulée avec conviction. »[1]

Un autre fléau du temps estival est la gale. C’est une maladie infectieuse et très contagieuse causée par un petit parasite. Elle se propage à la vitesse de l’éclaire par simple contact entre un animal sain et un autre affecté. Les brebis sont tactiles et aime beaucoup se frotter les unes les autres et tout particulièrement elles se frotter leur têtes. L’Ancien Testament parle de cela comme d’une tache (qui est symbole du péché). C’est le sens de la prescription sur la « brebis sans taches » seule apte au sacrifice. Pour l’essentiel le remède est le même que celui des mouches (huile de soufre et autre produits chimiques). Mais ici il faut immerger complètement les animaux dans des bassins. Ce qui représente la véritable difficulté de cette corvée est l’immersion (à plusieurs reprises) de la tête des brebis. Parfois les bergers doivent eux-mêmes traiter à la main la tête de la bête réfractaire. Il m’est arriver une fois cette pénible et coûteuse aventure. Je n’est jamais aussi bien comprise la parole de David : « tu oins d’hile ma tête ». Il est utile de savoir qu’en Palestine le remède qui servait à la fois pour la gale et contre les mouches était de l’huile d’olive mélangé à du soufre et des épices.

Dans la vie chrétienne, la gale symbolise nos idées, nos pensées, nos émotions, nos choix, nos impulsions, nos désirs, nos opinions, car ici aussi il s’agit des résultantes de nos « frottements de nos têtes ». Le plus grand véhicule de la contagion est les « mass media ». Tout ces idéaux pernicieux d’aujourd’hui sont de plus en plus néfaste pour la pureté de nos âmes ou de nos cœurs. Ici encore seul le même remède peut effacer ces idées sombres de nos esprits. Je parle bien sûr de l’onction de l’Esprit divin. De même qu’il nous faut par la Foi se convertir à la seigneurie du Christ dans nos vies, ainsi nous faut-il croire en l’action directe du Saint-Eprit dans nos consciences et nos âmes.

Maintenant nous voici à l’automne qui marque la saison éprouvante du rut. Les mâles font les « avantageux », paradent et s’affrontent dans d’âpre combats qui résultes par mort d’animal parfois à cause de la violence des coups de bélier qu’ils s’affligent mutuellement. La solution est aussi simple qu’efficace pour sauver la vie de nos fanfarons. Il suffit d’enduire les têtes et les nez des béliers avec une généreuse couche de graisse. Lors de leurs combats leurs têtes glissent de façon si grotesque et frustrante qu’ils se retrouvent aussi surpris que honteux et chacun de s’empresser de s’éloigner l’un de l’autre. Ici le parallèle est évident. L’Esprit à comme entre autre bénéfice de nous rabattre notre superbe et de nous faire descendre de nos grands chevaux. De plus il pacifie notre esprit et nos humeurs. On trouve ridicule nos prétentions à être un « bélier victorieux ». Rappelons-nous les rivalités puériles des apôtres avant la Passion qui s’évanouirent comme par magie avec la venue de L’Esprit en eux.

On nous dit parfois que le bonheur est un art de vivre ou un état d’esprit. Le Nouveau Testament nous enseigne qu’il nous faut être reconnaissant pour la surabondance de la coupe de nos vies qui est débordante des grâces d’en Haut. C’est cette confiance envers la bienveillance de notre Bon Berger qui fera de notre vie une marche tranquille et ce même au cœur de nos difficultés. C’est avec cette plénitude de joie que nous retrouvons notre troupeau à l’automne (après les mouches et la gale) fin prêt à regagner la confortable existence dans les quartiers d’hiver de la bergerie.

On peut aussi comprendre « la coupe débordante » aussi d’une autre façon. Si dans le gouffre profond de ces souffrances le Christ n’avait pas trouvé sa coupe débordante de Sa vie répandue pour nous, nous aurions tous péri. Quand je marchait avec mon troupeau par temps froid ou dans les tempêtes, j’avais toujours avec moi une gourde d’alcool coupé avec de l’eau. Lorsqu’une brebis était transit de froid je lui donnais quelques cuillérées de ce doux mélange et la brebis gambadait de nouveau toute heureuse. La coupe du Christ, elle, est remplit de Son Sang salvateur toujours revigorants pour nos âmes et nos vies.

[1] Pp. 114-115.

psaume 23, cahapitre 9

Tu dresses devant moi une table …


En méditant ce verset, gardons en mémoire que nos brebis sont toujours en cheminement pour atteindrent les hauts pâturages. Ces alpages ou plateaux sont très recherchés par les bergers. Dans bien des régions, comme en Afrique, l’ouest des Etats-Unis ou encore le sud de l’Europe on appel ces hauts plateaux d’herbage « mesas » et qui veut justement dire « TABLE ». D’ailleurs le mot Kiswahili (est Africain) qui désigne une table est « mesa ». Cette région subit une forte influence portugaise et c mot désigne aussi les hauts plateaux également dans ce continent. On peut donc raisonnablement pensé que David désignais ainsi les alpages d’été où il menait paître ses troupeaux chaque année. Même si ces « tables » peuvent être éloignés et difficiles d’accès, le propriétaire dévoué et énergique déploiera donc tous les efforts nécessaires afin de préparer cette « table » avant d’y convier le troupeau.

La préparation est longue et ardue. Par exemple il fallait parcourir en tous sens les chemins possible pour bien choisir la bonne voie à suivre pour se rendre avec le troupeau à ses hauts alpages, épandre du sel et des minéraux au bons endroit, juger de la qualité des herbages des pâturages pour planifier les déplacements et du temps dans chacun des pâturages disponible. Mais la corvée sans la plus ardue était celle de parcourir chaque centimètre carré des terrains pour débusquer les plantes vénéneuses et les arracher. On avait grandement conscience de « dresser la table en face des ennemis ». Le bien-être et le bonheur des brebis était à se prix.

Le parallèle avec la vie chrétienne est clair. Comme les brebis nous voulons goûter à tous et même à ce que l’on s’est nuisible pour nous. « Juste pour nous faire une idée » et « juste un peu ne peu pas vraiment nuire ». Nous nous mettons en danger plus grave et plus réel que l’on croit au premier abord. Afin de pouvoir éviter ses impairs rappelons-nous que notre Bon Berger nous a précédé et qu’Il a connu toutes ces situations qui peuvent nous porter un préjudice sérieux. Un bel exemple de Sa sollicitude pour chacun de nous est l’incident au cours du quel Il averti Pierre que Satan veut le tenter et le cribler comme le froment. Mais, dans le même temps, Il affirme avoir prié afin que la foi de Pierre ne défaille pas lorsqu’il devra affronter l’épreuve.

Une autre tâche qui demande beaucoup d’énergie et de patience est de scruter tout les signes que laisse d’éventuels prédateurs sur les sites choisit et sur les parcours pour s’y rendrent. Le berger bien avisé doit bien connaître les mœurs et habitudes de ces animaux. Il doit aussi faire preuve de courage en développant les meilleures stratégies de défenses possibles. Ici encore le parallèle est évidant lorsque l’on sait que les Écritures compare souvent le démon à un loin rugissant et cherchant une proie facile à dévorer. Cela remet à mon esprit des souvenirs de mes luttes contre des couguars. Malgré les catastrophes évidentes dans le troupeau (bêtes blessées ou même mortes ou encore simplement « égratignées ») et toute ma science préventives ou défensives, je n’es jamais pu en voir un seul autour de mon troupeau. Leurs capacités d’attaque est stupéfiantes.

Il est donc impératif de rester le plus prêt possible de notre Berger. Le grand prédateur ou ses sbires s’attaque toujours à celles qui font les braves ou les étourdis et s’éloigne de la sécurité du troupeau ou du Berger. Comment fait-on cela? Simplement et fréquentant Sa Parole, par la prière et la contemplation de Son œuvre. Il nous faut aussi être attentif aux monitions de Son Esprit et Lui laisser la chance de s’entretenir avec nous (par la méditation).

Il reste encore une tâche ardue pour tout bon berger qui se respecte. Il faut aménager des trous d’eau pour le troupeau des ces hautes terres. Il faut nettoyer ces trous et les sources de toutes débris qui les encombrent. Il faut aussi consolider les bassins ou petits lacs artificiels pour que ces terrains puissent de nouveaux bien retenir les eaux qu’ils contiendront. Ici encore il nous suffit de pensée que notre Bon Berger est déjà passé avant nous et qu’il a tout connus nos souffrances (sans le péché). Il fut un homme Lui aussi et Il connais donc parfaitement notre nature. Il est Homme de douleur.

Il est donc totalement compatissant et ses soins n’en sont que plus justes et tendres. Ayant donc été l’un des notre, sa sollicitude est infini et efficace. Il est passé avant nous et Il est toujours à nos côtés à porter de cœur pour nous venir en aide ou même nous prévenir à l’avances des périls dans les quels on risque de tomber parfois. C’est cette attitude d’abandon et de confiance envers Sa bienveillance envers nous qui nous vaut la sérénité et le calme dans notre marche ici-bas. Oui le Christ à dresser une table pour nous.

La vie chrétienne ne fait pas de nous des surhommes ou ne nous donne pas une vie de rêve, loin de tout tracas, mais elle nous donne la joie dans nos tristesses et du soleil comme de l’ombre. Car même si Jésus nous précède toujours, les prédateurs peuvent parfois réussir dans leurs attaques ou les plantes vénéneuses peuvent repousser ou encore les tempêtes foudroyantes peuvent frapper sans préavis.

Le prix énorme que le Christ paya pour notre quiétude dans les hauts sommets ne nous apparaît pas toujours clairement. Repassons simplement tous les épisodes tragiques et lourds en souffrances de Sa Passion. Son agonie à Gethsémani, la trahison de Judas, son arrestation, l’abandon des siens, ces procès, les tortures qu’il subit, son chemin de Croix vers le Calvaire, son crucifiement et sa mort. Arrêtons-nous un moment pour y méditer…


En ai-je vraiment conscience lorsque je m’approche de la table qu’Il prépara pour chacun de nous du prix en amour et en dévouement qu’Il a payé? Nous avons ici le plus grand amour qu’il nous est possible de voir ici-bas. « Car Dieu s’est penché sur la triste humanité qui se débattait dans le péché et fut ému de compassion devant ces brebis errantes. En dépit du prix qu’il Lui en coûtait pour les délivrer, Il a choisi délibérément de descendre parmi elle afin de les délivrer. »[1] Peut-il y avoir Amour plus « DIVIN » et plus total que celui dont fit preuve Jésus-Christ? Ineffable mystère, insondable pour nos pauvres cœurs mortels. Trouver la table du Seigneur, c’est découvrit quelque chose de l’Amour de mon Berger pour moi.

[1] Citation intégrale de la page 109 de notre livre.

samedi 11 juillet 2009

Psaume 23, cahpitre 8

Chapitre 8
Ta houlette et ton bâton me rassurent


Depuis toujours la vie spartiate que mènent les bergers n’a demandé qu’un minimum d’équipement pour son travail. L’été, par exemple, ils vivent souvent dans un cabane rustique puisqu’ils y sont que pour quelques mois et qu’ils sont dans des endroit éloignés et en hauteur. Mais de façon universel, on retrouve (et ce depuis toujours) le bâton et la houlette. Depuis la nuit des temps, l’une des premières choses que fait le berger lorsqu’on lui confit un troupeau ou que quelques bêtes, c’est de se tailler un bâton et une houlette à sa mesure. Il y mettra toute son ardeur et toute sa dévotion à leurs conceptions.

Commençons donc par méditer sur le bâton tout d’abord. Après sa longue et patiente fabrication, le jeune berger passera des heures à s’exercer au lancer de cette arme défensive qu’est le bâton ou la massue. Il devra être maître dans le maniement de cette arme pour pouvoir se protéger ainsi que son troupeau. Il devra faire preuve d’adresse pour pouvoir la lancer rapidement, loin et avec une précision redoutable. Ce bâton symbolise toute la puissance, la force et l’autorité dans les situations critiques. Il peut parfois s’en servir pour maintenir la discipline au sein du troupeau. Ce bâton est donc, tout à la fois, protection et châtiment. Rappelons-nous que c’est d’un bâton (et non d’une houlette comme nous le font voir les films) dont ce sert Moïse pour affirmer la puissante autorité de Dieu au peuple qu’il conduit et au pharaon récalcitrant : « Ainsi parle l’Éternel ».

De même que les brebis trouve leurs réconforts dans la présence de ce bâton pastoral, de même devrait-il en être pour nous de la Parole de Dieu qui renferme en elle-même toute l’autorité de Dieu, puisqu’on y retrouve toute la puissance de Sa Vérité. Quel sérénité cette Parole procure-t-elle à l’enfant de Dieu qui chemine confusément dans notre époque ou domine le chaos des chimères et des mirages idéologiques de toutes sortes. Elle est stable, immuable et toujours la même depuis qu’elle sortie du cœur de Dieu pour entrée dans notre histoire.

Le bâton est aussi un instrument de discipline pour remettre les rebelles dans le droit chemin. C’est même sont principal usage pour le berger africain. Il en va, bien évidemment, ainsi pour la parole. On lit en effet dans les Écritures : « ce livre vous gardera du péché! » Elle est le garde-fou que nous a laissé le Christ pour borner notre cheminement.

Un autre utilité, peut connus, du bâton est de servir d’instrument pour compter et examiner de plus prêt chaque mouton. Le berger enfonce son bâton dans la toison de la brebis pour bien la scruter et vérifié qu’elle est bien saine. Encore ici le rapprochement est évident pour ce qui est de la Parole qui sert à éprouver notre cœur et notre conscience. Dieu nous scrute par Sa Parole.

Enfin, comme on l’a déjà dit, le bâton sert à la protection du troupeau et du berger. Je me souviens d’avoir participé à un safari photo avec un ami berger muni, comme toujours, de cet instrument providentiel. Pour fait une meilleure photo d’un troupeau d’éléphants, nous avions décidé de route une pierre pour les disperser. En levant la pierre nous avons provoquer l’ire d’un cobra. Mon ami lança, rapide comme l’éclaire, son bâton qui tua net le serpent. La Parole accomplit le même office. Pensons seulement à la façon dont Jésus s’y pris pour vaincre ses tentations. Il lutta contre Satan avec la Parole divine.

Il est temps de passé à la houlette. S’il y a un symbole puissant qui désigne la sollicitude du pasteur c’est bien la houlette. Tous nos évêques l’ont d’ailleurs adoptés pour symboliser leur charge pastorale et paternelle envers nous tous. Sa principale utilité est de guider les bêtes par une légère pression sur le flanc de la brebis. Jamais le berger ne s’en servira pour donner des coups. Parfois un berger peut maintenir un léger contact avec sa houlette sur « sa préférée », un peu comme on se ballade main dans la main. Il est très émouvant de voir la profonde satisfaction qu’on lit chez la brebis et le berger.

Dans la vie chrétienne c’est l’Esprit qui joue le rôle de la houlette divine. Il est notre guide qui nous mènera à la plénitude de la Vérité (Jean 16, 13). C’est Lui, qui comme des attouchements ou des effleurements, nous fera « voir » la Vérité contenu dans la Parole. Il nous rend sensible à la présence du Bon Berger à nos côtés. Il nous donne aussi le sentiment d’appartenance au Berger divin. « Tu es son enfant, tu es sous Sa garde puisqu’Il est ton Père et ton Sauveur » nous dit-Il toujours à notre cœur. La Foi n’est pas qu’une souscription à une doctrine particulière, mais elle est une expérimentation au premier degré de notre filiation au Père et de notre fraternité avec Jésus.

C’est pourquoi l’Esprit nous pousse à la prière. Il fait le lien entre nous et le Bon Berger comme la houlette, entre Sa pensée et la nôtre. Par nos prières on se rend disponible à la guidance de Berger.

Une autre utilité de la houlette est de servir de prolongement du bras salvateur du berger qui ainsi peut sortir la brebis de buissons épineux ou encore le tirer des eaux tumultueux d’une rivière. L’Esprit nous sort bien souvent (et tout en douceur) de situations périlleuses que nous vaut notre entêtement stupide. Ta houlette me rassure! Ton Esprit, Ô Christ, est ma consolation.

jeudi 2 juillet 2009

Ps. 23 chapitre 7

Quand je marche dans la vallée …


Ce septième verset marque le milieu du psaume et un changement de paradigme. On passe de la 3ième personne à un dialogue « je-tu » entre la brebis et le berger. Un peu comme une brebis qui après avoir vantée amoureusement son Bon Berger auprès d’une « voisine » infortunée, cheminerait seule avec son Berger et aurait donc avec Lui une conversation intimiste. On peut penser qu’après avoir hivernée à la bergerie, une brebis s’apprêterait à la grande migration vers les pâturages d’été qui sont souvent en terrains montagneux.

On se souviendra que lorsque le prophète Samuel est venu pour chercher celui qui devait devenir le roi-messie d’Israël, on alla quérir le jeune David dans les pâturages éloignés (on pense donc qu’il était en montagne dans les pâturages d’été). Il n’est donc pas étonnant qu’il évoque avec justesse tout les hasards et les dangers de ces migrations vers les hauteurs dans cette seconde partie de notre psaume. On sens bien sa prévoyance, sa compétence et son calme dans : « Je ne crains rien, car tu es avec moi… ». On y lit comme en filigrane le légendaire « Emmanuel (Dieu avec nous) » dans le quotidien de nos vies chrétiennes.

Tous nous rêvons des hauteurs célestes à l’abri des basses du monde. Nous sommes en quête constante de la solitude avec Dieu pour seul compagnon. Nous nous faisons une fausse idée du « comment y parvenir », comme si une magie quelconque nous transportait directement de la plaine au haut de la montagne sans passé par la longue marche dans les vallées. Nous occultons la vérité qui veut que les meilleures routes vers les hauts pâturages passent TOUJOURS par les vallées. Regarder le verbe de ce verset. On ne meurt pas dans cette vallée, on y marche.

On cite souvent notre phrase comme consolation envers ceux qui, justement, travers cette sombre vallée de la mort. On y trouve une lumineuse espérance qui nous enseigne que cette vallée n’est pas un cul-de-sac, mais qu’une étape vers les délices divins vers lesquels nous parviendrons sous la houlette du Bon Berger. Il le sait puisqu’Il nous a Lui-même dit : « Je suis avec vous tous les jours … ». Je sentis très fortement la vérité de cette consolation lorsque mon épouse partie « vers les hauts pâturages ». Aucune craintes; seulement une marche vers des terres plus élevées. Pour nous qui continuons à cheminer dans ces vallées, il nous faut apprendre qu’en marchant AVEC DIEU elles ne sont plus vraiment sombres que simplement ombragées. Pour cela il nous suffit d’acquérir le réflexe de la FOI en sa bienveillance envers nous et aussi celui de la CONFIANCE en sa garde proche et permanente à nos côtés. « O Dieu, ceci me paraît tellement dur, mais je sais que finalement ce chemin sera le meilleur pour me conduire plus haut. »

Une seconde raison qui font de ces routes les meilleurs, c’est qu’elles sont largement pourvues en eau (lacs, rivières, cascades, etc.). L’eau est vitale dans ces grandes migrations au chaud soleil d’été. Je me remémore avec émotion qu’une fois un immense troupeau de 10, 000 têtes passa chez moi et que les bergers me demandèrent la permission d’abreuver leurs brebis. Elles ont littéralement coururent vers berges de la rivière. Comme chrétiens nous découvrons tous un jour où l’autre que l’eau vive qui nous rafraîchit dans nos vies, nous est donnée par nul autre que Dieu Lui-même. Seul ceux qui marchent avec Lui dans nos épreuves peuvent vraiment constater comment nous trouvons la fraîcheur à Son contact constant et intime. Lui seul peut véritablement apaiser notre soif de paix, et ce si profondément qu’on est transformé de façon durable et forte. La sérénité que nous procure Son Esprit Saint est ineffable dans les inévitable embûches notre marche ici-bas.

Un « bénéfice » inespéré pour tous et chacun, c’est que ceux qui ont été durement éprouvés et qui ont parfois pliés le genou sont en mesure de réconforter, encourager et consoler ceux qui traversent des situations semblables aux leurs. Souvent nous prions Dieu de faire de nous des frères et sœurs compatissants envers nos prochains. « En fait, comme l’eau ne peut couler que par un fossé, un canal ou une vallée, de même, pour le chrétien, la vie de Dieu ne peut couler en bénédiction que par les vallées qu’auront creusées dans nos vies de douloureuses expériences. »[1]

La troisième raison qui peut pousser un berger à suivre cette route risquée vers les hauteurs est que les herbages abondent et sont de qualité supérieure le long de ces chemins. Les brebis ne progressent que lentement et ont besoin de bien se sustenter chemin faisant (elle doivent aussi le faire régulièrement). Bien souvent ces terrains fertiles sont dans des ravins qui sont propice aux attaques des prédateurs. Il peut y sévir également des fléaux soudains et foudroyants, telle les tempêtes, les glissements de terrain et autre calamité du même genre. Malgré tout, ces voies restent de loin les meilleurs pour mener à bon port nos précieuses brebis.

Un des plus grand réconfort que l’on puisse se donner est de découvrir les ressources et la sollicitude infini de notre Bon Berger en regardant nos expériences passées. On y découvre combien Il est grand, prévenant et puissant en œuvres pour notre bonheur et notre épanouissement. Ces regard en arrière est sans contre dit l’un des stimulant les plus efficaces pour renforcir notre Foi qui vacille de temps à autre. Il est littéralement et dans le sens fort du terme : « L’AVEC NOUS » à un point tel qu’Il est mort sur la Croix pour nous et même à notre place. Des vallées ont en aura toujours a en traverser tout au long de notre vie. Notre Bon Berger nous l’a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16, 33). La question n’est pas de savoir s’il y a beaucoup de vallées qui m’attendent, ni de savoir si elles sont profondes; mais plutôt de savoir si je les traverse seul ces lieux obscures, ou bien si je me marche AVEC mon Bon Berger et qu’ainsi ces lieux ne se révèleront qu’ombragés. Cette certitude a pour vertu de me mener en tout sécurité vers les hauts pâturages et de non seulement m’assurer ainsi la bénédiction divine, mais également de faire de moi un instrument de Sa bénédiction envers mes frères et sœurs qui souffrent.


[1] Ici j’ai préféré citer textuellement notre auteur. Page 84 de notre livre.