samedi 6 novembre 2010

Vivant parmi les morts!!! (Ps. 87, 6)


Cette merveilleuse toile de mon amie Lize Monferrer inspire directement mes propos. Je me vois marchant dans le désert de mon coeur. L'homme est vêtu de bleu -- couleur de la paix intérieure -- et son attitude traduit un calme souverain que seul la foi en la bienveillance de Dieu et en la justice de tout ce qui arrive dans la vie est en mesure d'engendrer en nous. Ce qui est aussi révélateur, c'est l'absence de traces de pas derrière le marcheur. L'homme est tout à son présent. Je pense être au seuil d'une nouvelle étape de murissement. Depuis deux jours les signes se multiplient.
Encore ce matin je suis "tombé" sur un commentaire de psaume de saint François d'Assise. Le poverello à écrit quinze psaumes en pigeant des versets un peu partout dans le psautier biblique. Le verset 10 de son 2e psaume (Ps. 87, 6 dans la bible) évoque la liberté qu'acquière un décompter de la société.
Lize dans sa réponse à mon dernier courriel me parla d'une idée très voisine de celle-ci. Dans le fond, il y a deux choses qui importe dans nos vies et dans nos relations avec les autres. Que Dieu soit Dieu et que nous soyons véritablement et pleinement qui nous sommes. Lize me disait que les relations humaines ont la beauté de ce que nous y mettons. Donc peut importe comment les autres nous perçoivent, pourvut que nous compotions à nos propres yeux...là est la joie et l'épanouissement.


Cette oeuvre de Sylvain Charron exprime bien le rapprochement qui "semble" s'opérer en moi. Je me rapproche de plus en plus de Jésus dans et par mes moments difficiles. Ça ne me plonge pas dans l'illusion ou un genre de "déconnection" de la réalité. Je souffre et ploîs encore sous le fardot comme tous un chacun, mais Dieu s'incarne un tantinet de plus dans et par ma vie. Je commence à entrevoir un peu la "JUSTESSE" de ce qe vie m'apporte; le bon comme le moins bon. Je pense à un joli conte chinois que j'ai découvert dans le petit livre : "les philo-falbes" de Michel Piquemal. Le sage paysan dit en gros ce que le proverbe : "À quelques chose malheur est bon" ous enseigne. C'est, je crois,le secret de la force de la douceur que Sylvain traduit bien dans sa toile.

Oui, ô Seigneur, enseignes-moi la sagesse de l'immersion en Toi! Je te bénis pour notre soeur la nuit qui chante les ténèbres lumineuses! AMEN!!!

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