samedi 3 octobre 2009

improvisation #2

Ce matin je lisais sur le blog de ma meilleur amie, Évelyne Mélin, ces 2 dernières entrées. La pureté de son coeur est tout a fait désarmant, on s'y fait jamais. Ça m'a donner le goût de mettre un peu plus de spontanéité ici. Curieusement, dans la vie je suis un gars spontané, mais j'ai comme une fausse pudeur ici. Donc, go, je me lance !

Jeudi dernier, juste pour le plaisir de l'exercice j'ai décider de choisir moi-même les textes que j'aimerai qu'on lise à mes funérailles. Ni voyez rien de morbide. Je me suis dit que jetait une bonne façon de mettre un peu d'ordre dans mes idée pour mieux borner mon paysage spirituel. Bref, je désir (pour ce journal entre autre chose) à vouloir mieux définir les tenants et aboutissants de ma spiritualité propre. Donc pour aujourd'hui j'improvise quelques idées à partir du texte de "la 1ière lecture" de mes adieux (Si. 15, 15-20).

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,
il dépend de ton choix de rester fidèle.
Le Seigneur a mis devant toi l'eau et le feu :
étends la main vers ce que tu préfères.
La vie et la mort sont proposées aux hommes,
l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix.
Car la sagesse du Seigneur est grande,
il est tout-puissant et il voit tout.
Ses regards sont tournés vers ceux qui le craignent,
il connaît toutes les actions des hommes.
Il n'a commandé à personne d'être impie,
il n'a permis à personne de pécher.
Je pense qu'ici nous avons toute la grandeur de la liberté que Dieu nous donne et toute la substance de notre dignité humaine. "À combattre sans périls, on vainc sans gloire" lit-on dans le Cid. On a aussi en filigrane la raison majeur pourquoi l'humilité et la petitesse conviennent mieux à notre condition de créatures de Dieu. Je reviendrai sur ce point dans mes réflexions sur "le psaume du jour(Ps. 8)." On voit bien aussi l'origine du Bien et du mal.
Notre grandeur et la dignité de notre condition n'est-il pas dans la capacité de décision et surtout dans L'ASSUMASSION de ces dernières? Je crois profondément que la sanctification passe dans ce dur chemin de faire sienne la volonté divine. Mais heureusement, la grâce est là pour suppléer à nos lacunes pécheresses. Ça sera un peu plus clair à la 2ième lecutre (2Co. 12, 7-10) et à la lecture de l'Évangile (Mt. 1, 18-25).
Pour aujourd'hui, je crois avoir mis le doigt sur l'origine de ma douceur (avec ma profonde nature poétique), confiance indéfectible en la BONTÉ de Dieu. Ce qui permet d'être doux, c'est l'abandon sans condition à la BONTÉ et à L'HUMILITÉ de Dieu. C'est en épousant cette humilité nous-même que nous pouvons agir pour le bien du Bien et Le laisser agir en nous et par nous.

Aucun commentaire: