lundi 26 octobre 2009

Mon dernier homélie de rêve ! ^^




Depuis une vingtaine de jours (depuis le soir du 10 octobre pour être précis), ou même peut-être plus saint Dismas ou le saint Bon Larron me préoccupe beaucoup. Quelque part je pense qu’il est en partie responsable de mon éveil poétique du mois d’octobre qui restera pour moi a marquer d’une pierre blanche (j’ai écrit pas moins d’une quarantaine de haïkus et six poèmes « à saveur occidentales »). Mon attrait et surtout les échos profonds que l’évangile de Luc semble trouver en mon âme m’incitent à reprendre mon exercice homilétique du début du mois. Voici donc cet homélie funèbre « version 1.2 ».


Dans le bien du Bien !!!


+1ière lecture (Si. 15, 15-20)

Je pense qu'ici nous avons toute la grandeur de la liberté que Dieu nous donne et toute la substance de notre dignité humaine. "À combattre sans périls, on vainc sans gloire" lit-on dans le Cid. On a aussi en filigrane la raison majeur pourquoi l'humilité et la petitesse conviennent mieux à notre condition de créatures de Dieu. En bref je dirais que nous avons l’un des premiers appels directs de Dieu à la conversion.

Notre capacité de décision et surtout L'ASSUMASSION de ces dernières sont les bases de notre dignité d’homme. Je crois profondément que la sanctification passe dans ce dur chemin de faire sienne la volonté divine. Mais heureusement, la grâce est là pour suppléer à nos lacunes pécheresses. Ça sera un peu plus clair à la 2ième lecture (2Co. 12, 7-10) et à la lecture de l'Évangile (Lc. 23, 39-43).

Aujourd’hui, je crois avoir mis le doigt sur l'origine de mon onction de douceur, c’est-à-dire la confiance indéfectible en la BONTÉ de Dieu. Ce qui engendre l’onction de douceur chez moi est, entre autre, mon abandon sans condition à la BONTÉ et à L'HUMILITÉ de Dieu. C'est en épousant cette humilité nous-même que nous pouvons agir « pour le bien du Bien » (comme j’aime à dire souvent) et Le laisser Lui agir en nous, pour nous et par nous. N’avez-vous pas remarqué, d’ailleurs, que Jésus associe très souvent douceur et humilité, comme lorsqu’il parle de son cœur en nous invitant à s’abandonner à Lui. Tous ce processus de la conversion (c’est sans doute cela = BONTÉ, HUMILITÉ ET DOUCEUR) est la couleur dominante de ma spiritualités propre que je suis en train de découvrir les beautés (J’y reviendrai plus loin).


+Psaume (8)


Ce beau psaume qui dans ma jeunesse berçait mon émerveillement, que j’ai perdu de vu, lorsque « je suis devenu grand » et que je viens de retrouver au début de ma quête spirituelle au printemps 2006 (par ma découverte de Plotin (traité sur le beau) et du pseudo-Denys (traité de la théologie mystique). Je remarque une belle descende déguiser en monter dans la lecture de notre psaume. Regardons brièvement chaque marche de cette élévation profonde.

On commence par s’émerveiller de la grandeur de Dieu et on finit par un idem. Pas de grand mystère, tout vient de Lui et retourne à Lui tout comme la pluie. Nous avons donc affaire ici à une quête intérieur, du genre de celle que relate, non pas tellement la « via » (voie) que nous devons suivre, que le récit des transfigurations du « viator » (cheminant) par son cheminement dans cette voie. Bref le récit d’une Illumination pur et simple.

La première strophe nous introduit dans les hauteurs que les cœurs simples atteignent du fait justement de leur petitesse. C’est exactement le type classique du héro des légendes (qu’on a rebaptiser aujourd’hui du nom d’anti-héro par opposition au héro sans peurs et sans reproches). Souvent un laissé pour compte qui avait la pureté du cœur nécessaire pour mener à bien la quête de sa vie. Rappelez-vous la prière de Jésus sur la sagesse du Père de caché aux grands ce qu’il révèle aux petits. Ou bien penser encore à la parabole du jugement dernier : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères … ». Le Bien tout comme la vérité ou mieux encore comme l’amour rayonne par lui-même sa vertu propre. Nous sommes les cierges qui permettent à Dieu de rayonner dans le monde. Le Bon Larron de notre évangile est de loin l’exemple le plus criant de ceci, non?

C’est cet abandon filial dont parle la strophe suivante. Pensez-s’y deux secondes, Ce force-t-on a aimer? Non on se laisse habiter par l’amour. En plus Dieu à fait de nous une bête sociale et intelligente, donc l’amour entre nous et la liberté SONT naturelles et va de soi, si on est vraiment authentique envers nous-même. On achève par un rappel de la grandeur de Dieu par un hommage à sa sollicitude envers nous.

Ici est le point tournant du psaume. Nous avons un teste en humilité. On vérifie, par l’énumération de notre dignité si nous avons assimilé et surtout assumer la grandeur de l’humilité. Nous sommes V .P. et non P.D.G. Par la description de notre « champ de compétence », on procède au désamorçage des piège du notre ennemis juré. Saint Paul nous le dit dans une belle formule lapidaire : « Pour les purs, tout est pur; ». Mais c’est encore Jésus qui nous met exactement sur la piste par la 2ième Béatitude : « Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! » Ce point revient quelques fois dans les livres saints : « Le Christ s’est fait pauvre, pour nous enrichir de sa pauvreté. » par exemple. Vous voyez donc la vraie nature de notre dignité : Humilité = douceur = abandon filial = liberté = paix & joie donc bonheur. Et nous revenons au début qui est en faite la finalité de toute créatures saintes. Miséricorde, penser (oui encore, j’insiste) au Bon Larron, notre « co-héro » du jour.


+2ière lecture (2Co. 12, 7-10)

On lis dans un roman aussi beau que court : « Ça fait mal, mais ce n’est pas un mal. » Ce trait de sagesse nous vient de Rose (une vielle dame) qui explique le mystère de la Croix de Jésus au petit Oscar (un jeune garçon malade de l’hôpital où elle travail). L’humilité ne nous émunise pas contre le malheur. Mais cette vertu nous aide à tout remettre dans sa juste place. Le mal devient alors ouverture vers le Bien et non plus une fermeture sur nous. Si dans la première lecture on nous met devant un choix et si dans le psaume, on oriente quelque peu dans le sens du Bien notre choix, ici on nous explique la logique interne de « l’option du Bien ». Dans l’évangile on nous montrera l’un des plus beau fleuron d’un homme qui choisit d’être doux et humble de cœur ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit en faite ici.

Le texte est assez clair en soi. Pour notre bonheur nous devons voguer entre d’une part, laisser Dieu être grand en nous et, d’autre part, ne pas se prendre pour quelqu’un d’autre que soi en cultivant la l’humilité saine pour notre estime de soi et sainte pour notre bonheur. La preuve en est que si on regarde nos vies; je mettrai ma main au feu que nos plus grands moments de bonheur ont toujours été quand nous étions simplement mais pleinement nous-même. Alors laissons-nous consumer par les feux divins en nous. C’est le chemin obliger pour être heureux dès ici-bas. Qui perds sa vie à cause de moi, la gagnera nous dit le Christ par ses messagers Ben Sirac, le psalmiste et les saints Paul et Luc.

On se trouve ici devant l’ultime secret de l’amour selon Jésus. C’est cela aimer COMME il aime. Un amour qui rayonne au lieu de simplement briller. En quoi le soleil est-il dispensateur de vie? Ce n’est pas parce qu’il brille qu’il éclaire et réchauffe, c’est sa « rayonnance » qui a cette rare vertu. Vous constater maintenant l’interaction entre la BONTÉ, l’HUMILITÉ et la DOUCEUR ! Plus j’y songe et plus je constate comment la 2ième Béatitude me convient parfaitement pour définir ma vie et le chemin que Jésus me demande de suivre pour marcher à sa suite.


+Évangile (Lc. 23, 39-43)

Ce bel évangile est à lui seul un résumer de toute le mystère de la Rédemption opéré par Jésus-Christ. Résumons; Un terroriste est crucifié avec un comparse et Jésus, tandis que leur chef (nommément Barabbas) a mis les voiles. Selon Matthieu et Marc les deux insultent Jésus, mais Luc (qui bénéficie du témoignage de Marie) distingue nos deux acolytes dans le crime. Le premier (appelons le Gestas) se joint à la masse haineuse pour calomnier Jésus. Le deuxième (Dismas), vie une véritable confession avant la lettre. Il se reconnaît pécheur (HUMILITÉ), reconnaît la « messianité » de Jésus (BONTÉ) et profession sa foi envers son Seigneur (DOUCEUR).

C’est justement ça la conversion et le désert qu’il nous faut traverser pour obtenir la Terre Promise. En se laissant illuminer par le BONTÉ, en se laissant transfigurer par Dame Humilité, il n’y a que par ce chemin illuminatif qu’on peut devenir DOUX ! Notre salut est à ce prix modique ! Que vous en semble ? Repenser aux 2 premières lectures et au psaume d’aujourd’hui ! Cela me paraît l’évidence même; seul les humbles sont dans la vérité de leurs êtres et ont la petitesse qu’il faut pour leur sanctification par la grâce agissante de Dieu. Jésus l’a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ! » Alors convertissons-vous et croyons à la Bonne Nouvelle !!!

Larron crucifié;
Humilité salvatrice,
Un cœur bourgeonne !


BONTÉ, HUMILITÉ ET DOUCEUR !!! Que dire de plus, mes frères et sœurs? Sinon qu’être doux et humble de cœur consiste simplement à s’abandonner à la BONTÉ de Dieu, en se mettant à l’école de Dame Humilité qui adoucit tout ce qu’elle touche. Priez donc pour que je burine en mon cœur ces mots de feu : « HEUREUX LES DOUX : ILS OBTIENTRONT LA TERRE PROMISE !!! »

Voici en terminant cette petite parabole poétique que je laisse à vos réflexions :


LA VOIE DE L’ÉCLIPSE !

Les jours coulent et la vie s’écoule !
Le bonheur vivote sans heurt !

Puis un ombre questionne.
L’obscurité grandissante, enténèbre les cœurs !

L’invincible lumière auréole la noirceur de sainteté;
Et l’Espérance proclame les beautés de la pauvreté.

Dame Humilité nous éclairant de son sourire,
Vêt les cœurs de joie et les couronnent de la Foi !

Mourir aux certitudes, c’est naître à la Vérité !
La conversion seule nous engendre à notre plénitude !

samedi 24 octobre 2009

défi édifiant ! ;)


À partir d'ici j'arrête de numéroter mes "improvisations". Donc pour la dernière fois celle-ci est la 4ième. Hier le frère Rick et les postulants m'avait défier pendant le déjeuner d'écrire un poème avec comme premier mot "NEIGE" et comme dernier mot "SLOCHE". Voici se qui surgit en moi presque d'un trait (sauf 2 ajustements mineur) :


Neige; céleste prophète de la simplicité de Dieu !
Ta blancheur nous prêche la pureté
et ta froidure, le combat spirituel.

Mais notre insouciance nous aveugle
et notre geôlier, l'esprit du Monde,
fait que nos pas te transforme en sloche !

vendredi 23 octobre 2009

Changement de maître de sagesse ?



Hier soir, j'ai été souper avec mon père (qui fête ces 78 ans) et mon frère Christian. Ce matin ne me levant et en écrivant, j'ai l'étrange (et un peu inquiétante) impression que je me prépare à recevoir du saint (Bon) Larron un baptême dans le Rubicon, que je n'en remonterai pas par la même rive et surtout que j'en serait aussi plus ou moins transformer voir transfigurer. Je vous ai dit (voir ci-bas "larmes et sourires") comment saint Dismas est entré de nouveau dans ma vie. Que va-t-il se passer? Pour un fois je n'essaierai pas de deviner (et donc de chercher a provoquer) la réponse. Pour le moment, je lis sur lui (l'excellent livre d'André Daigneault que je recommande d'ailleur chaleureusement la lecture à tous), de méditer son évangile (Lc. 23, 39-443), de laisser me charmer par la muse qui me mène vers lui et sans doute écrire un roman sinon pour le moins une nouvelle SPIRITUELLE sur lui. Bon bien A+ et UDP !!!

vendredi 16 octobre 2009

Un peu de tout (impro #3) !

Hier, mon amie Évelyne a mis un bel article sur l'existence et la mature des anges. Avant de me coucher, j'ai "causer" avec Gamalael et Mazarel, mes anges gardiens. On m'a dit, il y a quelques années déjà, qu'un homme qui avait le rare charisme de voir les anges de chacun, aurait dit (je résume la teneur de ses propos) : " Tous nous avons un ange qui veille sur nous et nous apporte les grâces dont nous avons besoin de la part de Dieu. Les laïcs auraient un ange; les prêtres et les religieux (je pense que ça incluait les vierges consacrés aussi) en auraient deux, les évêques quatre et le pape cinq." Donc, après un sommeil aux couleurs angélique, je me suis rendu compte que demain est la St-Ignace d'Antioche. Ça sera un peu ma fête, puisque selon le calendrier liturgique d'avant la réforme de Paul VI de 1970, cette fête tombais le 1er février jour de ma naissance ! J'ai donc remercié Dieu de la joie d'être de ce monde et de pouvoir, via mes joies et mes peines, Lui dire et prouver mon amour de Lui en Le suivant du mieux que je peux.

En écrivant, je sens monté en moi une belle action de grâce en pensant au beau cadeau de la paternité spirituelle qui me sera offert après les fêtes de fin d'année. Éh oui, j'ai donné mon nom au diocèse pour accompagner des catéchumènes en vue de les préparer soit au baptême ou à la confirmation (il ne s’agit pas vraiment de leur faire la catéchèse, mais d'un accompagnement plutôt de type spirituel). Je suis un peu nerveux, mais c'est tout de même exaltant de pensée que je serai l'instrument de Dieu pour construire la fondation de ses nouveaux frères et soeurs en terme de foi! Au sainte Dame Humilité, soit toujours en mon coeur pour le Christ seul rayonne et règne en ses rencontres !

Depuis une semaine j'ai la fibre poétique très fertile (dimanche et mardi dernier, j'ai composer (en un jet pratiquement) 7 nouveaux haïku!, ce qui me porte à croire qu'enfin je suis prêt à éclore et de sortir de ma veille carapace.

Printemps mystique,
soleil pascal en mon coeur!
J’éclos à ma vie!

dimanche 11 octobre 2009

larmes et sourires

Avant hier soir, j'ai reçu une triste et même pénible nouvelle de ma famille ! Cette "écharde", m'a fait réaliser que chacun doit veiller à son bonheur et à celui des autres également. Après un modeste torrent de larme dans la chapelle du couvent, j'ai méditer un peu sur l'évangile du Bon Larron (Lc. 23, 39-43). Mon Dieu, quel baume que ce petit récit (mais dense) à mis à ma plaire toute neuve et sanglante. "Quand je me regarde, je me désole; mais quand je me compare, je me console." nous dit le proverbe. Je comprend beaucoup plus ce que disait un évêque, dont j'oublie le nom, au J.M.J. de Rome en 2000 : "Le Christ sans la Croix, ça donne la croix sans le Christ."

Au contact du saint Larron, on se sens bien dans notre humanité souffrante et pécheresse, puisqu'on ce sait aimer, pardonner et même sanctifier par et à cause de nos peines et de nos échecs; pourvu qu'on accepte notre croix dans notre vie et qu'on laisse le Christ nous convertir en étant crucifier à nos côtés! "Heureuse faute qui nous a valut un tel Sauveur !" pourrions-nous chanter avec le cantique. Oh oui Dieu de Miséricorde louange et gloire à Toi, le 3x saint !!!

lundi 5 octobre 2009

Improvisation #2 (dernière partie)

Évangile (Mt. 1, 18-25) :

Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ.
Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ;
or, avant qu'ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste,
ne voulait pas la dénoncer publiquement ;
il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet,
lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi
Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils,
auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur
prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils,
auquel on donnera le nom d'Emmanuel,
qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse, mais il n'eut pas de rapports avec elle ;
elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus.



Voilà donc, ce que j’attends quand je dis : » c’est dans le bien du Bien ! » Ceux qui me connaisse on toujours les sourcils en accent circonflexe en attendant ce patois. Ce belle évangile du songe de Joseph que certains nomme (justement à mon sens : « l’Annonciation de Joseph » ou mieux encore « le Fiat de joseph »). Un homme tourmenter par l’impossible traîtrise de Marie la pure! Il croit tellement à sa vertu qu’il décide de « sauver les meubles » en gardant ce péché apparent au sein de la famille. Matthieu a bien capté toujours les facettes de cette nuit de la foi. Tout comme son devancier, « le patriarche Joseph l’Égyptien », notre homme juste reçoit la consolation divine par le biais d’un songe. Si on regarde la chose de façon humaine, on découvre déjà toute la noblesse de son cœur. Mais dans l’optique de la grâce, les choses on une autre profondeur :

Larmes et Songe,
Paternité prophétique !
Aube de Noël !


Comme le dit Paul dans sa lettre que nous venons de voir, c’est au sein de ce chaos que Dieu attendait de dévoiler toute sa splendeur. Joseph su voir la grâce divine en action en Marie à cause de sa petitesse, tout comme l’avait décrit le psalmiste. C’est par le chemin ténébreux du deuil que Joseph trouva toute la luminosité de la Vie.

BONTÉ, HUMILITÉ ET DOUCEUR !!! Que dire de plus, mes frères et sœurs? Sinon qu’être doux et humble de cœur consiste simplement à s’abandonner à la BONTÉ de Dieu, en se mettant à l’école de Dame Humilité qui adoucit tout ce qu’elle touche. Priez donc pour que je burine en mon cœur ces mots de feu : « HEUREUX LES DOUX, ILS OBTIENTRONT LA TERRE PROMISE !!! »

Ô gente Dame Humilité!
Permettez que je vous courtise,
Pour que Dieu consume mon âme,
Telle un cierge!

Doux Joseph,
Patriarche des temps nouveaux!
Évangéliste du divin silence,
Prends-moi comme apprentis.

Dieu bon,
Dieu beau,
Dieu bien!

Ô mon âme,
Élève mon cœur
Telle une hostie
Pour le salut du monde
Et pour sa plus grande gloire!

Il n’est que convenance,
Que Lui s’élève;
Et que moi je rapetisse!

Alléluia, Fiat!
Amen, Maranatha !

Improvisation #2 (3ième partie)

2ième lecture (2Co. 12, 7-10) :

Frères, les révélations que j’ai reçues
sont tellement exceptionnelles que,
pour m’empêcher de me surestimer,
j’ai dans ma chair une écharde,
un envoyé de Satan qui est là pour me gifler,
pour m’empêcher de me surestimer.
Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi.
Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit :
ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. »
Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil
dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C'est pourquoi j'accepte de grand coeur
pour le Christ les faiblesses, les insultes,
les contraintes, les persécutions
et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.



On lis dans un roman aussi beau que court : « Ça fait mal, mais ce n’est pas un mal. » Ce trait de sagesse nous vient de Rose (une vielle dame) qui explique le mystère de la Croix de Jésus au petit Oscar (un jeune garçon malade de l’hôpital où elle travail). L’humilité ne nous émunise pas contre le malheur. Mais ces vertus nous aide à tout remettre dans sa juste place. Le mal devient alors ouverture vers le Bien et non plus une fermeture sur nous. Si dans la première lecture on nous met devant un choix et si dans le psaume, on oriente quelque peu dans le sens du Bien, ici on nous explique la logique interne de « l’option du Bien ». Dans l’évangile on nous montrera l’un des plus beau fleuron d’un homme qui choisit d’être doux et humble de cœur ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit en faite ici.

Le texte est assez clair en soi. Pour notre bonheur nous devons voguer entre d’une part, laisser Dieu être grand en nous et, d’autre part, ne pas se prendre pour quelqu’un d’autre que soi en cultivant la l’humilité saine pour notre estime de soi et sainte pour notre bonheur. La preuve en est que si on regarde nos vies; je mettrai ma main au feu que nos plus grands moments de bonheur ont toujours été quand nous étions simplement mais pleinement nous-même. Alors laissons-nous consumer par les feux divins en nous. C’est le chemin obliger pour être heureux dès ici-bas. Qui perds sa vie à cause de moi, la gagnera nous dit le Christ par ses messagers Ben Sirac, le psalmiste et saint Paul.

On se trouve ici devant l’ultime secret de l’amour selon Jésus. C’est cela aimer COMME il aime. Un amour qui rayonne au lieu de simplement briller. En quoi le soleil est-il dispensateur de vie? Ce n’est pas parce qu’il brille qu’il éclaire et réchauffe, c’est sa « rayonnance » qui a cette rare vertu. Vous constater maintenant l’interaction entre la BONTÉ, l’HUMILITÉ et la DOUCEUR ! Plus j’y songe et plus je constate comment la 2ième Béatitude me convient parfaitement pour définir ma vie et le chemin que Jésus demande de suivre pour marcher à sa suite.

dimanche 4 octobre 2009

Improvisation #2 (2ième partie)

Voici la suite de mes réflexions sur mes "textes fondateurs". D'abord voici le texte du psaume (8) qui est le focaliseur de mes pensées.

R/ O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom
par toute la terre !

Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits :
rempart que tu opposes à l'adversaire,
où l'ennemi se brise en sa révolte.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

R/ O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom
par toute la terre



Ce beau psaume qui dans ma jeunesse berçait mon émerveillement et que j’ai perdu de vu, lorsque « je suis devenu grand » et que je viens de retrouver au début de ma quête spirituelle au printemps 2006 (par ma découverte de Plotin (traité sur le beau) et du pseudo-Denys (traité de la théologie mystique). Je remarque une belle descende déguiser en monter dans la lecture de notre psaume. Regardons brièvement chaque marche de cette élévation profonde.

On commence par s’émerveiller de la grandeur de Dieu et on finit par un idem. Pas de grand mystère, tout vient de Lui et retourne à Lui tout comme la pluie. Nous avons donc affaire ici à une quête intérieur, du genre de celle que relate, non pas tellement la « via » (voie) que nous devons suivre, que le récit des transfigurations du « viator » (cheminant) par son cheminement dans cette voie. Bref le récit d’une Illumination pur et simple.

La première strophe nous introduit dans les hauteurs que les cœurs simples atteignent du fait justement de leur petitesse. C’est exactement le type classique du héro des légendes (qu’on a rebaptiser aujourd’hui du nom d’anti-héro). Souvent un laissé pour compte qui avait la pureté du cœur nécessaire pour mener à bien sa quête de sa vie. Rappelez-vous la prière de Jésus sur la sagesse du Père de caché aux grands ce qu’il révéle aux petits. Ou bien penser encore à la parabole du jugement dernier : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères … ». Le Bien tout comme la vérité ou mieux encore que l’amour rayonne par lui-même sa vertu propre. Nous sommes les cierges qui permettent à Dieu de rayonner dans le monde.

C’est cet abandon filial dont parle la strophe suivante. Pensez-s’y deux secondes, Ce force-t-on a aimer? Non on se laisse habiter par l’amour. En plus Dieu à fait de nous une bête sociale et intelligente, donc l’amour entre nous et la liberté EST naturelle et va de soi, si on est vraiment authentique envers nous-même, non? On achève par un rappel de la grandeur de Dieu par un hommage à sa sollicitude envers nous.

Ici est le point tournant du psaume. Nous avons un teste en humilité. On vérifie, par l’énumération de notre dignité si nous avons assimilé et surtout assumer la grandeur de l’humilité. Nous sommes V .P. et non P.D.G. Par la description de notre « champ de compétence », on procède au désamorçage des piège du notre ennemis juré. Saint Paul nous le dit dans une belle formule lapidaire : « Pour les purs, tout est pur; ... » . Mais c’est encore Jésus qui nous met exactement sur la piste par la 2ième Béatitude : « Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! » Ce point revient quelques fois dans les livres saints : « Le Christ s’est fait pauvre, pour nous enrichir de sa pauvreté. » Vous voyez donc la vraie nature de notre dignité. Humilité = douceur = abandon = liberté = paix & joie. Et nous revenons au début qui est en faite la finalité de toute créatures saintes.

samedi 3 octobre 2009

improvisation #2

Ce matin je lisais sur le blog de ma meilleur amie, Évelyne Mélin, ces 2 dernières entrées. La pureté de son coeur est tout a fait désarmant, on s'y fait jamais. Ça m'a donner le goût de mettre un peu plus de spontanéité ici. Curieusement, dans la vie je suis un gars spontané, mais j'ai comme une fausse pudeur ici. Donc, go, je me lance !

Jeudi dernier, juste pour le plaisir de l'exercice j'ai décider de choisir moi-même les textes que j'aimerai qu'on lise à mes funérailles. Ni voyez rien de morbide. Je me suis dit que jetait une bonne façon de mettre un peu d'ordre dans mes idée pour mieux borner mon paysage spirituel. Bref, je désir (pour ce journal entre autre chose) à vouloir mieux définir les tenants et aboutissants de ma spiritualité propre. Donc pour aujourd'hui j'improvise quelques idées à partir du texte de "la 1ière lecture" de mes adieux (Si. 15, 15-20).

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,
il dépend de ton choix de rester fidèle.
Le Seigneur a mis devant toi l'eau et le feu :
étends la main vers ce que tu préfères.
La vie et la mort sont proposées aux hommes,
l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix.
Car la sagesse du Seigneur est grande,
il est tout-puissant et il voit tout.
Ses regards sont tournés vers ceux qui le craignent,
il connaît toutes les actions des hommes.
Il n'a commandé à personne d'être impie,
il n'a permis à personne de pécher.
Je pense qu'ici nous avons toute la grandeur de la liberté que Dieu nous donne et toute la substance de notre dignité humaine. "À combattre sans périls, on vainc sans gloire" lit-on dans le Cid. On a aussi en filigrane la raison majeur pourquoi l'humilité et la petitesse conviennent mieux à notre condition de créatures de Dieu. Je reviendrai sur ce point dans mes réflexions sur "le psaume du jour(Ps. 8)." On voit bien aussi l'origine du Bien et du mal.
Notre grandeur et la dignité de notre condition n'est-il pas dans la capacité de décision et surtout dans L'ASSUMASSION de ces dernières? Je crois profondément que la sanctification passe dans ce dur chemin de faire sienne la volonté divine. Mais heureusement, la grâce est là pour suppléer à nos lacunes pécheresses. Ça sera un peu plus clair à la 2ième lecutre (2Co. 12, 7-10) et à la lecture de l'Évangile (Mt. 1, 18-25).
Pour aujourd'hui, je crois avoir mis le doigt sur l'origine de ma douceur (avec ma profonde nature poétique), confiance indéfectible en la BONTÉ de Dieu. Ce qui permet d'être doux, c'est l'abandon sans condition à la BONTÉ et à L'HUMILITÉ de Dieu. C'est en épousant cette humilité nous-même que nous pouvons agir pour le bien du Bien et Le laisser agir en nous et par nous.