Chapitre 4
Il me dirige près des eaux paisibles
Les brebis tout comme nous ont besoin d’eau. Leurs corps sont fait de 70% d’eau comme le nôtre. Il est donc vital pour un berger de bien connaître les points d’eau où de faire en sorte qu’il en a à leurs dispositions. Si elles ne peuvent pas trouver de la belle eau pure, elles iront quérir une eau souillée et polluée qui les rendra malade.
Jésus a dit : « Heureux ceux qui ont soif de justice, ils seront rassasiée » (satisfait) Mt. 5,6 et encore : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ». Boire dans le langage spirituel veut dire recevoir, accepter et même croire la vie de Dieu en Christ au point ou cette vie devienne réellement une partie de nous (tout comme l’eau). Il nous arrive, malheureusement, de boire à la première source venue au lieu d’aller vers celles que notre Bon Berger met à notre disposition. Saint Augustin exprime très bien cette soif qui nous talonne sans arrêt : « O Dieu! Tu nous as crées pour Toi-même et nos âmes cherchent sans trêve jusqu’à ce qu’elles trouvent leur repos en Toi ». Cette soif est le moteur de toute ce que l’histoire des religions et des philosophies nous enseigne.
L’eau nous vient de trois manières; par la rosée, par le puits profond ou par la source d’eau terrestre. Beaucoup ignore que les brebis peuvent rester des mois sans boire, si le temps n’est pas trop chaud et les rosées abondantes. Elle peuvent s’hydratées suffisamment en broutant l’herbe encore gorgée d’eau de la rosée. Il incombe donc au berger de faire en sorte que ces brebis puissent jouir de ces pâturages encore humide au petit jour. J’ai souvent constaté que les gens les plus heureux sont ceux qui se lèvent tôt pour se nourrir de la Parole divine. Là seule dans le silence, à l’écoute de la voix du Maître, l’âme (car il en va de notre âme comme de notre corps) peut dire doucement, en empruntant les paroles du vieux cantique : « Fraîches rosées, descendez sur nous tous – ô divines ondées, venez, arrosez-nous ». Je me souviens (en imagination) de l’émoi que me procurait mon troupeau broutant sagement au petit matin et qui, une fois le soleil levé, se réfugiait satisfait dans les zones d’ombres du pâturage. Le Seigneur connais la même complaisance en nous regardant comblés de bonheur grâce à ses soins. Laissons-nous guider par Lui vers les eaux vives de Ses grâces au lieu de courir à l’aventure des eaux amères de la science, des arts, du prestige et autres vains mirages.
S’abreuver aux puits de Dieu n’est pas toujours l’expérience agréable qu’on imagine. Je me souviens des efforts que j’ai dû déployer pour m’assurer que mes brebis puissent étancher correctement leur soif. On devait parfois descendre dans des cavernes profondes et étroites et puiser l’eau en versant un lourd tribut de force et de sueur au chaud soleil africain. Encore une fois je m’étonne de la somme énorme d’efforts que le berger doit déployer pour le bonheur de ces brebis. Dans notre vie quotidienne les mêmes désagréments peuvent nous sembler plus légers si nous considérons les souffrances dont Il fait preuve pour nous satisfaire. Ses grâces sont toujours distribuées à profusion, mais parfois à des moments ou à des endroits qui nous semble incongrus.
Il nous arrive de se croire plus apte que le Berger pour prendre soin de nous-même et de lever le nez sur ces faveurs. J’ai eut de tel brebis qui malgré que je les conduisais à une rivière alimenté en eaux par la fonte des neiges, persistait à boire (avec leur agneaux) à des marres boueuses et pollués par les défections du troupeau qui y passait. Ayons l’humilité de nous reconnaître comme des brebis et acceptons la sollicitude de notre Bon Berger qui nous connais mieux que nous-même. Méditons en particulier les enseignements de Jésus au seuil de Sa Passion (Jean chapitres 14 à 17 surtout). Il nous instruit sur le rôle de l’Esprit-Saint et de Sa fonction de guide pour notre vie. Ce n’est que sous Sa gouverne que je serait rafraîchit et satisfait tout les jours de ma vie.
Il me dirige près des eaux paisibles
Les brebis tout comme nous ont besoin d’eau. Leurs corps sont fait de 70% d’eau comme le nôtre. Il est donc vital pour un berger de bien connaître les points d’eau où de faire en sorte qu’il en a à leurs dispositions. Si elles ne peuvent pas trouver de la belle eau pure, elles iront quérir une eau souillée et polluée qui les rendra malade.
Jésus a dit : « Heureux ceux qui ont soif de justice, ils seront rassasiée » (satisfait) Mt. 5,6 et encore : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ». Boire dans le langage spirituel veut dire recevoir, accepter et même croire la vie de Dieu en Christ au point ou cette vie devienne réellement une partie de nous (tout comme l’eau). Il nous arrive, malheureusement, de boire à la première source venue au lieu d’aller vers celles que notre Bon Berger met à notre disposition. Saint Augustin exprime très bien cette soif qui nous talonne sans arrêt : « O Dieu! Tu nous as crées pour Toi-même et nos âmes cherchent sans trêve jusqu’à ce qu’elles trouvent leur repos en Toi ». Cette soif est le moteur de toute ce que l’histoire des religions et des philosophies nous enseigne.
L’eau nous vient de trois manières; par la rosée, par le puits profond ou par la source d’eau terrestre. Beaucoup ignore que les brebis peuvent rester des mois sans boire, si le temps n’est pas trop chaud et les rosées abondantes. Elle peuvent s’hydratées suffisamment en broutant l’herbe encore gorgée d’eau de la rosée. Il incombe donc au berger de faire en sorte que ces brebis puissent jouir de ces pâturages encore humide au petit jour. J’ai souvent constaté que les gens les plus heureux sont ceux qui se lèvent tôt pour se nourrir de la Parole divine. Là seule dans le silence, à l’écoute de la voix du Maître, l’âme (car il en va de notre âme comme de notre corps) peut dire doucement, en empruntant les paroles du vieux cantique : « Fraîches rosées, descendez sur nous tous – ô divines ondées, venez, arrosez-nous ». Je me souviens (en imagination) de l’émoi que me procurait mon troupeau broutant sagement au petit matin et qui, une fois le soleil levé, se réfugiait satisfait dans les zones d’ombres du pâturage. Le Seigneur connais la même complaisance en nous regardant comblés de bonheur grâce à ses soins. Laissons-nous guider par Lui vers les eaux vives de Ses grâces au lieu de courir à l’aventure des eaux amères de la science, des arts, du prestige et autres vains mirages.
S’abreuver aux puits de Dieu n’est pas toujours l’expérience agréable qu’on imagine. Je me souviens des efforts que j’ai dû déployer pour m’assurer que mes brebis puissent étancher correctement leur soif. On devait parfois descendre dans des cavernes profondes et étroites et puiser l’eau en versant un lourd tribut de force et de sueur au chaud soleil africain. Encore une fois je m’étonne de la somme énorme d’efforts que le berger doit déployer pour le bonheur de ces brebis. Dans notre vie quotidienne les mêmes désagréments peuvent nous sembler plus légers si nous considérons les souffrances dont Il fait preuve pour nous satisfaire. Ses grâces sont toujours distribuées à profusion, mais parfois à des moments ou à des endroits qui nous semble incongrus.
Il nous arrive de se croire plus apte que le Berger pour prendre soin de nous-même et de lever le nez sur ces faveurs. J’ai eut de tel brebis qui malgré que je les conduisais à une rivière alimenté en eaux par la fonte des neiges, persistait à boire (avec leur agneaux) à des marres boueuses et pollués par les défections du troupeau qui y passait. Ayons l’humilité de nous reconnaître comme des brebis et acceptons la sollicitude de notre Bon Berger qui nous connais mieux que nous-même. Méditons en particulier les enseignements de Jésus au seuil de Sa Passion (Jean chapitres 14 à 17 surtout). Il nous instruit sur le rôle de l’Esprit-Saint et de Sa fonction de guide pour notre vie. Ce n’est que sous Sa gouverne que je serait rafraîchit et satisfait tout les jours de ma vie.
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