lundi 16 mars 2009

L'humilité de la brebis!

Chapitre 3
Il me fais reposer dans de verts pâturages



Une particularité étonnante des brebis est qu’elles ne se coucheront pas à moins que quatre conditions strictes ne soient respectées. Il faut qu’elles soient libre de toute craintes, il faut qu’on sein du troupeau règnes une concorde total (aucun conflits entre elles), il faut qu’elle ne soient pas incommodées par aucun insectes ou parasites et, enfin, il ne faut pas qu’elle souffre de la faim.

On oublie souvent que les moutons sont des bêtes d’une timidité extrême. Leur seul mécanisme de défense est la fuite. Certaines (comme je l’ai constaté moi-même) sont simplement mortes de peur. Un jour l’une de mes amies est venu me voir. Elle avait un pékinois avec elle. La seule vue de ce chien minuscule réussit à créer toute une commotion dans un troupeau de 200 brebis qui se réfugia à l’autre bout du pâturage. Plus tard j’ai appris que ma présence seul (de jour comme de nuit) était ce qu’il y avait de mieux pour les mettrent en confiance et les rassurées. Il en va de même avec nous. Le Christ est là qui nous rassure par Sa présence et Sa disponibilité pour nous sauver de nos angoisses. C’est d’ailleurs l’un des rôles de l’Esprit de nous faire sentir Sa présence auprès de nous. L’inconnue est une source important de nos craintes et le Bon Berger est là pour nous en libéré par Sa vigilance.

Le deuxième facteur est la concorde au sein du troupeau. Chez les brebis comme dans d’autre société animale, il y a un rang pour chaque bête. Il y a les dominantes et les autres. Ceci créer des tensions dans le troupeau et suscite des conflits et sème donc la zizanie. Je me souviens d’une vielle brebis qui rodait toujours pour avoir le meilleur en tout. Elle s’approchait toujours des plus jeunes d’un air menaçant et si celle-ci semblait vouloir l’ignorer et la défier quelques bousculades ou coups de tête suffisait pour « remettre » les choses au goût de madame. Si le berger laisse faire les choses ces brebis seront sans repos, nerveuses et en mauvaise santé. J’ai souvent constaté que là encore ma seule présence suffisait à complètement changer la dynamique au sein du troupeau. Simplement en étant au milieu d’elles, j’attirais leur attentions au point où elles en oubliaient leur luttes intestines. Le parallèle est si évident entre elles et nous que cela saute aux yeux de tous. Notre société est souvent une « jungle ». Le chrétien devrait être quelqu’un de serein (voir 1Tim. 6,6 et Ph. 4, 11 par exemple). Le Christ a dit que les premiers seront les derniers et vice versa. Il m’est arriver de protéger les plus faibles devant les caprices de plus dominantes et même de rabrouer ces dernières. J’ai observer que souvent les brebis les moins agressives (donc en position de queue) étaient les plus paisibles et les plus satisfait de leur vie. À croire que le bonheur se trouvait dans l’arrière garde. Lorsqu’on se centre sur le Christ, on est plus satisfait de son sort et on cherche moins à « se faire valoir » aux yeux des autres.

Dans la vie chrétienne, il y a souvent de ses petits riens qui ont l’art d’assombrir le ciel tranquille de notre bonheur. Un peut comme les insectes qui rendent complètement folle les brebis. J’y reviendrai plus loin, mais il est bon d’en faire allusion ici. Seul la vigilance et le travail constant du berger qui dispose d’une panoplie de truc pourront redonner la paix aux brebis affectées par ces parasites ou les tiques. Encore une fois la différence ce fait dans la constance de la vigilance et de la diligence du berger envers son troupeau (et ce jour et nuit). Qu’en est-il de nous dans nos vie perturbées? Ici encore il nous faut être attentif aux motions de l’Esprit qui nous centre le Christ présent à nos côté et à Sa compassion sans limite pour nous. À partir de cet élan il nous suffit souvent de simplement confier au Christ nos problèmes et irritants aux fil des jours. Souvent on peut constaté l’action rapide et surtout efficace de sa grâce qui agir pour porter remède à mes problèmes.

Il reste à dire un mot sur le repos dont jouissent les brebis repues. C’est ce qu’illustre de façon plus évident notre verset ; « il me fais reposer dans de verts pâturages ». On oubli parfois que beaucoup de pays (comme la Palestine où David, l’auteur de notre psaume) qui pratique l’élevage des mouton sont semi-aride. Les pâturages bien verts et gras sont plus difficile à obtenir et demande beaucoup d’effort et de savoir faire des bergers. Ils doivent connaître les sol et la « botanique » des herbes et parfois même l’agriculture. L’un des grands secrets du succès dans ce métier est que les brebis pouvaient manger rapidement, de l’herbe de grande qualité nutritive et pouvaient ensuite se coucher pour ruminer paisiblement. La description de la terre promise n’est pas que poétique, mais aussi scientifiquement exacte. Dans notre jargon on parle de flots de lait et de miel. Cela veux dire un pays avec des pâturages riches et luxuriants où les abeilles butinent et où les brebis peuvent produire un lait riche et abondant. C’est ce que fait pour nous notre Bon Berger par Ses soins constants et Sa prévenance envers chacun de nous. Par ces grâces que nous donne l’Esprit (en nous faisant sentir Sa présence) et en ensemençant Sa Parole en nos cœur pour qu’elle pousse et porte fruit, il nous assure joie et victoire tout comme nos ancêtres hébreux qui passèrent de l’Égypte à la terre promise; là où coulent le lait et le miel. Il n’en tiens qu’à nous de prendre conscience de la grandeur de l’amour dont nous aime notre Bon Berger et de ne pas se laissé séduire par d’autres pâturages que les siens qu’il nous sont toujours accessibles et qui sont préparés par le Christ.

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