samedi 18 décembre 2010

courtiser sainte Cécile !!!


J'aime beaucoup cette image de Sainte Cécile (la patronne des poètes, Ô joie)toute remplie de beauté, de virginité et de tendresse. Elle évoque pour moi la vraie et "RÉELLE" beauté que renferme la mort dans son écrin noir. Je parle bien sûr de "la" mort tant redoutée, mais aussi de toutes celles qui enjolivent nos vies. Pas sur le moment évidemment; je ne suis pas maso loin s'en faut. Je m'explique! J'ai lu quelque part que nos défaites, nos revers ou les catastrophes de notre existence sont en fait un espace pour renaître un peu plus et surtout un peu mieux à notre véritable nature et identité. Cette noirceur n'est pas qu'obscurité, mais elle estl'espace nécessaire pour l'éclatante levée de rideau d'une aube nouvelle. Il nous est ainsi donné l'occasion de découvrir des horizons nouveaux à commencer par les profondeurs de notre coeur.Elle nous dévoile un peu plus chaque fois la rayonnance divinde de notre âme.

Bien sûr c'est toujours douloureux et "maudissant" su rle coup, mais cette soufrance appelle au dépassement de l'ancien. Ce n'est qu'ainsi que le Nouveau peut naître à lui-même e ten nous. Ce qui semble au papillon une mort, quand il tisse son cocon est en faite le berceau de sa glorification. Si le tournesol regard le sol durant la nuit, ce n'est pas qu'il dorme, mais il suit, avec les yeux de sa foi, le soleil qui poindra à son orient spirituel. Aujourd'hui ça m'es facile d'écire cette sagesse de la Croix et je sais que je serais en desous de tout quand je plyrai le genou sous les nuages noirs, mais je sens que j'intègre un peu plus cette voie de l'épanouissement...

Je vous laisse sur cette magnifique parole de Félix Leclerc qui m'émeut au plus profond de moi et m'appel à la conversion : " C'est beau la mort, c'est plein de vie dedans!!!".

jeudi 18 novembre 2010

ode à Charles de Jésus !!!!


Ce matin j'écoute la musique enlevante de "Anges et démons", la pièce numéro 9 qui s'intitule "503". Elle m'exalte et me fait peur toute à la fois. J'oscille entre frayeur et extase. Je sens que bientôt je serais assez libre de mon égo pour donner ma pleine mesure. Comme Charles de Jésus (de Foucauld) sur cette photo qui où on le voit rayonner dans son dépouillement plus que total. Je pense que ce fut l'une des dernière photo avant son martyr.

Dieu que j'aimerai avoir le courage de mon amour pour Jésus et dépassé ma lâcheté et ma sensualité qui m,entravent dans mes désirs d'envolés. Je le trouve tellement beau que je ne l'envie pas mais que je me sens comme un grand désir naître en moi du même rayonnement divin qui luit dans et hors de lui. Deux paroles et une prière murmure en mon âme comme une déclaration d'amour fou et même d'amour transit pourrais-je dire ainsi que comme une invitation à mon coeur et qui se répercute en écho infini au même rythme que les élants amoureux qui consumme mon être.

"... il ne nous est plus possible de l'aimer (lui Jésus) et de vouloir être couronné de rose quand il l'a été d'épines." Cette parole est de lui, Charles de Jésus. Je ne sais vraiment pas comment l'interpréter?!? J'ai horriblement peur et je suis délicieusement séduit par elle. Jésus m'ouvre ses bras amoureux et m'attends de l'autre côté de la foi. Cette douloureuse déchirure dans l'épiderme de mon coeur me sépare en deux. S'il vous plais... faites-moi l'aumône d'une prière pour que je puisse enfin dire oui à mon seul bonheur possible qui consiste à me donner la divine permission d'être pleinement et entièrement fou amoureux de lui, sans plus de fausse pudeur ou de retenu.

" Le crépuscule des sens, est l'aube de la vérité." Celle-ci est du Bx. Henri Suso. C'est l'esprit de ma mue spirituelle que je sens grandir en moi depuis le début de l'écriture de mon roman et le principal cadeau que me fit Vinou à mon voyage en France. Ou plutôt le nom de mon cocon actuel qu'il me faut briser pour me libéré et vivre ma vie de papillon divin, devrais-je dire en faite. Curieusement, cette femme très proche de ses propres sens physiques et psychologiques m'enseigne en toute beauté et sagesse l'ouverture des sens spirituels dans et par la croncrétude de la vie. Les branches d'un arbre ne s'élèveront que dans la mesure où les racines plongent plus profondément et surtout plus "joieusement" dans la terre-mère.

La prière est celle de Charles lui-même que je redécouvre jour après jour depuis une dizaine de jours plus spécialement. Je me permet de la reproduire ici mais sans chercher à la commentée :

Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
Fais de moi ce qu'il te plairas.

Quoi que tu fasse de moi, je te remercie.

Je suis prêt à tout
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
En toutes tes créatures,
Je ne désir rien d'autres, mon Dieu.

Je te remets mon âme entre tes mains,

Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon coeur,
Parce que j'ai,
Et que ce m'est un besoin d'amour de me
donner,
De me remettre entre tes mains sans
mesure,
Avec une infinie confiance,
Car tu es mon Père.

samedi 6 novembre 2010

Vivant parmi les morts!!! (Ps. 87, 6)


Cette merveilleuse toile de mon amie Lize Monferrer inspire directement mes propos. Je me vois marchant dans le désert de mon coeur. L'homme est vêtu de bleu -- couleur de la paix intérieure -- et son attitude traduit un calme souverain que seul la foi en la bienveillance de Dieu et en la justice de tout ce qui arrive dans la vie est en mesure d'engendrer en nous. Ce qui est aussi révélateur, c'est l'absence de traces de pas derrière le marcheur. L'homme est tout à son présent. Je pense être au seuil d'une nouvelle étape de murissement. Depuis deux jours les signes se multiplient.
Encore ce matin je suis "tombé" sur un commentaire de psaume de saint François d'Assise. Le poverello à écrit quinze psaumes en pigeant des versets un peu partout dans le psautier biblique. Le verset 10 de son 2e psaume (Ps. 87, 6 dans la bible) évoque la liberté qu'acquière un décompter de la société.
Lize dans sa réponse à mon dernier courriel me parla d'une idée très voisine de celle-ci. Dans le fond, il y a deux choses qui importe dans nos vies et dans nos relations avec les autres. Que Dieu soit Dieu et que nous soyons véritablement et pleinement qui nous sommes. Lize me disait que les relations humaines ont la beauté de ce que nous y mettons. Donc peut importe comment les autres nous perçoivent, pourvut que nous compotions à nos propres yeux...là est la joie et l'épanouissement.


Cette oeuvre de Sylvain Charron exprime bien le rapprochement qui "semble" s'opérer en moi. Je me rapproche de plus en plus de Jésus dans et par mes moments difficiles. Ça ne me plonge pas dans l'illusion ou un genre de "déconnection" de la réalité. Je souffre et ploîs encore sous le fardot comme tous un chacun, mais Dieu s'incarne un tantinet de plus dans et par ma vie. Je commence à entrevoir un peu la "JUSTESSE" de ce qe vie m'apporte; le bon comme le moins bon. Je pense à un joli conte chinois que j'ai découvert dans le petit livre : "les philo-falbes" de Michel Piquemal. Le sage paysan dit en gros ce que le proverbe : "À quelques chose malheur est bon" ous enseigne. C'est, je crois,le secret de la force de la douceur que Sylvain traduit bien dans sa toile.

Oui, ô Seigneur, enseignes-moi la sagesse de l'immersion en Toi! Je te bénis pour notre soeur la nuit qui chante les ténèbres lumineuses! AMEN!!!

lundi 25 octobre 2010

sous le regard de l'ermite!


De nouveau sur un coup de tête, mais cette fois plus calme. Cette fois j'ai donné congé à ma fibrillité coutumière. Regardons ou plutôt contemplons cette arcane. On y voit un vieil homme (sage et expérimenté) marchant avec un regard lointain, calme et scrutant le sol. Il porte de sa doirte une lanterne et de sa gauche un bâton. il est vêtu des couleurs brune, bleu et jaune et chaussé de sandales. Un serpent rouge est sous la lumière et regarde (de façon menacante) dans la même direction que l'homme.

Je lit en filigramme ce cerset que j'aime beaucoup et qui est le pôle majeur du roman que je suis en train d'écrire : "La Vérité germera de la terre!" L'homme quoi que n'étant plus du monde scrute, regarde et marche sur la terre. Comme on dit "la grâce construit sur la nautre". Pour être lui, il me faut absoluement que j'arrête de rêver ma vie et que je la vive pleinement et intensément. Ce n'est qu'en son sein que je serait un saint et non autrement. Il porte la lumière de la Révélation mais sonde ses profondeurs avec le bâton de la foi.

Les couleurs de sa vêture symbolise selon moi l'humilité (brun), l'ouverture aux motions de l'Esprit (jaune) et la paix qu'engendre la foi en la bienvaillance divine (bleu). Le seprent symbolise la part d'ombre de l'homme qu'il a appris à non seulement aimer mais qu'il a intégré en lui de sorte qu'il peut utiliser toute cette énergie vitale au service du Bien. Le rouge est couleur de sang donc de la "Vie".

Le neuf ainsi que la lettre hébraïque "têt" rendent compte de la fin d'un cycle qui porte l'homme à sa complétude et non encore à sa plénitude. Le divin et l'humanité en lui arrive à maturité et se prépare (via la quête qu'accomplit maintenant l'homme; devenant ainsi "L'Homme") à son éclosion globale et intégrale. La fameuse nouvelle naissance ou naissance d'en-haut dont parle Jésus à Nicodème (cf. jn. 3).

Quand cette lettre se présenta à Dieu pour revendiquer l'honneur de présider à la Création du monde par le Divin Père, puisqu'il était l'initial de "TOB" qui veut dire "Beau-Bon-Bien". Il se fit refuser sa requête parce qu'à cause du bien qu'il contenait "secrètement" en lui le destinait à la création du monde futur (Sauvé) et non à cleui-ci entâcher par le péché. Signalons que ce mot qui ponctu chacun jour de la Création (et Dieu vit que cela était BON) est la racine du nom de Tobie et surrout du magnifique et divin mot TOBEL qui veut dire immersion et donc baptême. Nous revoilà au dialogue de Jésus avec Nicodème.

Jésus mon doux et bon frère, je t'aime si peu et si mal! Apprends à aimer comme tu nous aime! AMEN !!!

samedi 23 octobre 2010

L'Âme d'un ermite???


Cette image fut révélatrice de douloureuses révélations. Douloureuses, parce qu'elle fut à l'origine de grandes souffrances que j'ai infliger à la dernière personne à qui j'aurais voulut causer du tort. Mais ma honte et ma haine de mes limites bien trop étroites et réelles m'ont du même coup fait reprendre contact avec l'un de mes rêve les plus anciens et profonds. Celui de devenir un second frère Toc (ermite itinérant et solitaire aux service d'autrui). Évidemment je suis prodigieusement atypique comme toujours. J'aurais voulut (le veux-je encore???) être un ermite qui va aux gens au lieu de les attendres en un lieu plus ou moins secret ou isolé. Donc à suivre... Tout comme mon rêve de prêtrise, ce vieux rêve me fait peur. Mais avec Gilles j'apprends peu à peu le courage et l'optimisme vis-à-vis mes capacités de réaliser et d'incarner mes bonheurs intuitifs. À moi de construire mes lendemanins mais à "Lui" de voir ce de quoi ils seront fait.

4 paroles me font réfléchir beaucoup entre les ondés de larmes amers :

+ "Ça fait mal, mais ce n'est pas un mal." Cette parole qui vient du roman Oscar et la Dame ros de Éric Emmanuel Schimdt m'inspire cette question angoissante. Pourquoi Père suis-je incapable (comme c'est déjà plaint Paul): "... de ne pouvoir faire le bien que je veux faire et de ne pas faire le mal que je ne veux pas faire?" Est-ce toujours nécesssaire de progresser par le chemins des larmes et de faire chuter les autres? Pourquoi... je reste sans voix et espère pour le mieux.

+ "Tout vérité n'est peut-être pas bonne à dire, mais toute vérité est bonne à vivre." Cette boudade est plus que sage. Il faut que je murisse, surtout sur le plan affectif, pour bien discerner la vérité de mon être et ne plus passer à côté de ma vie et ainsi faire souffrir autrui.Souffrir de mes erreurs m'ai parfaitement normal, mais pas les autres. Non ça je peux pas l'accepter.

+ "Tout homme heureux est un homme qui porte Dieu." Cette parole trouvé dans le livre l'Alchimiste (tout comme la dernière qui suivra), me rassure sur la suite des choses si je finit par réapprendre à écouter mon coeur comme du monde. À quand, ô Dieu, ce jour bénis???

+ "Une quête commence toujours par la Chance du Débutant. Et s’achève toujours par l’Épreuve du Conquérant." Évidemment faut toujours en passé par là. MERDE... mais bon calmons-nous. Au dire de l'Alchimiste de l'hisoire c'est la Vie (ou Dieu) qui s'assure de la total INTÉGRATION par et surotu en soi des leçons de vie que nous avons apprisent pendant notre quête mystique qu'on appel un peu trop simplement "sa" vie (au lieu de "la"). Puis-tu mon Jésus avoir pitié de ton frère encore trop juvénil malgré ses cinquante ans presque sonnées.

Bon bien, "vamos" comme le disent les latinos. Je reviendrais sans doute bientôt sur cette belle et sainte image.

dimanche 10 octobre 2010

tu es le Ciel et tu iras au Ciel !


Ce bon mot d'Origène et ce splendide contre-jour pris à l'abaye St-Pierre à Moissac illustre bien comment fut mon premier voyage en sol français. D'aveugle que je croyais être, je me suis rendu compte que j'étais en fait éblouit. Il me faut donc non pas chercher à voir clair plutôt que de m'habituer -- dans une attente acceuillante des motions de l'Esprit -- à la nouvelle luminosité qui ce fait jour en moi.
Bizarrement, ce changement de prespective devrait suffir à rendre compatible mon regard intérieur à la lumière christique qui illumine de plus pès et plus complètement mon âme. Cela ne veux cependant aucunement présumer de la suite des jours pour moi comme homme de prière. Je vous demande de bien vouloir prier pour et avec moi pour que je reste disponible à "TOUT" ce que le Père voudra bien faire de moi. Il me faut surtout acquérir force et constance dans mes élans d'amour et avoir le courage de m'y abandonner complètmeent peut importe ce qui se présentera à moi. Bise et UPD!!!

"il" retint ces événements et les médita dans son coeur


Ce bas-relief de l'abaye de Frontfroide représente bien je crois l'esprit qui me fut donner en partage au retour de mon périple en France au prontemps passé. Parfois on a besoin de recul pour bien "goûter" une belle et grande expérience riche en grâce après l'avoir ruminer amplement.
J'ai été surtout là-bas pour aller voir une grande amie et voir jusqu'où me conduirai les liens que j'avais tissé avec elle. Elle fut une révélatrice dans le plein sens du mot et sur plusieurs aspect de ma destinée nébuleuse. Comme le suggère "bellement" cette image de pierre, elle présenta à ma lecture les signes des temps que j'ai cru perçevoir au travers de la vie commune que nous avons mener pendant mon séjour. Les événements partagé et surtout les échanges qu'on a eut le plaisir d'avoir m'a permis de voir un peut plus claire en moi, dans mon passé, ma vie actuel et un peu sur ce que j'attend de cette cheminement de vie.
Même si beaucoup de choses restent dans l'ombre pour le moment et malgré maintes incertitudes, je pense pouvoir continuer ma marche au moins dans une direction un peu plus précise. Mais surtout, j'ai appris à ne plus planifié dans le long terme, à ne plus prendre les choses pour acquis et définitifs et de rester disponible et vigilant au signes des temps. Pour celà et bien d'autres choses je suis plein de gratitude pour mon amie Viriginie et pour tous les autres belles et bonnes personnes que j'ai eut la chance de rencontrer pendant ce que je peux appelé sans crainte un pélerinage au coeur de mon être. Merci et bise!

lundi 20 septembre 2010

"HÉ"


Voici donc la 2e partie de mon dernier né dans les grâce que Dieu me donna depuis deux jours (et un peut avant au fait pour cette belle lettre hébraïque). J'entends tousser quelques puristes. Qu'ils se calment puisque que le pape Jean XXIII lui-même (sinon Pie XII) a dit que nous sommes des SÉMITES SPIRITUELS ! Donc l'étude de la symbolique de ces lettres est tout à fait légitime. De plus je rappel le principe des semences du Verbe. Donc j'ai découvert que mon nom s'écrirait en hébreu comme suit = הוג (soit, de droite à gauche, HÉ - VAV - GUIMEL).
Cette lettre (la 5e) symbloise l'Esprit comme souffle de Vie. Elle rends donc l'idée d'un être épanouit sous son action spirituelle.Comme le suggère les récits de la Création le Souffle est la source et l'origine de la Vie. Le fait qu'il y en a deux dans le Nom Divin n'est pas un hasard. Elles symbolises les 2 côté de l'action divine. Considéront égalment le récit du jour 5 de la Création avec les poissons et les oiseaux (Gn. 1, 20-23). Il évoque la vie dans le monde d'ici-bas et celui de l'aude-là. Cela et d'autre chose encore qu'Annick de Souzenelle dit dans son livre me font pensée que le "H" (tout comme le HÉ hébreu) quoi que muet n'est pas qu'un boulet que nous impose la langue française pour nous embêter comme elle le fait trop souvent hélas. Je ne veux pas faire ici une longue étude des lettres de mon prénom, mais juste pour "proclamer" au yeux du monde ma joie de découvrir de nouvelles sources d'émerviellements de la Grandeur de l'Amour Divin pour tous et pour moi aussi. Bon je m'arrête ici pour cette fois, mais je risque de revenir sur les deux sujets que j'ai exposé aujourd'hui (heu enfin les trois le "5", le "Pape" et le "HÉ").

Le Pape et le "5"

Hé oui, toujours en vie malgré le temps qui à passé. J'aurais plein de choses à dire sur mon voyage et surtout sur ces résultantes que je préfère nommmer "fruits". En reprenant le chemin du pélerinage intérieur, je m'y attarderai. Pour l'heure je me concentre plutôt sur mon dernier né (d'avant hier).
La carte que vous voyez en est une de tarot. On l'appel l'arcane ou la lame du Pape. Restons au niveau de la symblolique. Le Pape tiens en sénestre une croix à 3 travers et de la dextre il bénit deux moiness. Il représentes la grâce insufflé par l'esprit. Ragardez la gesturelle de ces deux religieux. Le deuxième (celui de droite) cache son visage. Il exprime notre moi inférieur qui est contrit et se purifie par les larmes. L'autre, qui regarde le Pape, est le moi supérieur qui soutient l'autre dans sa sanctification. On y voit donc la bonté, la mansuétude et la compassion.
Pour la lettre hébraïque en bas à droite j'y reviendrait dans le message suivant. Le 5, seoln mon amie Virginie, est signe de bouversement mais pour le mieux. C'est ce que mon voyage à occasionner et je sens que l'année de mes 50 ans sera sous ce signe de la mutation.
Je m'identifie tour à tour aux trois personnages. Je crois aussi que l'énergie ou l'esprit de cette carte me révèle à moi-même une forte dominante de ma personnalité. Le tout est de découvrir comment je puis incarner et donner à tous ces dons inneffables que le Saint (bénit soit-il) m'a donner en partage? Priez et méditez avec (et pour) moi pour facilité ma marche dans ce sentier lumineux qu'il me faut prendre pour la suite de ma quête spirituelle et j'ose même dire mystique. Bise, A+ et UDP !!!

mercredi 21 avril 2010

"Gracieuse" éclosion du reste de ma Vie !!!



Il y a bien longtemps que je n'ai écrit ici! C'est que je devais mettre l'accent sur le travail de découvert de mon âme et aussi bien vivre chaque moment de l'évoltion de mes rapports avec Virginie. Mais aujourd'hui je doit partir pour la France.

De quoi sera fait ce long séjours (un peu plus de cinq semaines) et comment en reviendrais-je? Bien sûr cela me préoccupe beaucoup, mais cette fois, et malgré mes craintes et mes tremblements, je veux vivre chaque momnent dans son innocence et sa pureté originel. C'est ça aussi la Foi en la Divine Providence!!!

Je ne suis pas sûr de pouvoir tenir ici un journal de mon (ou plutôt "notre") périple, mais je prie Dieu de m'éclairé par et dans ce voyage-pélerinage vers moi. Que Jésus, mon frère, puisse être le guide, le centre et le but ultime de mes périgrénations.

Je met donc cette tranche de ma vie sous le patronage de L'Esprit, Père des pauvres et Divin Consolateur! Que la Douce et très Sainte Trinité me bénisse ainsi que Virginie et que tous concorde avec les vues de Dieu qui seules peuvent nous méner à la Béatitude Éternelle ! AMEN !

lundi 1 mars 2010

Nuit étoilée !



Voilà, encore une fois, j'ai tout gâché et je fais souffrir quelqu'un qui m'étais chère. Cette fois je n'épiloguerai pas sur cette bourde monumentale, ce ne serais pas sain et je n'ai pas assez de recul pour à cet exercice son véritable potentiel bénéfique. En discutant, il y a quelque temps, avec une bonne amie, j'ai appris une grande vérité oublié et j'ai pu verbaliser une partie de mes états d'esprit actuels.

Ce n'est que dans la nuit sombre que l'on peut voir les plus belles étoiles.
Quand on se dépouilles (ou que la Vie ou Dieu s'en charge), on a froid et faim en plus de ce sentir nu et honteux, mais, d'un autre côté, on est plus en mesure de pouvoir mieux porter la Vérité et d'être capable de le faire "plus en connaissance de cause". Les certitudes qu'on porte en soi sont bien, mais on doit de temps en temps mourir à celles-ci pour mûrir et grandir (tout comme les libellules). Nous sommes d'éternel cheminant (VIATOR) de la Vie, donc même notre psychologie ou notre Foi doivent respecter notre nature de nomade.

"J'ai l'impression d'être un marin qui sait naviguer, qui connais le port vers lequel il navigue, qu'il sait que les étoiles sont là exprès pour le guide, mais, en regardant le ciel, qu'il doute de lui et qu'il se convainc qu'il ignore tout à fait comment lire ces étoiles."
C'est ce que je disait à cette même confidente pour lui expliquer mes tourments et mes démons intérieurs. Je sais que ce n'est qu'une impression à cause de mes carences affectives qui me font perdre mes moyens et mes sources internes pour vivre mon heureux et épanoui; mais cela me semble vrai pour le moment. J'ai commencer mercredi dernier une psychothérapie pour pouvoir renoué avec mon intériorité, apprendre à m'aimer de nouveau et pour être enfin à la hauteur de mon être véritable. Donc, pour poursuivre mon allégorie, je dois fermer mes yeux, confier à la mer ma barque pour un temps, me recentré sur toute les ressources et mes beautés intérieurs, pour ainsi redécouvrir le langage limpide, sage et prophétique de mes guides stellaires.

jeudi 25 février 2010

psycho-odyssée spirituelle !!!


Hier arpem j'ai été rencontrer un psychothérapeute. Il s'appel Gilles Bradette, il est prêtre. Au premier contact, son regard, son sourire et sa voix m'ont tout de suite plu et mis en confiance. Déjà en sortant de l'autobus, en marchant vers l'institut, en y entrant et en attendant Gilles, j'ai ressenti des bouleversements intérieurs, non pas tant violents ou intenses, mais "réels" et non plus lointain (comme en rêve). En parlant de mon expéreince mystique de 77 je me suis mis à pleurer en contant la fin quand je tombe dans les bras de ma mère. Je me suis ouvert comme jamais.

Ça et "l'ambiance générale" (jusqu'aux décors même des 2 salles où j'étais) et d'autres choses que je lui ai dit (surtout dans la façon que je lui parlais)me font sentir comme au début d'une quête (de celle qu'on lit dans les récits "graaliens").Je sais que j'entreprends à ce jour, "LA" quête qui est mienne depuis toujours, que je peut y rester, mais une foi venu d'ailleurs me dit que je suis "L'ÉLU" et que les temps sont mûrs et accomplis. Je fus créé pour cette quête. D'où la chute (ci-haut) qui semble irréelle de par sa beauté fluide.

Me voilà donc purifié aux cataractes de mes larmes. Je dois y retourner puisque hier je n'ai pu tout à fait lâcher prise entièrement. Au solstice du printemps je serais adouber chevalier de Colombs. Tout est providence. Ces prochains jours je dois réévaluer mes priorités et mon quotidien pour favorisé le plus possible le bon déroulement de cette spycho-odyssée spirituelle. Saint Irénée n'aura pas prononcer cet oracle en vain : "DEVIENS QUI TU ES!!!"

Je me dois d'être moi, je le dois à Dieu, à moi-même et à l'univers entier! Je ferai sans doute des choix impopulaires pour certains, mais ma Vie en dépend. Pour s'engager à la suite de Dieu, nous devons nous obliger aussi à la Vérité de son être profond et a rechercher la voie du bonheur. La quiétude et la béatitude de l'âme constituent aussi que de bonnes bornes pour nous indiquer la voie de notre destinée. Puisqu'on a été créé pour "UNE" quête en particulier (celle de la Vie et de Sa Vie), elle doit correspondre, jusqu'au niveau de l'ontologie même de notre être, à une parfaite symbiose! Nous sommes notre quête qui devient elle-même notre plénitude d'être.

Bon Père Éternel, je dépose à Tes Pieds mon être, mon âme, mon corps, ma volonté et ma vie pour te faire don de mon coeur. Qu'il acquièrt la vaillance de la pureté, le courage de marcher sur tes pas et la transparence de l'accomplissement ici-bas et en Ton Royaume, de Ta Volonté Sainte, essence de ma substance! AMEN !!!

mardi 23 février 2010

L'Illumination du papillon !




L’ILLUMINATION DU PAPILLON!?!


Sait-on vraiment l'origine de l'instinct qui pousse la chenille à s’enfermer dans son cocon? Et s'il y avait plus que le simple besoin de sommeil et de chaleur quand l'air du temps se rafraîchit? S'il y avait comme un appel à l'espérance?

Que se passe-t-il dans le cocon? Quelle transsubstantiation quasi alchimique nous cache la nature pudique et qui nous incite à humilité devant la grandeur de ces merveilles à la signifiance les plus hautes?

Quelle foi en sa nouvelle essence pousse le papillon à entreprendre aveuglément les travaux de sa délivrance aux doux jours revenus? Quel élan intérieur l'éveil à la conquête de sa liberté tout d'azur et de vent?

Une fois arrivé dans l'au-delà de lui-même, quel savoir pousse ce fils de la beauté à l'envol de la sublime charité de la lumière? Oh! papillon, estampe soyeux de la gloire du Christ pascal, nous diras-tu ta mystique de l'abandon?

Il vous faut mourir à vos semblances, pour naître de votre ETRE! Foi, humilité et force sont la soie de votre guérison. Amour, prière et accueil, sont les prémices de votre transfiguration. L'Union, l'unicité et la transcendance sont les fruits de votre épiphanie,de votre chrsimation. Sachez ceci doux soleil rayonnant du grand astre divin; il ne serait avoir assomption sans dormition et d'illumination sans descente au très bas de votre coeur.

La couleur du blé, le coucher de soleil et l'invisible luminescence révélatrice ne serait être sans le grand saut amoureux du soi au Soi!!! Éveillez-vous donc dormeurs et vous serez engendré d'en-Haut! Ne devient-on pas ce que l'on contemple ?!?

samedi 20 février 2010

La couleur du Blé 1



Aujourd'hui, après une belle journée de désert alimenté de la belle sagesse de mon amie Virignie (celle qui m'a montré comment regarder un mimosa en fleur), j'ai décidé de mettre mon grain de sel en deux parties. Vue la longeur du texte que je vous propose (le chapitre XXI du Petit Prince), je ne metterai que ce texte que je vous invite à lire avec le coeur. Comme un sourire n'est bien que si les yeux s'harmonise avec les lèvres, ainsi en est-il pour une véritable lecture ou les yeux se mettent au service du coeur! À plus tard pour la suite :

C’est alors qu’apparut le renard :
« Bonjour, dit le renard.
- Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
- Je suis là, dit la voix, sous le pommier…
- Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli…
- Je suis un renard, dit le renard.
- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! pardon », fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta :
« Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
- Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu?
- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser »?
- C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… ».
- Créer des liens?
- Bien sur, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde…
- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…
- C’est possible dit le renard. On voit sur la terre toutes sortes de choses…
- Oh! ce n’est pas sur la terre », dit le petit prince.
Le renard parut très intrigué :
« Sur une autre planète?
- Oui.
- Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?
- Non.
- Ça, c’est intéressant! Et des poules?
- Non.
- Rien n’est parfait », soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
« Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les homes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappel rien. Et ça, c’est triste! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé… »
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
« S’il te plait... apprivoise-moi! Dit-il.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses è connaître.
- On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
- Que faut-il faire? dit le petit prince.
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… »
Le lendemain revint le petit prince.
« Il eut mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites.
- Qu’est-ce qu’un rite? dit le petit prince.
- C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est un jour merveilleux! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances. »

Ainsi, le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche :
« Ah! dit le renard… Je pleurerai.
- C’est de ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
- Bien sur, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
- Bien sur, dit le renard.
- Alors tu n’y gagnes rien!
- J’y gagne à cause de la couleur du blé. »
Puis il ajouta :
« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. »

Le petit prince s’en fut revoir les roses :
« Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. »
Et les roses étaient bien gênées,
« Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sur, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose. »

Et il revint vers le renard :
« Adieu, dit-il…
- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
- L’essentiel est invisible pour les yeux répéta le petit prince, afin de se souvenir.
- C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
- Je suis responsable de ma rose… », répéta le petit prince, afin de se souvenir.

samedi 16 janvier 2010

AVATAR_2


Cette après-midi j'ai fait deux folies. J'ai acheté la musique du film Avatar et j'ai acheté un livre de Francine Ruel (juste pour le plaisir de la voir "en vrai"). Curieusement c'est deux choses sont liées. Je suis en train d'écouter la musique en écrivant ces lignes. J'y retrouve une partie de la magie "écolo-spirituelle" de la religion Na'vi disons. Francine m'a écrit comme dédicace : " ... dans la vie, il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous !"

Commençons donc par la deuxième folie (dans le désordre ";)" chronologique); Le livre de Francine à pour titre "Coeur trouvé aux objets perdus". C'est une histoire de quête de l'âme-soeur. J'étais ambivalent pour l'acheter, mais je me suis rappeler que je me faisait comme un point d'honneur de voir un parallèle parfait entre les chansons d'amour et ma relation avec Dieu où tour à tour je suis l'aimant et l'aimé de l'histoire. De plus, je me disais que ce serait bien de me consoler d'Évelyne (j'accepte maintenant que nos chemins se sépare) en lisant une autre histoire. Peut-être y retrouverais-je ma flamme amoureuse pour Jésus?!? Ce sentiment ce renforce à l'audition de la musique enchanteresse d'Avatar. Et si pour un deuxième livre non poétique (mais pas nécessairement en prose) j'écrivais mon histoire, peut-être y verrais-je plus claire? :))) J'ai donc acheté ce livre qui m'a valut cette belle dédicace. Vous voyez, Jésus met souvent un nez de clown avec moi. Je prirais encore cet événement (et en lisant le livre de Francine à la voix douce) et j'y reviendrais un jour sans doute.

La musique adoucit les moeurs dit-on! Ici c'est vraiment le cas. En l'écoutant je retrouve la simplicité des Na'vi qui se font confiance et se laisse porter par leur courage et la noblesse d'âme (que procure un coeur fier et forger dans et par la nature) qui assume entièrement le caractère fragile mais grandiose de la Vie. En regard de ma situation présente, je dois oser cette "limpidité de l'être" pour avancer vers l'avant. Je suis faillible oui, mais Dieu tricotte ma vie aussi bien avec les mailles à l'endroit qu'avec les mailles à l'envers. C'est cela aussi vivre en harmonie avec la nature, c'est vivre pleinement "SA" nature et d'en tirer le meilleur partie possible!

jeudi 14 janvier 2010

En vue de Dieu seul !


Curieux comme tout change malgré le combat de notre désir de changement et notre peur du changement qui nous malmène dans la tourmente. Pour ma part mon coeur était (et est encore un peu) ballotter entre ma vocation dominicaine qui n'augurait qu'oublies et des nuits sans lune (en apparanece du moins) et un avenir avec Évelyne inconnu mais remplit de promesse d'un glorieux printemps amoureux (je suis un indécrottable rêveur romantique?). Je ne m'étendrais pas trop sur ce douloureux dilemme, mais ai-je été lâche en refusant le combat ou ai-je été préserver de lâcher la proie pour l'ombre???

Je suis perplexe! Ce matin j'ai fait un autre ménage dans ma bibliothèque personnel (depuis l,automne j'ai comme une rage de dépouillement comme on ne pense qu'au chocolat). J'avais 3 livres de la collection prier quinze jours avec ... St-Dominique, St-François et le Bx Charles de Foucault. Bizarrement j'ai garder ce dernier livre en pensant à la devise d'une communauté qui se réclame de lui (les petits-frère de la Croix) qui est le titre de cette éditorial spirituel du jour. En temps normal, je dirais que Dieu me fait signe pour ... Mais j'ai tellement connu de chambardements à cause de ma ferveur à vouloir suivre la volonté de Dieu que je ne sait pas comment lire ce fait. Je suis perdu et en suis réduit à demander à Jésus de parler haut et fort pour me faire bouger ou rester comme il le désir.

Juste pour l'exercice voici "la liste" de mes "fausse alertes". Il y trois ans environ, sur les insistances d'amis, j'écrivais au provincial pour devenir prêtre. Aucune nouvelle sérieuse et avec ce nouveau deuil, je me disais que je visais trop haut. Malgré ma déception que les diacres ne peuvent donner l'onction des malades (excuse niaiseuse que l'onction et la confession sont lier donc = pour prêtre seulement), je me disait que diacre serait au moins un minimum pour la prédication. Nouvelle désillusion. Désemparé je vient ici à Québec et je m'embarque dans ce que je pensait être une relation amoureuse avec Évelyne. Malgré des indices très sérieux je me casse la gueule en me rendant compte que mon manque de courage me révèle que je ne l'aimais pas vraiment comme je le croyais. Le plus humiliant est que je l'ai fait souffrir beaucoup. Je m'en veut toujours. Je suis archinul pour le discernement.

"EN VUE DE DIEU SEUL!" Quid??? ou pourrais-je plutôt dire "Quo vadis" (qui va là) dans ma vie? Je lisais dans le petit journal de sainte Faustine qui Jésus se peinais que par notre manque de foi envers son amour pour nous, on bloquait le libre don qu'il désir nous faire de sa miséricorde et qu'on s'en mordra les doigts un jour. J'en conclu que je ne sais pas aimer puisque je n'ai pas eut le courage d'aimer Évelyne ou bien que je n'ai pas su voir que mes sentiments pour elle n'étaient pas de nature amoureuse. Voici donc mon dilemme cornélien qui doit me servir de départ pour vivre correctement le reste de ma vie.

"EN VUE DE DIEU SEUL!" J'ai l'impression qu'on cherche à me fermer la bouche pour me mettre en "mode écoute". Je dois vaincre ma peur de me tromper et de foutre ma vie en l'air pour ne plus chercher à tout prix de savoir dans quel eaux on veut me faire plonger. Va s'y toryeux et fait confiance. Jésus ne veut-il pas faire ton bonheur? Y crois-tu vraiment Hugues? Là est la vraie question. Je sais bien parler, et être prêtre je pourrais bien prêcher, mais pour l'écoute et la praxis je suis nul! Bon je tourne en ronde et je me déteste. Laissons donc mijoter à feu doux et on verra bien à Son heure à Lui!?!

lundi 11 janvier 2010

deux pour un; spécial deuil !


"C'EST GRAND LA MORT,
C'EST PLEIN DE VIE DEDANS!"


Ce bel axiome de Félix Leclerc traduit bien ce que je suis en train d'apprendre et surtout d'intégrer (donc d'assumer aussi). Hier je revenais des funérailles de Pauline ma belle-mère et j'ai trouver un courriel d'Évelyne me demandant de faire un long silence avec elle (pour l'année 2010 au complet). C'est elle sur la photo. La vie que l'on retrouve dans la mort, n'est pas un sursaut que procure la peur panique et qui est pure révolte de notre instinct de survie, mais un supplément d'âme qui nous fait savourer mieux la vie puisque par et dans sa fragilité même, elle nous dévoile toute sa beauté, ses richesses et sa profondeur.

Par exemple, en disant adieux (ou plus à Dieu) à Pauline, je m'ouvre plus à la dimension mystique que recelle la vie. Platon l'avais bien compris en faisant dire à Socrate dans le dialogue à Criton : "l'essentiel, n'est pas de vivre, mais de bien vivre". C'est dans l'intensité de vivre tout les moments de la vie de façon intimiste que réside le secret du bonheur et d'une vie bien remplit.

Pour ce qui concerne le "cas Évelyne", se deuil est nécessaire pour que je puisse me recentrer et repartir du bon pied. En quoi cette relation va-t-elle me servir dans mon cheminement? Quel suite convient-il de donner à ma vie? Pour le moment, je souffre un peu trop pour y voir clair et j'ignore totalement quel avenir donner à mon existence!?! C'est la noirceur la plus total et la plus sépulcrale. J'espère (et je prie) pour qu'au moins Évelyne puisse aller de l'avant et incarnée ces rêves. Disons que pour le moment, j'en suis ENCORE un autre fois réduit à découvrir de nouveau mes rêves et mes aspirations. C'est pas des fraces; 49 ans dans trois semaines et pas savoir ce que l'on attends et/ou désir de la vie. Je suis plus démuni qu'un ado de 13 ans.

Pour ce qui est de ma dépendance affective, qui à tout gâcher entre nous, je me résigne à la voir comme une croix à porter pour le reste de mes jours. Je ne vois pas très bien, pour le moment, comment me guérir et me libérer de ce boulet qui empoisonne ma vie et mon cheminement vers Dieu. Bon avant de me trouver plus laid que je le suis ou avant d'avoir trop honte de moi, j'arrête ici mes épenchements.

Ô Dieu accepte le don de mes imperfections, de mes frustrations et que même ces laideurs puisse être au service de ta Gloire et contribut à l'édification de ton Royaume! Vérité germera de la terre dit le psaume, que de l'humilité surgisse ma sanctification! AMEN !!!

mardi 5 janvier 2010

Cinéma et mysticisme!?! AVATAR 1



Hier après-midi, pour tromper ma peine (Pauline, ma belle-mère, est mort avant hier) j'ai été voir le magnifique film "AVATAR" de James Cameron. Tout dans ce films est fantastique, l'histoire, la musique, les paysage, le monde virtuelle, la technologie, les sublime Na'vi (créature humanoïde bleu et très grand). Bref tout avait la magique qui fait rêver.

L'aspect qui ma fasciner le plus est la mystique que l'on retrouve dans la religion et même dans la biologie de natifs de la planète Pandora. Ils ont une tresse qui sert à établir une connexion entre leur esprit et ceux des créatures qu'ils utilisent comme monture et même avec la terre mère. Tout est inter relier et participe à une communion de sainteté, de concorde et de symbiose. Les humains (le méchants de l'histoire plus Bush qu Bush) établissait un genre de lien télépathique, mais artificiel et à l'aide de machine).

Je me disais que nous avons, DANS LA VRAIE VIE, ce lien aussi (moins l'aspect biologique des Nav'i) mais que nous refusons (peur atavique?) de même juste l’envisager??? Pourtant ont serait plus heureux de le vivre et d'apprendre à s'harmoniser. Sceptique? Bien penser simplement à la nature et à son effet revigorant qu'elle produit en nous. Je suis sûr que notre lien avec la nature est aussi d'ordre psychique. Je ne peux croire qu'en une dépendance simplement biologique. Autrement comment expliquer la profondeur spirituelle (ou même religieux) que l'on constate avec un minimum de piété envers Dieu par une vénération envers elle. Pourquoi la nature arrive-t-elle à renforcer nos liens avec Dieu le Père Créateur de toute chose? J'y reviendrais sûrement, ce thème me stimule beaucoup.

dimanche 3 janvier 2010

galette poétique et fève spirituelle!

À vous tous, en ce grand jour de l'Épiphanie voici une douce galette à la fève célestine!

DUEL ROAYL !

Trois pèlerins guidés,
Par voie stellaire.
Descendirent de l’orient mystique
Vers l’Humilité salvatrice.

En réponse à la question bien née,
Les oreilles s’ouvrirent de nouveau aux paroles séculaires.
Hérode, monarque fourbe et inique,
S’allia faussement aux nomades sans artifices.

Saint office en la maisonnée.
Vénération de nos voyageurs devenus sédentaires.
Or, encens et myrrhe; prophétie triptyque.
La prudence angélique préserva nos mages du grand maléfice.


© fr. Hugues Dumais o.p.
Le 03 janvier 2010