mardi 28 juillet 2009

psaume 23, cahapitre 9

Tu dresses devant moi une table …


En méditant ce verset, gardons en mémoire que nos brebis sont toujours en cheminement pour atteindrent les hauts pâturages. Ces alpages ou plateaux sont très recherchés par les bergers. Dans bien des régions, comme en Afrique, l’ouest des Etats-Unis ou encore le sud de l’Europe on appel ces hauts plateaux d’herbage « mesas » et qui veut justement dire « TABLE ». D’ailleurs le mot Kiswahili (est Africain) qui désigne une table est « mesa ». Cette région subit une forte influence portugaise et c mot désigne aussi les hauts plateaux également dans ce continent. On peut donc raisonnablement pensé que David désignais ainsi les alpages d’été où il menait paître ses troupeaux chaque année. Même si ces « tables » peuvent être éloignés et difficiles d’accès, le propriétaire dévoué et énergique déploiera donc tous les efforts nécessaires afin de préparer cette « table » avant d’y convier le troupeau.

La préparation est longue et ardue. Par exemple il fallait parcourir en tous sens les chemins possible pour bien choisir la bonne voie à suivre pour se rendre avec le troupeau à ses hauts alpages, épandre du sel et des minéraux au bons endroit, juger de la qualité des herbages des pâturages pour planifier les déplacements et du temps dans chacun des pâturages disponible. Mais la corvée sans la plus ardue était celle de parcourir chaque centimètre carré des terrains pour débusquer les plantes vénéneuses et les arracher. On avait grandement conscience de « dresser la table en face des ennemis ». Le bien-être et le bonheur des brebis était à se prix.

Le parallèle avec la vie chrétienne est clair. Comme les brebis nous voulons goûter à tous et même à ce que l’on s’est nuisible pour nous. « Juste pour nous faire une idée » et « juste un peu ne peu pas vraiment nuire ». Nous nous mettons en danger plus grave et plus réel que l’on croit au premier abord. Afin de pouvoir éviter ses impairs rappelons-nous que notre Bon Berger nous a précédé et qu’Il a connu toutes ces situations qui peuvent nous porter un préjudice sérieux. Un bel exemple de Sa sollicitude pour chacun de nous est l’incident au cours du quel Il averti Pierre que Satan veut le tenter et le cribler comme le froment. Mais, dans le même temps, Il affirme avoir prié afin que la foi de Pierre ne défaille pas lorsqu’il devra affronter l’épreuve.

Une autre tâche qui demande beaucoup d’énergie et de patience est de scruter tout les signes que laisse d’éventuels prédateurs sur les sites choisit et sur les parcours pour s’y rendrent. Le berger bien avisé doit bien connaître les mœurs et habitudes de ces animaux. Il doit aussi faire preuve de courage en développant les meilleures stratégies de défenses possibles. Ici encore le parallèle est évidant lorsque l’on sait que les Écritures compare souvent le démon à un loin rugissant et cherchant une proie facile à dévorer. Cela remet à mon esprit des souvenirs de mes luttes contre des couguars. Malgré les catastrophes évidentes dans le troupeau (bêtes blessées ou même mortes ou encore simplement « égratignées ») et toute ma science préventives ou défensives, je n’es jamais pu en voir un seul autour de mon troupeau. Leurs capacités d’attaque est stupéfiantes.

Il est donc impératif de rester le plus prêt possible de notre Berger. Le grand prédateur ou ses sbires s’attaque toujours à celles qui font les braves ou les étourdis et s’éloigne de la sécurité du troupeau ou du Berger. Comment fait-on cela? Simplement et fréquentant Sa Parole, par la prière et la contemplation de Son œuvre. Il nous faut aussi être attentif aux monitions de Son Esprit et Lui laisser la chance de s’entretenir avec nous (par la méditation).

Il reste encore une tâche ardue pour tout bon berger qui se respecte. Il faut aménager des trous d’eau pour le troupeau des ces hautes terres. Il faut nettoyer ces trous et les sources de toutes débris qui les encombrent. Il faut aussi consolider les bassins ou petits lacs artificiels pour que ces terrains puissent de nouveaux bien retenir les eaux qu’ils contiendront. Ici encore il nous suffit de pensée que notre Bon Berger est déjà passé avant nous et qu’il a tout connus nos souffrances (sans le péché). Il fut un homme Lui aussi et Il connais donc parfaitement notre nature. Il est Homme de douleur.

Il est donc totalement compatissant et ses soins n’en sont que plus justes et tendres. Ayant donc été l’un des notre, sa sollicitude est infini et efficace. Il est passé avant nous et Il est toujours à nos côtés à porter de cœur pour nous venir en aide ou même nous prévenir à l’avances des périls dans les quels on risque de tomber parfois. C’est cette attitude d’abandon et de confiance envers Sa bienveillance envers nous qui nous vaut la sérénité et le calme dans notre marche ici-bas. Oui le Christ à dresser une table pour nous.

La vie chrétienne ne fait pas de nous des surhommes ou ne nous donne pas une vie de rêve, loin de tout tracas, mais elle nous donne la joie dans nos tristesses et du soleil comme de l’ombre. Car même si Jésus nous précède toujours, les prédateurs peuvent parfois réussir dans leurs attaques ou les plantes vénéneuses peuvent repousser ou encore les tempêtes foudroyantes peuvent frapper sans préavis.

Le prix énorme que le Christ paya pour notre quiétude dans les hauts sommets ne nous apparaît pas toujours clairement. Repassons simplement tous les épisodes tragiques et lourds en souffrances de Sa Passion. Son agonie à Gethsémani, la trahison de Judas, son arrestation, l’abandon des siens, ces procès, les tortures qu’il subit, son chemin de Croix vers le Calvaire, son crucifiement et sa mort. Arrêtons-nous un moment pour y méditer…


En ai-je vraiment conscience lorsque je m’approche de la table qu’Il prépara pour chacun de nous du prix en amour et en dévouement qu’Il a payé? Nous avons ici le plus grand amour qu’il nous est possible de voir ici-bas. « Car Dieu s’est penché sur la triste humanité qui se débattait dans le péché et fut ému de compassion devant ces brebis errantes. En dépit du prix qu’il Lui en coûtait pour les délivrer, Il a choisi délibérément de descendre parmi elle afin de les délivrer. »[1] Peut-il y avoir Amour plus « DIVIN » et plus total que celui dont fit preuve Jésus-Christ? Ineffable mystère, insondable pour nos pauvres cœurs mortels. Trouver la table du Seigneur, c’est découvrit quelque chose de l’Amour de mon Berger pour moi.

[1] Citation intégrale de la page 109 de notre livre.

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