jeudi 18 novembre 2010

ode à Charles de Jésus !!!!


Ce matin j'écoute la musique enlevante de "Anges et démons", la pièce numéro 9 qui s'intitule "503". Elle m'exalte et me fait peur toute à la fois. J'oscille entre frayeur et extase. Je sens que bientôt je serais assez libre de mon égo pour donner ma pleine mesure. Comme Charles de Jésus (de Foucauld) sur cette photo qui où on le voit rayonner dans son dépouillement plus que total. Je pense que ce fut l'une des dernière photo avant son martyr.

Dieu que j'aimerai avoir le courage de mon amour pour Jésus et dépassé ma lâcheté et ma sensualité qui m,entravent dans mes désirs d'envolés. Je le trouve tellement beau que je ne l'envie pas mais que je me sens comme un grand désir naître en moi du même rayonnement divin qui luit dans et hors de lui. Deux paroles et une prière murmure en mon âme comme une déclaration d'amour fou et même d'amour transit pourrais-je dire ainsi que comme une invitation à mon coeur et qui se répercute en écho infini au même rythme que les élants amoureux qui consumme mon être.

"... il ne nous est plus possible de l'aimer (lui Jésus) et de vouloir être couronné de rose quand il l'a été d'épines." Cette parole est de lui, Charles de Jésus. Je ne sais vraiment pas comment l'interpréter?!? J'ai horriblement peur et je suis délicieusement séduit par elle. Jésus m'ouvre ses bras amoureux et m'attends de l'autre côté de la foi. Cette douloureuse déchirure dans l'épiderme de mon coeur me sépare en deux. S'il vous plais... faites-moi l'aumône d'une prière pour que je puisse enfin dire oui à mon seul bonheur possible qui consiste à me donner la divine permission d'être pleinement et entièrement fou amoureux de lui, sans plus de fausse pudeur ou de retenu.

" Le crépuscule des sens, est l'aube de la vérité." Celle-ci est du Bx. Henri Suso. C'est l'esprit de ma mue spirituelle que je sens grandir en moi depuis le début de l'écriture de mon roman et le principal cadeau que me fit Vinou à mon voyage en France. Ou plutôt le nom de mon cocon actuel qu'il me faut briser pour me libéré et vivre ma vie de papillon divin, devrais-je dire en faite. Curieusement, cette femme très proche de ses propres sens physiques et psychologiques m'enseigne en toute beauté et sagesse l'ouverture des sens spirituels dans et par la croncrétude de la vie. Les branches d'un arbre ne s'élèveront que dans la mesure où les racines plongent plus profondément et surtout plus "joieusement" dans la terre-mère.

La prière est celle de Charles lui-même que je redécouvre jour après jour depuis une dizaine de jours plus spécialement. Je me permet de la reproduire ici mais sans chercher à la commentée :

Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
Fais de moi ce qu'il te plairas.

Quoi que tu fasse de moi, je te remercie.

Je suis prêt à tout
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
En toutes tes créatures,
Je ne désir rien d'autres, mon Dieu.

Je te remets mon âme entre tes mains,

Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon coeur,
Parce que j'ai,
Et que ce m'est un besoin d'amour de me
donner,
De me remettre entre tes mains sans
mesure,
Avec une infinie confiance,
Car tu es mon Père.

samedi 6 novembre 2010

Vivant parmi les morts!!! (Ps. 87, 6)


Cette merveilleuse toile de mon amie Lize Monferrer inspire directement mes propos. Je me vois marchant dans le désert de mon coeur. L'homme est vêtu de bleu -- couleur de la paix intérieure -- et son attitude traduit un calme souverain que seul la foi en la bienveillance de Dieu et en la justice de tout ce qui arrive dans la vie est en mesure d'engendrer en nous. Ce qui est aussi révélateur, c'est l'absence de traces de pas derrière le marcheur. L'homme est tout à son présent. Je pense être au seuil d'une nouvelle étape de murissement. Depuis deux jours les signes se multiplient.
Encore ce matin je suis "tombé" sur un commentaire de psaume de saint François d'Assise. Le poverello à écrit quinze psaumes en pigeant des versets un peu partout dans le psautier biblique. Le verset 10 de son 2e psaume (Ps. 87, 6 dans la bible) évoque la liberté qu'acquière un décompter de la société.
Lize dans sa réponse à mon dernier courriel me parla d'une idée très voisine de celle-ci. Dans le fond, il y a deux choses qui importe dans nos vies et dans nos relations avec les autres. Que Dieu soit Dieu et que nous soyons véritablement et pleinement qui nous sommes. Lize me disait que les relations humaines ont la beauté de ce que nous y mettons. Donc peut importe comment les autres nous perçoivent, pourvut que nous compotions à nos propres yeux...là est la joie et l'épanouissement.


Cette oeuvre de Sylvain Charron exprime bien le rapprochement qui "semble" s'opérer en moi. Je me rapproche de plus en plus de Jésus dans et par mes moments difficiles. Ça ne me plonge pas dans l'illusion ou un genre de "déconnection" de la réalité. Je souffre et ploîs encore sous le fardot comme tous un chacun, mais Dieu s'incarne un tantinet de plus dans et par ma vie. Je commence à entrevoir un peu la "JUSTESSE" de ce qe vie m'apporte; le bon comme le moins bon. Je pense à un joli conte chinois que j'ai découvert dans le petit livre : "les philo-falbes" de Michel Piquemal. Le sage paysan dit en gros ce que le proverbe : "À quelques chose malheur est bon" ous enseigne. C'est, je crois,le secret de la force de la douceur que Sylvain traduit bien dans sa toile.

Oui, ô Seigneur, enseignes-moi la sagesse de l'immersion en Toi! Je te bénis pour notre soeur la nuit qui chante les ténèbres lumineuses! AMEN!!!