
Curieux comme tout change malgré le combat de notre désir de changement et notre peur du changement qui nous malmène dans la tourmente. Pour ma part mon coeur était (et est encore un peu) ballotter entre ma vocation dominicaine qui n'augurait qu'oublies et des nuits sans lune (en apparanece du moins) et un avenir avec Évelyne inconnu mais remplit de promesse d'un glorieux printemps amoureux (je suis un indécrottable rêveur romantique?). Je ne m'étendrais pas trop sur ce douloureux dilemme, mais ai-je été lâche en refusant le combat ou ai-je été préserver de lâcher la proie pour l'ombre???
Je suis perplexe! Ce matin j'ai fait un autre ménage dans ma bibliothèque personnel (depuis l,automne j'ai comme une rage de dépouillement comme on ne pense qu'au chocolat). J'avais 3 livres de la collection prier quinze jours avec ... St-Dominique, St-François et le Bx Charles de Foucault. Bizarrement j'ai garder ce dernier livre en pensant à la devise d'une communauté qui se réclame de lui (les petits-frère de la Croix) qui est le titre de cette éditorial spirituel du jour. En temps normal, je dirais que Dieu me fait signe pour ... Mais j'ai tellement connu de chambardements à cause de ma ferveur à vouloir suivre la volonté de Dieu que je ne sait pas comment lire ce fait. Je suis perdu et en suis réduit à demander à Jésus de parler haut et fort pour me faire bouger ou rester comme il le désir.
Juste pour l'exercice voici "la liste" de mes "fausse alertes". Il y trois ans environ, sur les insistances d'amis, j'écrivais au provincial pour devenir prêtre. Aucune nouvelle sérieuse et avec ce nouveau deuil, je me disais que je visais trop haut. Malgré ma déception que les diacres ne peuvent donner l'onction des malades (excuse niaiseuse que l'onction et la confession sont lier donc = pour prêtre seulement), je me disait que diacre serait au moins un minimum pour la prédication. Nouvelle désillusion. Désemparé je vient ici à Québec et je m'embarque dans ce que je pensait être une relation amoureuse avec Évelyne. Malgré des indices très sérieux je me casse la gueule en me rendant compte que mon manque de courage me révèle que je ne l'aimais pas vraiment comme je le croyais. Le plus humiliant est que je l'ai fait souffrir beaucoup. Je m'en veut toujours. Je suis archinul pour le discernement.
"EN VUE DE DIEU SEUL!" Quid??? ou pourrais-je plutôt dire "Quo vadis" (qui va là) dans ma vie? Je lisais dans le petit journal de sainte Faustine qui Jésus se peinais que par notre manque de foi envers son amour pour nous, on bloquait le libre don qu'il désir nous faire de sa miséricorde et qu'on s'en mordra les doigts un jour. J'en conclu que je ne sais pas aimer puisque je n'ai pas eut le courage d'aimer Évelyne ou bien que je n'ai pas su voir que mes sentiments pour elle n'étaient pas de nature amoureuse. Voici donc mon dilemme cornélien qui doit me servir de départ pour vivre correctement le reste de ma vie.
"EN VUE DE DIEU SEUL!" J'ai l'impression qu'on cherche à me fermer la bouche pour me mettre en "mode écoute". Je dois vaincre ma peur de me tromper et de foutre ma vie en l'air pour ne plus chercher à tout prix de savoir dans quel eaux on veut me faire plonger. Va s'y toryeux et fait confiance. Jésus ne veut-il pas faire ton bonheur? Y crois-tu vraiment Hugues? Là est la vraie question. Je sais bien parler, et être prêtre je pourrais bien prêcher, mais pour l'écoute et la praxis je suis nul! Bon je tourne en ronde et je me déteste. Laissons donc mijoter à feu doux et on verra bien à Son heure à Lui!?!
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