Il y a trop longtemps que j'avais négligé mon oasis virtuel. Maxima mea culpa !!! Depuis octobre dernier surtout, je me suis fait des amis "bloggers" qui m'ont apprivoisé avec cet art demandant du blog. Je tente donc, de nouveau l'expérience. Comme premier message de ma renaissance virtuelle, je propose à votre méditation un texte que les habitués du site connaissent : Le Seeigneur est mon berger de ma meilleure amie Évellyne !
Évelyne et moi avons commencé à lire ensemble un bon livre de Philippe Keller intitulé « Un berger médite le psaume 23 ». L’édition française date de 1977 et est publiée par l’Éditeur de Littérature Biblique. Je vous propose donc d’en lire un résumé chapitre par chapitre. Pour ces résumés je respecterai son vocabulaire religieux.
Chapitre 1
L’Éternel est mon berger
Qui est cet Éternel que je proclame être mon berger? A-t-Il les qualifications nécessaires pour une telle tâche? Puis-je Lui faire confiance afin de pouvoir m’abandonner à Son autorité? De quelle façon puis-je devenir l’objet de Sa sollicitude? Jésus Lui-même confirme cette affirmation en disant au chapitre 10 de l’évangile de saint Jean : « Je suis le Bon Berger ». Mais qui donc est ce Christ?
Considérons l’immensité d’une nuit étoilée et notre petitesse dans cet ensemble cosmique. J’y ai réfléchi parfois dans nos chaudes nuits africaines. Mais un fait demeure, c’est qu’Il se dit, Lui le Créateur de toute chose, mon Berger et que je suis l’objet de Sa sollicitude complète et affectueuse. Qui mieux que Lui peut bien prendre soin de moi? Tout, de l’immensément grand à l’infiniment petit sort de ses mains et tout obéit à une parfaite unité. Il est donc tout à fait logique de Lui accorder une certaine propriété sur moi étant mon Créateur. Il m’a créé comme objet de Son affection.
Malgré cette logique irréfutable il nous est difficile de simplement l’admettre comme un fait. Considérons une autre action généreuse de Dieu pour chacun de nous. « Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Is. 53,6). Vous aurez compris que je parle de l’ultime sacrifice du sang versé sur la Croix de notre Bon Berger Jésus le Christ. Il peut donc dire en toute légitimité : « Je suis le Bon Berger, le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis ».
Je me souviens d’avoir durement appris qu’un objet n’est jamais complètement à nous avant le payement intégral et total. J’ai dû littéralement gagner mon premier troupeau en suant sang et eau. De ce fait, je ressentais de façon très spéciale que ces 30 brebis étaient une partie de moi-même et moi une partie d’elles. Malgré que tout fût dans le secret des coeurs (du mien en faite), le lien entre elles et moi n’en n’était pas moins réel pour autant. Cette acquisition n’était pas un but, mais le début de ma vocation de berger et de ma vie commune avec ces brebis.
Ce n’est pas par hasard que Dieu nous compare aux brebis. Il y a plusieurs parallèles psychologiques et même comportementaux à faire entre elles et nous. Malgré tout nos travers, Jésus, notre Bon Berger, s’occupe de nous collectivement et individuellement. Il va même jusqu’à nous donner chacun un nom. Ceci constitue la troisième raison pourquoi il est notre propriétaire. Il se donne complètement à nous. Scrutez les évangiles et vous y découvrirai l’être sans doute le plus compassionnel et ayant la plus grande sollicitude de tout les temps.
Comme tous les bergers, il a fallu que je marque chaque bête en véritable consécration de mon droit de propriété sur chacune de mes trente brebis. Cette souffrance mutuelle achevait de tisser le lien indélébile entre elles et moi. Il en va de la même manière pour Jésus et nous. Il nous l’affirme clairement par ses paroles : « Si quelqu’un veut être mon disciple (celui qui me suit), qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ».
Ce chapitre se conclu par une série de question que je reprends intégralement. Est-ce que je Lui appartiens, réellement? Est-ce que je reconnais réellement ses droits sur moi? Est-ce que je réponds à son autorité et confesse Lui appartenir? Est-ce que je trouve liberté et plein accomplissement dans cette appartenance? Est-ce que je ressens une satisfaction profonde à me trouver sous son autorité? Est-ce que Lui appartenir me donne paix et repos, ainsi qu’un sentiment de vie exaltante? S’il en est ainsi alors je peut proclamer du fonds du coeur tout comme David : « L’Éternel est mon Berger! » et y trouver mon plein épanouissement.
Fr. Hugues
Chapitre 1
L’Éternel est mon berger
Qui est cet Éternel que je proclame être mon berger? A-t-Il les qualifications nécessaires pour une telle tâche? Puis-je Lui faire confiance afin de pouvoir m’abandonner à Son autorité? De quelle façon puis-je devenir l’objet de Sa sollicitude? Jésus Lui-même confirme cette affirmation en disant au chapitre 10 de l’évangile de saint Jean : « Je suis le Bon Berger ». Mais qui donc est ce Christ?
Considérons l’immensité d’une nuit étoilée et notre petitesse dans cet ensemble cosmique. J’y ai réfléchi parfois dans nos chaudes nuits africaines. Mais un fait demeure, c’est qu’Il se dit, Lui le Créateur de toute chose, mon Berger et que je suis l’objet de Sa sollicitude complète et affectueuse. Qui mieux que Lui peut bien prendre soin de moi? Tout, de l’immensément grand à l’infiniment petit sort de ses mains et tout obéit à une parfaite unité. Il est donc tout à fait logique de Lui accorder une certaine propriété sur moi étant mon Créateur. Il m’a créé comme objet de Son affection.
Malgré cette logique irréfutable il nous est difficile de simplement l’admettre comme un fait. Considérons une autre action généreuse de Dieu pour chacun de nous. « Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Is. 53,6). Vous aurez compris que je parle de l’ultime sacrifice du sang versé sur la Croix de notre Bon Berger Jésus le Christ. Il peut donc dire en toute légitimité : « Je suis le Bon Berger, le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis ».
Je me souviens d’avoir durement appris qu’un objet n’est jamais complètement à nous avant le payement intégral et total. J’ai dû littéralement gagner mon premier troupeau en suant sang et eau. De ce fait, je ressentais de façon très spéciale que ces 30 brebis étaient une partie de moi-même et moi une partie d’elles. Malgré que tout fût dans le secret des coeurs (du mien en faite), le lien entre elles et moi n’en n’était pas moins réel pour autant. Cette acquisition n’était pas un but, mais le début de ma vocation de berger et de ma vie commune avec ces brebis.
Ce n’est pas par hasard que Dieu nous compare aux brebis. Il y a plusieurs parallèles psychologiques et même comportementaux à faire entre elles et nous. Malgré tout nos travers, Jésus, notre Bon Berger, s’occupe de nous collectivement et individuellement. Il va même jusqu’à nous donner chacun un nom. Ceci constitue la troisième raison pourquoi il est notre propriétaire. Il se donne complètement à nous. Scrutez les évangiles et vous y découvrirai l’être sans doute le plus compassionnel et ayant la plus grande sollicitude de tout les temps.
Comme tous les bergers, il a fallu que je marque chaque bête en véritable consécration de mon droit de propriété sur chacune de mes trente brebis. Cette souffrance mutuelle achevait de tisser le lien indélébile entre elles et moi. Il en va de la même manière pour Jésus et nous. Il nous l’affirme clairement par ses paroles : « Si quelqu’un veut être mon disciple (celui qui me suit), qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ».
Ce chapitre se conclu par une série de question que je reprends intégralement. Est-ce que je Lui appartiens, réellement? Est-ce que je reconnais réellement ses droits sur moi? Est-ce que je réponds à son autorité et confesse Lui appartenir? Est-ce que je trouve liberté et plein accomplissement dans cette appartenance? Est-ce que je ressens une satisfaction profonde à me trouver sous son autorité? Est-ce que Lui appartenir me donne paix et repos, ainsi qu’un sentiment de vie exaltante? S’il en est ainsi alors je peut proclamer du fonds du coeur tout comme David : « L’Éternel est mon Berger! » et y trouver mon plein épanouissement.
Fr. Hugues
1 commentaire:
Hugues je te remercie pour ces jolis résumés sur le Bon Berger.
Oui, le Seigneur, est tjs là, près de nous, il nous veille en permanence.
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